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Nouvelles Familiales

Naissances

Bienvenue à :

Amedeo chez Diane de Mûelenaere (Ads 2010) et Gaspard de Villenfagne (Ads 2011).

Margaux née le 26 février 2024 chez Adrien Franklemon (Ads 2007) et Mélanie Druez.

Anne-Colombe née le 9 juillet 2024 chez Corentin le Blohic de...

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Le mot du nouveau Président de l’AESM : Xavier LIPPENS (Ads 2008)

Tout d’abord, quelques mots de présentation :

Ma vie au Collège : j’ai eu la chance d’être élève au Collège en primaires et secondaires en terminant par l’option latin & langues modernes en 2008. Lors de ma période au Collège, le concept de classe soudée de la première à la rhéto n’existait...

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de Clercq Brigitte

Elle sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1992. Licenciée de l’ICHEC, elle a la passion du voyage. Après avoir longuement mûri son projet, elle a l’idée de fonder en juin 2002 le Cercle des Voyageurs, lieu de rencontre des voyageurs. L’ancien hôtel des Roest d’Alkemade, situé en plein centre historique et touristique de Bruxelles, à proximité de la Grand-Place et à quelques mètres à peine de Manneken Pis, devient rapidement un lieu de rencontre entre globe-trotters et épicuriens de tous horizons. Elle et son compagnon prennent la route du Mali en janvier 2005. Leur but est d’apporter des médicaments à un infirmier touareg et découvrir son travail. Ce sera leur dernier voyage, leur camion verse sur une piste près de Bamako au Mali et ils ne survivent pas à l’accident.

de Menten de Horne Henry

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1914. Après s’être engagé comme volontaire de guerre en 1915, il devient officier avant de se réorienter dans la cavalerie. Il finira major de cavalerie. En 1920, par son mariage, il devint le beau-frère du général-baron Gaston de Trannoy, son ancien professeur d’équitation à l’École militaire de Bruxelles et autre grand cavalier belge. Il remporta de nombreux concours hippiques en Allemagne, en Suisse, en Pologne, en Roumanie, aux États-Unis ou encore au Canada. Il participa également aux Jeux olympiques de Berlin en 1936, lors desquels il rata de peu la médaille d’or par équipe, à la suite d’une faute de parcours par le cheval du dernier cavalier belge qui entraîna l’élimination de l’équipe. En 1939, il reçoit le Trophée national du Mérite sportif. Il fut l’un des meilleurs cavaliers que la Belgique ait connu. En 1940, quoique officier retraité, il reprend les armes et connaît plus tard la dure vie de prisonnier dans un Oflag. Il montait un cheval nommé Musaphiki, qui connut une fin glorieuse en 1941 : capturé par les Allemands, il tua, en l’éjectant, un officier allemand, cavalier non confirmé, qui voulait le monter. La monture récalcitrante fut abattue. Il fut secrétaire général de la Fédération équestre internationale de 1956 à 1976, de même que président de la Fédération royale belge des Sports équestres pendant 25 ans.
(Sur la photo, Henry de Menten de Horne a l’imperméable au bras)

de Wouters d’Oplinter Charles

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1916. Il s’engagea immédiatement comme volontaire (il franchit la frontière hollandaise caché dans une cargaison de briques embarquée dans une péniche qui descendait la Meuse). Il a laissé des souvenirs de sa présence au collège du 1er août 1914 au 28 février 1915 (Journal (1er août 1914 au 28 février 1915), de même que des souvenirs de campagne (non localisés). Il obtint la croix de guerre. Après la guerre, il fut industriel (il fut directeur général des Pneumatiques Dunlop et directeur de la Belgian Shell) et banquier. Il fut aussi un grand chasseur, passion qu’il a racontée dans un livre : Quarante-six années de brousse et de chasse en Afrique. La vie au Congo de 1924 à 1970.

Dumont de Chassart Jacques

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1911. Au cours de la guerre 1914-18 qu’il fit en qualité de volontaire, il fut fait prisonnier. Après trois tentatives d’évasion infructueuses, il réussit à s’échapper du camp d’Alten-Grabow et à rejoindre le front avec les Australiens étant donné qu’il connaissait bien l’anglais et qu’il était trop dangereux pour un évadé de se battre avec les Belges. Titulaire de nombreuses décorations, croix des évadés, British military medal, il était aussi chevalier de l’ordre de Léopold II et chevalier du Nichan Iftikar. La guerre ainsi que ses évasions lui donnèrent le goût de l’aventure et du voyage. Célibataire, il parcourut le monde en dilettante, sans but bien précis. Après les hostilités, en 1918, il fut envoyé au Congo comme agent territorial. Il s’occupera surtout de chasse au grand gibier africain. Il traversa le Congo à pied. Puis, il fit le tour du monde presque deux fois sans prendre un seul avion, afin de pouvoir mieux observer la terre et ses habitants. Il chassa le tigre aux Indes et au Vietnam. Rentré à Bruxelles, il fit le droit. Avocat à la cour d’appel de Bruxelles, à la mort de son père, il renonça au travail. Il dirigea l’équipage de chasse à courre de sa famille, le Chassart-Chassant, créé en 1811, un des plus anciens, mais aussi un des derniers sur le continent à chasser le lièvre à cheval.

Fraikin Maurice

Il sortit du Collège Saint-Michel (IIe commerciale) en 1923. De son métier, il était chapelier en gros. Sa passion était le hockey. Il fut secrétaire général de l’Association Royale Belge de Hockey (A.R.B.H.). Infatigablement, il s’occupa pendant de nombreuses années des équipes nationales. Il fut administrateur pendant 50 ans de l’Orée dont il fut le secrétaire et le président. Il fonda la Fédération Européenne de Hockey (EHF), après avoir été le premier organisateur de la coupe d’Europe à Bruxelles, au Heysel. Il en fut le secrétaire de 1969 à 1978 et le vice-président de 1979 à 1988.

Harley George

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1920. Il était pair d’Ecosse. Ses titres étaient comte de Kinnoull, vicomte Dupplin et lord Hay de Kinfauns dans la pairie d’Écosse et baron de Hay Pedwardine dans la pairie de la Grande-Bretagne. Il fait partiellement ses études à Eton College et hérite du comté en 1916 à la mort de son grand-père, Archibald Hay, 13e comte de Kinnoull, son père étant décédé entre-temps. Il entre à la Chambre des Lords en tant que membre du parti conservateur, mais en 1930 il rejoint le parti travailliste. En dépit de son statut de pair héréditaire, il manque rarement un débat. Il travaille un certain temps comme courtier en valeurs mobilières et pour une compagnie d’assurance. Mais, amateur d’automobile (il pratique la compétition) et d’aviation, menant un train de vie fastueux, il fait faillite en 1926, ce qui lui vaut les gros titres de la presse. Il est marié deux fois, en 1923 d’abord, avec Enid Hamilton-Fellows, héritière de British Tobacco, avec qui il aura un fils mort en bas âge. Celle-ci le sauvera de la déconfiture, mais obtiendra le divorce, tout en gardant son titre de comtesse. Il épouse ensuite Mary Ethel Isobel Meyrick, fille de Kate Meyrick, célèbre propriétaire de boîtes de nuits londoniennes, dont il aura quatre enfants. Il mourra jeune à 35 ans.

Hoffmann José

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1929. Il devint docteur en droit UCL. Son amour pour les concours hippiques lui vint à l'âge de 22 ans. Il participa ses premières compétitions durant son service militaire au 2e chasseurs à cheval. Après la Seconde Guerre mondiale, il sillonna le monde entier pour participer à...

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Ickx Jacques

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1925. Pionnier du trial et du motocross qu’il introduit en Belgique, on lui attribue la paternité du terme ‘motocross’. Le 11 mars 1934, il organise avec son club « le Motor Union Louvaniste » la première course de vitesse tout-terrain aux étangs les Zoete Waters à Oud-Heverlee. Comme concurrent, il bénéficie d’une 500 cm3 de Gillet. Il remporte ce premier motocross « La Brabançonne » en 1934, puis encore en 1935. Il gagne en 1939 le premier championnat de Belgique de motocross. Il organise pendant la guerre la Coupe Van Maldeghem, dont quatre éditions auront eu lieu pendant l’occupation (1940-1943) et une en 1947. Passé ensuite au sport automobile, il remporte les 24 heures de Schaerbeek. Il est lauréat du Trophée national du mérite sportif en 1951 avec Johnny Claes avec qui il gagne Liège-Rome-Liège sur Jaguar XK120 cette année-là. Il devient ensuite chroniqueur automobile – un des cinq journalistes de l’automobile internationaux de l’après-guerre – et remarquable écrivain. Comme journaliste, il est novateur en dictant ses textes par téléphone depuis le lieu de l’événement, dès 1939. Il écrit notamment dans Les Sports. Il est aussi le cofondateur en 1950 du journal spécialisé Le Moniteur automobile. Il est réputé aussi comme historien de l’automobile. Son histoire en deux volumes, Ainsi naquit l’automobile, publié en 1961, reçoit le Pemberton Memorial Trophy, attribué par la Guild of Motoring Writers regroupant les meilleurs journalistes britanniques et internationaux sur l’automobile. Il était le père de Jacky Ickx.

le Hardy de Beaulieu Philippe

Il sortit de la première rhétorique du Collège Saint-Michel en 1906. Il était escrimeur. Il remporta la médaille de bronze par équipe à l’épée aux Jeux olympiques de 1906 la médaille de bronze en individuel à l’épée aux Jeux de 1912 et une médaille d’argent par équipe à l’épée à ceux de 1920....

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Medaets Georges

Il sort du Collège Saint-Michel (6e latine) en 1907, après y avoir fait ses primaires. Admis comme ingénieur à l’ULB, il s’engage à l’armée en 1916. Il est aviateur pendant la Première Guerre mondiale et devient lieutenant. Retourné à la vie civile, il recommence à voler en 1924 et veut refaire le trajet de Thieffry en 1925. Le 9 mars 1926, avec Jean Verhaegen et Joseph Coppens, il décolle d’Evere à bord d’un avion Bréguet équipé d’un moteur Hispano de 450 ch. et baptisé le Reine Elisabeth. Ils rallient Léopoldville le 21 mars, après avoir parcouru 9.160 km en 47 heures de vol. Le voyage s’effectue via Belgrade, Athènes, le Caire, Atbara, Mongalla et Lisala. Il est le premier à réussir le vol aller et retour Bruxelles-Léopoldville. Il accomplit ce périple de 18.230 km en 100 heures et 26 minutes de vol, ce qui est salué, à l’époque, comme un grand exploit. Il est encore au combat en 1940. Après la Deuxième Guerre mondiale, il réside à Sao-Paulo au Brésil. Une rue de Woluwe-Saint-Pierre rappelle sa mémoire.

Misonne Jacques

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1910. Il fut un excellent cavalier qui participa aux Jeux Olympiques d'été de 1920, 1924 et 1928. En 1920, lui et son cheval Gaucho terminèrent 17e dans la compétition individuelle de concours complet, mais obtinrent la médaille de bronze par équipe. Ils participèrent également à l'épreuve...

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Moeremans d'Emaüs Roger

Il sortit du Collège Saint-Michel en 1908 après y avoir suivi le Cours scientifique supérieur, qu’il recommence l’année suivante. Il combattit en 1914-1918 comme aviateur-observateur. Cavalier, il décrocha la médaille de bronze avec son cheval Sweet Girl en concours complet par équipe aux Jeux olympiques d'Anvers en 1920. Lors des mêmes Jeux, il...

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Delmer André

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1934, avant de suivre le CSS dans le même collège. Devenu ingénieur civil des Mines UCL, après une incursion dans le secteur privé (charbonnage André-Dumont à Waterschei), il entre au corps des mines. Il est rattaché en 1945 au Service de Géologie de Belgique où il fera toute sa carrière jusqu’en 1981. Il en devient le directeur en 1966. Parallèlement, il enseigne à l’Université de Louvain et à l’Ecole industrielle supérieur Reine Astrid à Mons. Il mène des travaux scientifiques sur la géothermie en Hainaut, le stockage du gaz en Campine, la géologie des bassins houillers de Campine et de Hainaut et stimule la refonte de la Carte géologique de la Belgique. Il publie également des contributions à l’histoire de la géologie et rédige des dizaines de notices nécrologiques sur ses collègues. Il publie entre 1943 et 2013 des dizaines d’articles scientifiques. Secrétaire général de la Société de Géologie de Belgique de 1956 à 1969 et bibliothécaire, il en est le président de 1976-1977. Il devient membre de la Commission royale des monuments et sites (1983-1989) et membre correspondant (1983), puis membre (1992) et président de l’Académie royale de Belgique. Il y dirigera la Classe des Sciences. Il reçoit en 1978 le Prix Léopold von Buch de la Deutsche Geologische Gesellschaft, le ‘Nobel des géologues’. Il sera résistant pendant la guerre.

De Ruyt Franz

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1925. Il écrit à cette époque dans l’hebdomadaire officieux du collège La Jeunesse poèmes et articles. Il fait une candidature en philologie et lettres à Saint-Louis. Devenu docteur en philologie classique de l’UCL, il devient étruscologue, archéologue et philologue. Il est professeur à l’UCL de 1943 à 1975, mais enseigne aussi dans plusieurs universités étrangères. Il est élu à la classe des Lettres et des Sciences morales et politiques de l’Académie royale de Belgique, correspondant en décembre 1970, membre titulaire en décembre 1979 et devient directeur de la Classe en 1986. Il sera membre de plusieurs sociétés savantes étrangères. Auteur de nombreux ouvrages, articles et recensions, mais aussi de chroniques radio-diffusées et de conférences. Il siège au comité de rédaction de nombreuses revues savantes. Il sera président de l’AESM de 1962-1966.

de Schoutheete de Tervarent Guy

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1908. Il fait sa candidature en philosophie et lettres au Collège Notre-Dame de la Paix à Namur et obtient son doctorat en droit à l’Université catholique de Louvain où il accomplit, de plus, son service militaire à la Compagnie universitaire. Il s’engage comme volontaire dans le premier conflit mondial, ce qui lui vaut la croix de guerre et la médaille de l’Yser. Il sera diplomate dès 1915 et en poste à La Haye puis Tokyo et Pékin. Revenu en Europe, il est en poste à Berlin en 1933, en Hongrie en 1935, puis en Egypte de 1938 à 1946 et au Danemark de 1945 à 1952. Il terminera sa carrière comme envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire au Japon, entre 1954 et 1957. Il fut aussi un brillant historien de l’art et spécialiste de l’iconologie (décryptage approfondi du sens, parfois caché, des images du passé). Il publiera quelques ouvrages restés des références en la matière, tels La légende de sainte Ursule dans la littérature et l’art du Moyen Age (2 volumes publiés à Paris en 1931), Les énigmes de l’art (4 volumes publiés à Paris et Bruges entre 1938 et 1952) et Attributs et symboles dans l’art profane 1450-1600. Dictionnaire d’un langage perdu (3 volumes publiés à Genève entre 1958 et 1964). Elu correspondant à l’Académie royale de Belgique en 1956, il en devient titulaire en 1958 et est directeur de la classe des Beaux-Arts en 1964. Il y publie divers mémoires : De la méthode iconologique (1961), Présence de Virgile dans l’art (1967), Les animaux symboliques dans les bordures des tapisseries bruxelloises au XVIe siècle (1968). Par ailleurs, il est, dès 1934, membre de l’Académie royale d’archéologie de Belgique dont il sera président, de la Société pour le progrès des études philologiques et historiques et, dès 1958, de la commission de peinture ancienne des Musées royaux des beaux-arts.

Gochet Paul

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1950. Il devient licencié en philologie romane de l’ULB, puis en philosophie à la même université. Il devient, dès 1961, l’assistant du meilleur connaisseur belge de la philosophie anglaise, Philippe Devaux, professeur à l’Université de Liège. C’est sous sa direction qu’il rédige une thèse de doctorat intitulée « Esquisse d’une théorie nominaliste de la proposition », soutenue en 1968. Après avoir été nommé 1er Assistant et Maître de conférences en 1969, il devient chargé de cours en 1972, puis professeur ordinaire. Il restera, jusqu’à l’éméritat en 1997, titulaire de la chaire de logique et d’épistémologie à l’Université de Liège. Il sera l’un des acteurs du rapprochement entre philosophes analytiques, logiciens, linguistes et philologues. Il participe aux travaux du Centre National de Recherches de Logique dont il sera le secrétaire de 1971 à 1988. Il est co-directeur à l’Institut des Hautes Études de Belgique, secrétaire et président de la Société Belge de Philosophie, vice-président de la Commission de philosophie du FNRS. Il participe aux réunions de l’Académie Internationale de Philosophie des Sciences ainsi qu’à celles de la Société belge de Logique et de Philosophie des Sciences. Il écrira cinq livres et plus de cent articles. Il est élu membre de la Classe des Lettres de l’Académie le 6 décembre 2004.

Grosjean Paul

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1917. Il entra dans la compagnie de Jésus. Il étudiait les sciences humaines à Drongen lorsqu'il fut destiné (1919) par ses supérieurs à œuvrer chez les bollandistes. En 1921, Hippolyte Delehaye l'orienta vers l'hagiographie celtique et il se rendit à Oxford (Angleterre) pour commencer sa spécialisation...

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Lemaître Georges

Il suit le CSS au Collège Saint-Michel en 1910-1911, après avoir fait ses humanités au collège jésuite du Sacré-Cœur à Charleroi. Il est ensuite admis à l’école des mines de l’Université catholique de Louvain en 1911. En 1914, il s’engage dans le 5e corps des volontaires et participe à la bataille de l’Yser. Après quatre ans de guerre, décoré de la croix de guerre, il quitte l’armée en tant qu’adjudant et reprend ses cours de mathématiques et de sciences physiques à l’Université catholique de Louvain en 1919. Cette même année, il obtient son baccalauréat en philosophie thomiste et entame son doctorat avec La Vallée Poussin. Afin d’obtenir une bourse de voyage, il rédige en 1922 un mémoire sur La Physique d’Einstein, lui permettant de remporter la distinction. Il écrit son premier article scientifique en août 1923. Il est admis cette même année à l’université de Cambridge comme étudiant-chercheur. Il passe l’année suivante au Harvard College Observatory de Cambridge (États-Unis), puis au Massachusetts Institute of Technology où il travaille sur plusieurs sujets : la relativité générale, l’étude des étoiles variables et une théorie d’Eddington tentant de relier l’électromagnétisme à la gravitation. En 1926, il soutient sa thèse sur le calcul du champ gravitationnel d’une sphère fluide de densité homogène. Il revient comme enseignant à la section francophone de UCL. Il fait ensuite de nombreux voyages aux États-Unis, rencontrant plusieurs fois Albert Einstein à Pasadena. Il est invité dans de nombreuses universités prestigieuses et gagne une réputation dans le grand public. En 1934, il reçoit la médaille Mendel de l’université Villanova, réservée aux scientifiques catholiques de haut niveau, et la même année, le prix Francqui. Sa “théorie de l’atome primitif”, visant à expliquer l’origine de l’univers, constitue le fondement de sa théorie du Big Bang. Il la présentera dans une article de la Revue des Questions scientifiques. Parallèlement, il entre au séminaire (maison Saint-Rombaut de Malines) en 1920 pour être ordonné prêtre en 1923. Il entre dans la Fraternité sacerdotale des amis de Jésus à partir de 1922. Il réussira par la suite à concilier ses vocations scientifiques et religieuses, prônant, en particulier, une interprétation symbolique et non pas littérale de la Genèse. À partir de 1926, il est l’aumônier d’une maison d’étudiants chinois. Il est nommé chanoine honoraire en 1935. En 1960, il est nommé prélat domestique par Jean XXIII ainsi que président de l’Académie pontificale des sciences, dont il essaie de préserver la relative autonomie, au moins vis-à-vis de la Curie romaine.

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