Claire Van Leeuw (voir interview dans cet Horizons) a choisi le plus beau titre pour ce livre sur P. André Roberti sj. : « A l’écoute de...
Recension du livre de Cl. Van Leeuw : Le Père Roberti

Claire Van Leeuw (voir interview dans cet Horizons) a choisi le plus beau titre pour ce livre sur P. André Roberti sj. : « A l’écoute de...





Alexandre Hirsch (Ads 1992) est ingénieur et publie ici en édition d’auteur un recueil de ses poésies sous le titre “Le précipité”.
J’ai découvert à l’occasion de ce compte-rendu que le site 
Philippe Marchandise (Ads 1973) nous apporte ici un roman magnifique. A lire absolument. Merveilleusement écrit.
Cela se passe à Bruxelles, agréable à lire, et bien construit. On ne se lasse...

Serge Peffer (Ads 1969) fait partie de ces personnes qui traversent la vie à toute vitesse et qui ont eu une carrière avec mille activités. Son...





L’histoire commence en mai 2020 suite à un appel de Nelson. Il nous informe qu’une vieille Peugeot 403 de 1960 est sur le point d’être envoyée à la casse à moins que l’on souhaite lui donner une nouvelle vie. Celle-ci n’a plus de moteur et son système de frein est totalement HS. Ni une, ni deux, nous nous retrouvons tous les trois face à ce mythique ancêtre le lendemain après-midi afin de commencer notre brainstorming. De par le style pick-up de la voiture, nous convergeons assez rapidement vers l’idée d’en faire un bar truck. Puisque le moteur est manquant, nous voyons l’aubaine que des fûts de bières peuvent facilement occuper ce compartiment. Puis, exit la place passager, nous consacrerons cet espace à notre pompe à bière. Enfin, nous décidons de faire sauter le plancher de la benne pour pouvoir y installer deux barmans. Le concept est acté, ce sera donc un bar truck. Quatre mois plus tard, notre 403 était opérationnelle pour notre plus grande satisfaction.


Les Guides Badeaux comprennent une collection de 14 guides, tous plus intéressants les uns que les autres, qui devraient avoir une place de choix dans la bibliothèque de tous ceux qui aiment Bruxelles.
Né le 12 août 1938, docteur en droit et licencié en sciences économiques, officier de réserve de la Marine belge, il fait carrière dans le secteur privé avant de se tourner vers le parti écologiste (il fut conseiller communal Ecolo à Saint-Gilles lors de la mandature de 2000) et de promouvoir le cyclisme urbain – qu’il pratique assidûment, notamment comme guide à vélo pour Pro Vélo. Redoublant une grande sociabilité, son intérêt pour les innovations littéraires et artistiques se concentre sur les écrits de Raymond Queneau, dont il devient un collectionneur éminent et un spécialiste reconnu : membre du Collège de Pataphysique, il présidera Les Amis de Valentin Brû. Il intègre aussi les conseils d’administration de plusieurs institutions bruxelloises (Maison du Livre, Quartiers Latins, Maison de la Francité, Musée Horta, CFC Editions), où son érudition, son sens de l’humour et son caractère conciliant le font apprécier de tous.
Né à Tervueren le 30 mars 1934, après ses humanités gréco-latines (1944-1950) au collège, il entre dans la Compagnie de Jésus où il parcourt le cycle classique de formation jésuite. Après sa licence en philosophie au scolasticat des pères francophones à Eegenhoven-Louvain (1957), il obtient une licence en histoire ecclésiastique à l’Université grégorienne de Rome (1962). Il est l’auteur d’une Bibliographie Ignatienne (1894-1957) parue en 1958. En 1964, il quitte la Compagnie.
Né à Ohey le 30 novembre 1939, docteur en médecine interne et médecine nucléaire, Jean-Pol Léonard a débuté sa carrière à Saint-Luc à Bruxelles. Ensuite, il a quitté son parcours universitaire initial (qui lui permit de découvrir l’importance du gluten) pour pratiquer en cabinet privé. Il a dirigé le service de médecine nucléaire au Parc Léopold avant de créer le service de médecine nucléaire au Centre médical Médicis. Il va très vite s’engager dans la défense syndicale et le GBS (Groupement des Unions professionnelles belges de Médecins spécialistes) pendant des années d’efforts ininterrompus. Domicilié au square Vergote, il n’était pas loin de l’INAMI qui était à côté du collège Saint-Michel, ce qui lui permettait des contacts fréquents. Non seulement ses compétences techniques étaient remarquables, mais la législation hospitalière n’avait aucun secret pour lui. Il était aussi versé dans les matières budgétaires et a été l’un des piliers fondamentaux des discussions médico-mutualistes récurrentes. En tant que membre de ce comité, il a pris part à toutes les discussions visant à équilibrer le budget, notamment au sein du Comité de l’assurance et de la Commission du contrôle budgétaire.
Né le 8 avril 1936 dans une famille de brasseurs installée à Burcht, près d’Anvers, il fréquente l’école primaire chez les Frères des Écoles Chrétiennes, mais doit poursuivre sa scolarité, par suite des bombardements du port d’Anvers, au collège Saint-Michel à Bruxelles où il fera des humanités gréco-latines. Il entre au noviciat d’Arlon le 7 septembre 1956, fait ses études de philosophie à Eegenhoven (Leuven) et, après trois années comme éducateur à Charleroi, retourne à Eegenhoven pour les quatre années de théologie. Ce sont les années « 1968 », avec tous les bouleversements de l’époque et la création de l’Institut d’Études Théologiques. Marc sera ordonné prêtre par Mgr André Lefebvre, ancien évêque de Kikwit, le 28 juin 1969.
Né à Anvers le 16 novembre 1941, il est issu d’une mère d’origine juive et d’un père flamand. Pendant la guerre, son père s’engage dans la Waffen SS en 1942, ce qui met bientôt fin au couple parental. Après la guerre, son père ira en prison et Werner ne le connaîtra pas durant son enfance. Werner Lambersy optera pour le français, acte de résistance comme il le définira lui-même. À partir de 1948, la langue, au sein de son nouveau foyer, est le français. Désormais installé à Bruxelles avec sa mère et sa grand-mère, il fait ses études au collège Saint-Michel. Entre 1960 et 2002, il vend de l’électroménager, de la haute couture, des voitures, du gros matériel de cuisine, des allumettes (pendant quinze ans chez Union Match) avant de devenir attaché littéraire, chargé de la promotion des lettres belges au Centre Wallonie-Bruxelles de Paris pendant une quinzaine d’années, jusqu’en 2002.
Né à Schaerbeek le 15 juin 1935, il devient ingénieur commercial UCL avant de décrocher un MBA à la University of Michigan à Detroit et un MBA à la Carnegie Mellon University à Pittsburgh. Successivement, chef de service de Tensia SA, directeur général de Liebig, il fonde Produpress qui reprend le Moniteur Automobile en 1976. S’il n’a pas créé le nom « Moniteur Automobile », qui lui préexistait depuis 1950 (jusqu’à son rachat, il vivotait sous la forme d’un tabloïd de 4 pages reprenant seulement les prix des voitures commercialisées en Belgique), Christian Rousseaux va rapidement en faire le magazine incontournable de la presse auto en Belgique. Il fera monter à bord des pointures comme Paul Frère, qui apporteront leur crédit et leur rigueur.
Né à Gand le 1er septembre 1936, il est d’ascendance juive allemande et lituanienne orthodoxe par son père et flamande catholique par sa mère. Après ses études secondaires au collège, il étudie l’économie à l’UCL, tout en travaillant dans ce qui était encore la Banque de la Société Générale de Belgique. En 1963, il devient chercheur puis, en 1970-71, professeur à l’UCL et aux Facultés universitaires catholiques de Mons (Fucam). Outre des cours de base en économie politique, il y enseigne les conjonctures économiques, la politique économique et les finances publiques.
Robert De Coster est né le 23 mars 1918 à Londres où ses parents avaient fui la guerre. Il sort de rhétorique du collège Saint-Michel en 1936. Il y a été préfet de congrégation, président du comité des sports et surtout un ardent propagandiste de la Jeunesse Etudiante Chrétienne (JEC) dont il sera président de la section du collège. Il devient jésuite, comme sept autres de ses camarades de classe. Docteur en philologie classique, il est ordonné en 1949. Pourtant destiné à l’enseignement universitaire, il s’en va au collège-internat Saint-Paul à Godinne où il reste 17 ans dont onze ans comme professeur de rhétorique. Il rejoint ensuite le collège Saint-Michel en cette même qualité avant d’en devenir directeur quelques mois plus tard. Il le sera de 1970 à 1976, devenant le premier directeur (dit du ‘centre scolaire’) qui ne soit pas en même temps recteur de la communauté jésuite. Il verra la halle de sport inaugurée grâce au financement de l’Amicolmi. Il est encore six ans directeur du collège Saint-Stanislas à Mons où il introduit mixité et rénové. Il est encore six ans recteur de la communauté de Liège, avant de devenir préfet de la Diglette Saint-Michel, maison de vacances des pères jésuites de Saint-Michel et centre de vacances, construite en 1932, en lisière de la forêt de Saint-Hubert. De 1988 à 2017, il en sera l’animateur et y déploiera son génie du bricolage. Forcé par son grand âge de se replier vers la maison de la Colombière à l’arrière de Saint-Michel, il continuera à rédiger des livres. On lui doit notamment Souvenirs d’un vieux routier de l’éducation qu’il publie à l’âge de cent ans.
Né à Etterbeek le 12 septembre 1929, Hubert Jacobs réalise ses études secondaires à l’institut Saint-Stanislas et au collège Saint-Michel avant d’entrer, dès ses 18 ans, au noviciat de la Compagnie de Jésus. Il y est ordonné prêtre le 7 septembre 1960 et réalise sa formation à Eegenhoven puis à Chantilly en France. C’est pour sa régence qu’il arrive à Saint-Servais à Liège. Il prononce ses derniers vœux dans la Compagnie en 1965 et réalise son doctorat en philosophie à l’Université de Namur qu’il ne quittera plus. Entre la faculté de philosophie et lettres, le Grand Séminaire, les éditions jésuites de la rue Blondeau, l’avenue Reine Astrid où il donne cours d’histoire de la spiritualité aux propédeutes de l’Emmanuel, la bibliothèque et le CDD… S’il est également professeur à l’IET (Institut d’Études Théologiques) de Bruxelles, au noviciat jésuite ou à la Fraternité de Tibériade, c’est à l’UNamur qu’il réalise sa carrière académique comme professeur d’histoire de la philosophie. Professeur très aimé de ses étudiants, il hérita du surnom de ‘Père adorable’. Grand pédagogue, il n’hésitait pas à émailler ses cours d’anecdotes fleuries pour rendre vivante cette histoire de la pensée qu’il aimait tant. De longues discussions s’en suivaient devant un café chaud où les apprentis philosophes discutaient avec lui des heures durant.
Né à Liège le 6 mai 1951, sa famille s’installe au Congo cinq ans plus tard, avant d’en revenir de manière précipitée en 1960. Il devient ingénieur commercial et de gestion (UCL). Il se spécialise dans les chiffres et devient comptable, puis expert-comptable en 1985 quand le titre est reconnu.
Né à Namur le 7 avril 1941, Jacques Liesenborghs sera un temps membre de la Compagnie de Jésus. Il devient licencié en philologie classique de l’Université catholique de Louvain (1964), puis enseigne le latin et le grec au collège Cardinal Mercier à Braine-l’Alleud à partir de 1965, avant de devenir le directeur de l’établissement en 1970 à l’âge de 29 ans, fonction qu’il assure jusqu’en 1977. Il y régnait un climat imprégné de Mai 68, propice à l’innovation. Le collège est ainsi devenu un lieu d’expression culturelle, avec des concerts d’élèves, des pièces de théâtre, etc. Mais il sera très vite confronté à une partie de l’association de parents hostile au type d’initiatives à prendre, et surtout sur la place qu’on donnait aux propositions des élèves. Ces débats furent même relayés dans la presse.