
Résultat de l’élection des 100 Ancien(ne)s du Collège les plus représentatifs du siècle écoulé


Laurent S-L : J’ai 33 ans et je suis originaire de Paris où j’ai passé la majeure partie de ma jeunesse. J’ai une identité composite plutôt que proprement « parisienne ». En effet, une partie de ma famille est originaire du Nord de la France et j’ai également des...
Elle sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1992. Licenciée de l’ICHEC, elle a la passion du voyage. Après avoir longuement mûri son projet, elle a l’idée de fonder en juin 2002 le Cercle des Voyageurs, lieu de rencontre des voyageurs. L’ancien hôtel des Roest d’Alkemade, situé en plein centre historique et touristique de Bruxelles, à proximité de la Grand-Place et à quelques mètres à peine de Manneken Pis, devient rapidement un lieu de rencontre entre globe-trotters et épicuriens de tous horizons. Elle et son compagnon prennent la route du Mali en janvier 2005. Leur but est d’apporter des médicaments à un infirmier touareg et découvrir son travail. Ce sera leur dernier voyage, leur camion verse sur une piste près de Bamako au Mali et ils ne survivent pas à l’accident.
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1914. Après s’être engagé comme volontaire de guerre en 1915, il devient officier avant de se réorienter dans la cavalerie. Il finira major de cavalerie. En 1920, par son mariage, il devint le beau-frère du général-baron Gaston de Trannoy, son ancien professeur d’équitation à l’École militaire de Bruxelles et autre grand cavalier belge. Il remporta de nombreux concours hippiques en Allemagne, en Suisse, en Pologne, en Roumanie, aux États-Unis ou encore au Canada. Il participa également aux Jeux olympiques de Berlin en 1936, lors desquels il rata de peu la médaille d’or par équipe, à la suite d’une faute de parcours par le cheval du dernier cavalier belge qui entraîna l’élimination de l’équipe. En 1939, il reçoit le Trophée national du Mérite sportif. Il fut l’un des meilleurs cavaliers que la Belgique ait connu. En 1940, quoique officier retraité, il reprend les armes et connaît plus tard la dure vie de prisonnier dans un Oflag. Il montait un cheval nommé Musaphiki, qui connut une fin glorieuse en 1941 : capturé par les Allemands, il tua, en l’éjectant, un officier allemand, cavalier non confirmé, qui voulait le monter. La monture récalcitrante fut abattue. Il fut secrétaire général de la Fédération équestre internationale de 1956 à 1976, de même que président de la Fédération royale belge des Sports équestres pendant 25 ans.
(Sur la photo, Henry de Menten de Horne a l’imperméable au bras)
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1916. Il s’engagea immédiatement comme volontaire (il franchit la frontière hollandaise caché dans une cargaison de briques embarquée dans une péniche qui descendait la Meuse). Il a laissé des souvenirs de sa présence au collège du 1er août 1914 au 28 février 1915 (Journal (1er août 1914 au 28 février 1915), de même que des souvenirs de campagne (non localisés). Il obtint la croix de guerre. Après la guerre, il fut industriel (il fut directeur général des Pneumatiques Dunlop et directeur de la Belgian Shell) et banquier. Il fut aussi un grand chasseur, passion qu’il a racontée dans un livre : Quarante-six années de brousse et de chasse en Afrique. La vie au Congo de 1924 à 1970.
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1911. Au cours de la guerre 1914-18 qu’il fit en qualité de volontaire, il fut fait prisonnier. Après trois tentatives d’évasion infructueuses, il réussit à s’échapper du camp d’Alten-Grabow et à rejoindre le front avec les Australiens étant donné qu’il connaissait bien l’anglais et qu’il était trop dangereux pour un évadé de se battre avec les Belges. Titulaire de nombreuses décorations, croix des évadés, British military medal, il était aussi chevalier de l’ordre de Léopold II et chevalier du Nichan Iftikar. La guerre ainsi que ses évasions lui donnèrent le goût de l’aventure et du voyage. Célibataire, il parcourut le monde en dilettante, sans but bien précis. Après les hostilités, en 1918, il fut envoyé au Congo comme agent territorial. Il s’occupera surtout de chasse au grand gibier africain. Il traversa le Congo à pied. Puis, il fit le tour du monde presque deux fois sans prendre un seul avion, afin de pouvoir mieux observer la terre et ses habitants. Il chassa le tigre aux Indes et au Vietnam. Rentré à Bruxelles, il fit le droit. Avocat à la cour d’appel de Bruxelles, à la mort de son père, il renonça au travail. Il dirigea l’équipage de chasse à courre de sa famille, le Chassart-Chassant, créé en 1811, un des plus anciens, mais aussi un des derniers sur le continent à chasser le lièvre à cheval.
Il sortit du Collège Saint-Michel (IIe commerciale) en 1923. De son métier, il était chapelier en gros. Sa passion était le hockey. Il fut secrétaire général de l’Association Royale Belge de Hockey (A.R.B.H.). Infatigablement, il s’occupa pendant de nombreuses années des équipes nationales. Il fut administrateur pendant 50 ans de l’Orée dont il fut le secrétaire et le président. Il fonda la Fédération Européenne de Hockey (EHF), après avoir été le premier organisateur de la coupe d’Europe à Bruxelles, au Heysel. Il en fut le secrétaire de 1969 à 1978 et le vice-président de 1979 à 1988.
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1920. Il était pair d’Ecosse. Ses titres étaient comte de Kinnoull, vicomte Dupplin et lord Hay de Kinfauns dans la pairie d’Écosse et baron de Hay Pedwardine dans la pairie de la Grande-Bretagne. Il fait partiellement ses études à Eton College et hérite du comté en 1916 à la mort de son grand-père, Archibald Hay, 13e comte de Kinnoull, son père étant décédé entre-temps. Il entre à la Chambre des Lords en tant que membre du parti conservateur, mais en 1930 il rejoint le parti travailliste. En dépit de son statut de pair héréditaire, il manque rarement un débat. Il travaille un certain temps comme courtier en valeurs mobilières et pour une compagnie d’assurance. Mais, amateur d’automobile (il pratique la compétition) et d’aviation, menant un train de vie fastueux, il fait faillite en 1926, ce qui lui vaut les gros titres de la presse. Il est marié deux fois, en 1923 d’abord, avec Enid Hamilton-Fellows, héritière de British Tobacco, avec qui il aura un fils mort en bas âge. Celle-ci le sauvera de la déconfiture, mais obtiendra le divorce, tout en gardant son titre de comtesse. Il épouse ensuite Mary Ethel Isobel Meyrick, fille de Kate Meyrick, célèbre propriétaire de boîtes de nuits londoniennes, dont il aura quatre enfants. Il mourra jeune à 35 ans.
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1929. Il devint docteur en droit UCL. Son amour pour les concours hippiques lui vint à l'âge de 22 ans. Il participa ses premières compétitions durant son service militaire au 2e chasseurs à cheval. Après la Seconde Guerre mondiale, il sillonna le monde entier pour participer à...
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1925. Pionnier du trial et du motocross qu’il introduit en Belgique, on lui attribue la paternité du terme ‘motocross’. Le 11 mars 1934, il organise avec son club « le Motor Union Louvaniste » la première course de vitesse tout-terrain aux étangs les Zoete Waters à Oud-Heverlee. Comme concurrent, il bénéficie d’une 500 cm3 de Gillet. Il remporte ce premier motocross « La Brabançonne » en 1934, puis encore en 1935. Il gagne en 1939 le premier championnat de Belgique de motocross. Il organise pendant la guerre la Coupe Van Maldeghem, dont quatre éditions auront eu lieu pendant l’occupation (1940-1943) et une en 1947. Passé ensuite au sport automobile, il remporte les 24 heures de Schaerbeek. Il est lauréat du Trophée national du mérite sportif en 1951 avec Johnny Claes avec qui il gagne Liège-Rome-Liège sur Jaguar XK120 cette année-là. Il devient ensuite chroniqueur automobile – un des cinq journalistes de l’automobile internationaux de l’après-guerre – et remarquable écrivain. Comme journaliste, il est novateur en dictant ses textes par téléphone depuis le lieu de l’événement, dès 1939. Il écrit notamment dans Les Sports. Il est aussi le cofondateur en 1950 du journal spécialisé Le Moniteur automobile. Il est réputé aussi comme historien de l’automobile. Son histoire en deux volumes, Ainsi naquit l’automobile, publié en 1961, reçoit le Pemberton Memorial Trophy, attribué par la Guild of Motoring Writers regroupant les meilleurs journalistes britanniques et internationaux sur l’automobile. Il était le père de Jacky Ickx.