About: Xavier Lippens

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Van Esbroeck Guillaume

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1916. Il devint ingénieur civil des Mines de l’ULB, puis géologue diplômé de l’université Columbia. Après son service militaire comme lieutenant de réserve dans l’artillerie, il passa quelques années dans le secteur privé (1925-1931). Devenu professeur à l’université de Gand en 1931, il y donna plusieurs cours jusqu’à son admission à l’éméritat en 1959 suite à un accident de la route. Il entreprit en 1937 un grand voyage d’études dans les mines du Congo, de Rhodésie, d’Afrique du sud, d’Angola et d’Ouganda. Il fut également expert pour la défense au procès de la catastrophe minière du Bois du Cazier. Il fut le premier doyen de la faculté des sciences appliquées à Gand et membre du CA de cette université. Il fut aussi président de la Forminière, compagnie d’exploitation forestière et minière au Congo. Il était membre de nombreuses sociétés scientifiques. Par ailleurs, passionné par beaucoup de sujets littéraires, linguistiques et scientifiques, il était intéressé par l’origine et la structure de la gamme basée sur les quintes justes (gamme pythagorique). Il conçut en 1939 un orgue expérimental, appelé ‘orthoclavier’, comportant 53 demi-tons, fabriqué par le facteur de Duffel Jos. Stevens, qui se trouve au Conservatoire de musique de Bruxelles. En 1942-1944, grâce à une bourse du FNRS, il put à l’université de Liège mener grâce à cet instrument une étude sur les hauteurs de sonorités utilisées dans les gammes et les performances musicales. Il écrivit en 1972 un livre, Pleine lumière sur l’imposture de Piltdown, dans lequel il innocente tant Charles Dawson que Teilhard de Chardin de la supercherie qui consista à faire prendre comme authentique le crâne du plus vieil homme du monde, chaînon manquant entre le singe et l’homme, soi-disant découvert en 1912. Il était le père de Michel Van Esbroeck.

Van Esbroeck Michel

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1952. En octobre 1953, il entre au noviciat jésuite d’Arlon. Il entame alors un parcours classique qui le voit diplômé en philologie classique. C’est en 1962, alors qu’il enseigne au Collège Saint-Michel, qu’il entre pour la première fois dans la bibliothèque des Bollandistes et se plonge dans les études hagiographiques et patristiques. Cette année-là, il est autorisé à suivre, à l’UCL, comme auditeur libre, des cours d’arménien et de géorgien. Il prend alors conscience de la complexité des problèmes concernant la littérature hagiographique : le grec, le latin, l’arménien et le géorgien ne peuvent suffire à maîtriser ces questions. Il faut nécessairement étudier l’arabe et le syriaque, le copte, le slavon et le ge’ez. Il part donc pour Beyrouth en 1963, pour étudier l’arabe et le syriaque à l’université Saint-Joseph (en réalité au Centre d’études arabes des jésuites à Bikfaya) et apprendra les autres langues, plus l’hébreu, par lui-même. Devenu docteur en histoire et philologie orientale grâce à une thèse consacrée aux plus anciens homiliaires géorgiens, il est officiellement reçu dans la Société des Bollandistes en 1975. Il part à la recherche de documents anciens notamment en URSS en 1976 où il passe quatre mois, visitant les bibliothèques de Moscou, Leningrad, Tbilissi (Géorgie) et Erevan (Arménie) où il établit de nombreux contacts avec les Académies de sciences. Il en rapporte 150 paquets de livres et revues et quelque 7.000 photos de manuscrits. À l’Institut pontifical oriental de Rome, il enseigne l’histoire de l’Église et les langues arménienne et géorgienne (1979-1990). Il enseigne ces mêmes langues orientales à l’Institut catholique de Paris (1984-1986). À l’université de Munich, il dispense des cours de philologie orientale chrétienne (1987-1998). Servi par une mémoire prodigieuse, il est seul à pouvoir opérer certains rapprochements totalement inattendus, à déceler des filiations de textes et des influences qui auraient échappé à tout autre érudit. Le nombre de ses publications est impressionnant : 10 livres, 235 articles, au moins 177 articles d’encyclopédies et plus de 200 comptes rendus.

Verschuren Jacques

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1943. Il sera résistant, puis officier de réserve. En 1950, il obtient la licence en sciences en zoologie de l’UCL, puis, en 1955, son doctorat en biologie et en zoologie dans la même université. De 1948 à 1991, travaille comme zoologiste pour l’Institut royal des sciences naturelles de Belgique. Ses recherches comprennent des études en laboratoire et sur le terrain, des conseils à diverses organisations nationales et internationales, une collaboration étroite avec les autorités des “nouveaux” États et l’étude de nombreuses zones protégées et non protégées en vue de la création de nouveaux parcs nationaux, principalement en Afrique. Il promeut la création de quatre parcs nationaux au Zaïre, dont ceux de la Salonga et de la Maiko. Il contribue à sauver le parc national des Virunga de la destruction pendant la crise du Congo. Il soutient des mesures de conservation pour le rhinocéros blanc, le gorille de montagne et le rhinocéros de Java. Spéléologue-pionnier, il bague 1500 chauves-souris. De 1957 à 1962, il est biologiste en chef dans le parc national Albert. En 1962, il est nommé au programme de recherche du Serengeti au Tanganyika, qu’il dirige jusqu’en 1964 et où il supervise l’observation scientifique de la migration des animaux à sabots et sa relation avec leurs habitudes alimentaires. De 1969 à 1975, il est directeur général de l’Institut national de la conservation de la nature (INCN) et de l’Institut des parcs nationaux du Congo. En 1976, il fonde l’Institut national pour l’environnement et la conservation de la nature (INECN) au Burundi. De 1978 à 1979, il conseille le gouvernement du Liberia sur la création de nouveaux parcs nationaux en tant que représentant du WWF et de l’UICN. En 1957, il décrit la sous-espèce Hipposideros beatus maximus du nez à feuilles rondes du Benito, que l’on trouve au Soudan, en République centrafricaine et en RDC. En 1970, il est l’un des premiers lauréats de la médaille d’or du WWF pour la conservation de la nature. Il est également titulaire de l’Ordre de l’Arche d’or. En 1977, on nomme en son honneur un rat des marécages (Praomys verschureni) dont il avait recueilli le spécimen-type en 1959. Il publie plusieurs livres sur son travail en Afrique, dont Mourir pour les Eléphants (1970). En 2001 paraît son autobiographie Ma vie, sauver la nature. Il est conférencier à Exploration du Monde.

Wannyn Robert

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1924. Il est à partir de 1931 responsable du personnel indigène pour la Compagnie sucrière congolaise. Il effectue ainsi de nombreuses visites dans les villages du Bas-Congo où il interroge les anciens, consignant ainsi de nombreux témoignages oraux sur les coutumes du pays, dont des proverbes, mais récoltant aussi des objets. Il devient ethnologue de terrain, ce qui ne l’empêche pas d’être admis dans la Société royale belge d’Anthropologie et de Préhistoire. Entre 1931 et 1941, il collectionne une série d’objets provenant de plusieurs tribus Kongo. En étudiant l’art du travail des métaux chez les Bakongo, il remarque que tous les articles en cuivre, laiton, fer et autres alliages métalliques sont d’inspiration chrétienne. Il s’engage comme volontaire dans la Force publique pendant la guerre, puis après celle-ci poursuit une carrière commerciale. Après sa retraite en 1960, il continue ses recherches. Il est l’auteur d’une publication sur les peuplades du Congo, L’art ancien du métal au bas-Congo Sa sœur Jeanne (1908-1995) publiera en 1983 ses écrits posthumes, Les proverbes anciens du Bas-Congo (petit recueil de proverbes anciens du Bas-Congo, notés en 1936 phonétiquement en kikongo du sud, avec traduction, commentaire et découverte du sens. Certains adages sont accompagnés de dessins).

Bastin Robert

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1933. Ses premiers pas dans le scoutisme (totem Cigogne ingénue), il les fait en 1929 aux Ardents de Saint-Michel en même temps que son camarade de classe François Thibaut de Maisières (totem Crevette énigmatique). En 1933, il rejoint les Oblats de Marie Immaculée et, le 2 juillet 1939, il est ordonné prêtre au scolasticat de Velaines par le cardinal Villeneuve, archevêque de Québec et grand protecteur des scouts canadiens. Aumônier du district de Tournai durant la Seconde Guerre mondiale – il le restera jusqu’en mars 1953 –, il veillera également, à partir de 1944, aux destinées religieuses du clan des Cheoncq Clotiers, qui rassemblait les cheftaines de la région. Il sera aumônier fédéral du louvetisme en 1946, fonction qu’il abandonne à la fin de 1957, appelé comme professeur de littérature française à l’université d’Ottawa. Il deviendra aussi supérieur des Oblats de Marie Immaculée en Belgique. On lui doit de très nombreuses publications sur le scoutisme, telles : Petite Histoire de Baden-Powell, Lord Robert Baden-Powell of Gilwell, Citoyen du Monde, Baden-Powell, le Maître de l’Aventure, Le petit Pauvre d’Assise, Paul, Routier de Christ, Notre beau Livre d’Images : Assise.

Brifaut Henry

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1925. Il entre chez les Lonescouts en 1922 et y reste jusqu’en 1928. En 1927, Sanglier des Frontières fonde les Ardents de Saint-Michel dont il sera le chef de troupe jusqu’en 1933. En 1929, il devient chef de district de la branche scoute du groupe des collèges de Bruxelles. Devenu D.C.C., en octobre 1031, il est nommé commissaire à la formation des chefs de la F.S.C., poste qu’il tient jusqu’en 1934. En 1932, il fonde une unité à Brûly, près de Couvin. En janvier 1936, il fait partie de l’équipe Formation de Pierre Cambier comme D.C.C. pour le routisme. Il est breveté des trois branches et du camp-école de route de Gilwell. Il sera cofondateur et premier chef de la meute royale de Laeken (et Akela du futur roi Baudouin) en septembre 1939 et chef de clan de la 2e Extension, clan pour handicapés, jusqu’en 1942. Adjoint du commissaire Léon Van der Beken, il le remplace momentanément au poste de commissaire fédéral de la F.S.C. lors de son emprisonnement au cours de la guerre, jusqu’à la nomination de Paul Mesureur dont il sera également l’adjoint. Il occupe la fonction de chef de camp du camp-école de la Fresnaye de 1938 à 1958 avec René Weverbergh. Il est l’auteur de diverses publications scoutes. Pendant la guerre, il est résistant, membre du Groupe G. Puis, il est volontaire de guerre. A l’âge de 61 ans, il relève le pari de faire renaître de ses ruines le château de Callian dans le Var dans lequel il s’est retiré. Laissant s’exprimer l’artiste qui sommeille en lui, il rend à l’édifice son allure prestigieuse et le décore de plus de 500 œuvres, sorties droit de son imaginaire. C’est qu’il aura été sculpteur tout au long de sa vie, notamment de totems scouts.

Demain Roger

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1928. Girafe sympathique est avec Henri Brifaut un des fondateurs de la première troupe des Ardents de Saint-Michel en 1928. Deux ans plus tard, il fonde la 2e troupe (dont il devient l‘assistant) avec Roger de Menten de Horne comme chef de troupe. A partir de...

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Morel de Westgaver Georges

Il sort du Collège Saint-Michel (2e latine) en 1925. Il accomplit des études d’ingénieur civil et de philosophie à l’UCL. Routier à la 42e St-Henry, Bouc bafouilleur est assistant de son aumônier en 1935. Ordonné prêtre en mai 1937, il devient professeur à l’Institut Saint-Louis en 1937. Fin 1937, il est adjoint de l’aumônier d’unité de la 42e; il en sera l’aumônier en 1947. Collaborateur occasionnel du Boy-Scout Belge dans les années 1935-1940, il devient membre de l’équipe de rédaction après la guerre et rédacteur en chef de 1951 à 1954. Il participe à l’élaboration des ouvrages techniques Pistes et aux fiches techniques de la F.S.C. de 1953 à 1963. Comme aumônier fédéral scout de 1962 à 1976, il contribue au lancement de la pédagogie Eclaireurs-Pionniers. En 1976, il quitte l’animation fédérale, mais reste actif au niveau local et prend en charge le service de documentation de la F.S.C. On lui doit un livre sur l’histoire de la FSC : Notre histoire… ou 75 ans de scoutisme FSC-SBPB. Essai historique.

Rézette Philippe

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1983 et accomplit dans la foulée son CSS. Au collège, il fait partie des petits chantres et de la croisade eucharistique. Il entame des études d’ingénieur civil. Musicien, grimpeur, il est chef scout à la 35e FSC des Ardents de Saint-Michel, avec le totem de Grillon. Chef de troupe de la troisième, il réunit en 1987 les seconde et troisième troupes pour un grand camp mémorable dans le Vercors. Au sortir du camp, les deux troupes sont divisées en la troisième (qui reste) et la cinquième nouvellement créée. Il est censé prendre les rênes de cette dernière, mais décède quelques jours après ce camp où il avait gagné l’admiration de tous. En 1989 est organisé le premier ‘Challenge Grillon’ qui mélange sizaines et patrouilles le temps d’une grande course d’orientation.

Weverbergh René

Il sort du Collège Saint-Michel (Ière moderne) en 1913. Aigle au regard perçant fait ses premiers pas dans le scoutisme en 1913 sous la houlette de l’abbé Jules Petit. En 1913, il est chef de la 19e troupe de Bruxelles. En juillet 1914, il lance une revue scoute catholique, Le Boy-scout, mais qui est rapidement interrompue suite au conflit. Patriote convaincu, il rejoint peu après l’armée belge comme volontaire de guerre. Pendant la guerre, il tente de maintenir les contacts avec les scouts sur le front. En décembre 1918, il devient le premier chef de la troupe de l’Institut Saint-Boniface à Ixelles. Le 21 juin 1919, il est nommé commissaire de district de la Section des collèges archiépiscopaux (S.C.A.). Lors du lancement du routisme en Belgique, il fonde le Clan des routiers de l’Institut Saint-Boniface en 1923 et en sera le chef pendant seize ans. De 1922 à 1924, outre ses fonctions scoutes, il est secrétaire de l’Union des patronages de Bruxelles et il est représentant du scoutisme dans l’Union en 1924. En 1927, il est également secrétaire général des Eclaireurs catholiques du Congo Belge. Déjà commissaire du district des collèges de Bruxelles, il devient, le 28 avril 1928, commissaire du district de Bruxelles (dans son ensemble) jusqu’en 1932. En 1931, il est en outre adjoint du commissaire provincial du Brabant. Il participe au camp-école routier des Croisettes en 1927 où il acquiert son Woodbadge routier. Suite à son expansion la F.S.C. lance, en 1937, une entreprise importante pour la formation de ses cadres : l’aménagement d’un terrain de camp-école permanent à la Fresnaye, près de Tourneppe. A partir du 7 mai 1939, et pendant 20 ans, il en sera le permanent avec Henry Brifaut comme chef de camp. Il est le chef d’unité de la 33e unité Saint-Boniface jusqu’en 1951. Il sera le fondateur et le directeur de la revue Le Boy-Scout (1919), ainsi que le premier rédacteur de la revue Le Boy-Scout Belge (1927). En dehors de ses fonctions scoutes, il est le fondateur de la Librairie coloniale, éditeur spécialiste des ouvrages coloniaux et scouts, et homme à tout faire, puis journaliste et rédacteur au XXe siècle. Le 8 mars 1935, en tant que reporter du XXe siècle, il participe à la seconde liaison aérienne Belgique-Congo, un voyage au terme duquel il publiera l’ouvrage 18.000 kilomètres en avion.

Bernard Henri

Il sort du Collège Saint-Michel (en 4e latine) en 1914. Il finit ses humanités à l’Institut Saint-Louis, tout en étant distributeur du journal clandestin La Libre Belgique. Il débute une carrière militaire, puis il entre à l’ERM à la section ‘artillerie et génie’. Il poursuit sa carrière, notamment en devenant chargé de cours de Géographie à l’École de Guerre, puis en développant la position Koningshooikt-Wavre sur laquelle l’armée livrerait bataille avec ses alliés en cas d’invasion allemande. La guerre terminée pour les forces belges, avec Georges Leclercq, fonctionnaire au ministère de la Justice, et avec André Cauvin, avocat et cinéaste, il fonde le service de renseignement Luc et l’étend au point qu’il comptera plus de mille membres fin décembre 1941, répartis dans toute la Belgique. En avril 1942, il devient chef de la 2e section du ministère de la Défense nationale. Elle s’occupe de la résistance armée en Belgique et travaille en étroite collaboration avec le Special Operations Executive (SOE). Il est encore chef d’état-major de la Mission militaire belge auprès du Commandement supérieur interallié (SHAEF), puis chef d’état-major de la 1ère brigade Libération. En 1946, il est désigné comme chargé de cours à l’École royale militaire pour y enseigner l’art militaire, la tactique générale, l’histoire militaire et la géographie. Il finit sa carrière comme colonel et est fait major ARA. Il redevient professeur à l’ERM, mais à titre de civil jusqu’à sa retraite. Il écrira de nombreux livres traitant de géopolitique, d’histoire militaire et de la résistance. Il est fait Commander of the British Empire. Il sera fait baron par le roi en 1986.

de Crayencour (Cleenewerck -) Georges

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1940. Il est volontaire de Guerre à la Brigade Piron (Artillery Rgt). Il fait carrière dans l’armée qu’il finit comme capitaine-commandant. Il est surtout connu comme dessinateur et héraldiste, devenant le secrétaire général du Service de Centralisation des Etudes généalogiques et démographiques de Belgique (SCGD). Neveu de Marguerite Yourcenar, il aide celle-ci pour sa trilogie sur sa famille en fournissant des informations généalogiques. Son Dictionnaire héraldique (1974), orné de dessins de sa main, est un guide pratique dans cette matière, plusieurs fois réédité.

Deleu Jacques

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1934, puis fait le CSS en 1934-1935. Officier d’active, durant la campagne des 18 jours, il est aux avant-postes à la tête du 1er Régiment Cycliste et parvient, en infligeant des pertes à l’ennemi, à faire des prisonniers. Il est emmené en captivité pendant sept mois....

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de Selliers de Moranville Frédéric

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1920, puis fit son CSS l’année suivante. Fils de Carlos et petit-fils d’Antonin tous deux anciens élèves du vieux Saint-Michel et lieutenants-généraux, il entra à l’Ecole royale militaire et devint ingénieur AIA. Officier belge, il fut l’adjoint du général Delvoie. Entré dans la résistance, il fut fondateur du service Benoît, jusqu’à son départ pour Lisbonne en mars 1941. Il fut ensuite commandant de l’escadron d’autos blindées de la Brigade Piron et fut blessé le 28 septembre 1944. Il obtint la croix de guerre 1940 et fut fait Member of the British Empire. Après la guerre, il fut professeur à l’Ecole de Guerre. Il termina sa carrière comme lieutenant général. Il ne fut pas reconnu comme ARA.

de Woelmont Frédéric

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1910. Il entre à l’Ecole militaire en 1911. Il devient lieutenant aviateur observateur en 1915. Il est à la 6e escadrille en août 1916. Il dirige la 10e escadrille le 1er octobre 1918. Il obtient la croix de guerre. En 1940, il est colonel aviateur et combat en commandant le 2e régiment aéronautique. Il finit sa carrière d’aviateur comme général major. Il sera encore Aide de camp de SM le Roi. Il sera administrateur des Vieilles Tiges belges.

Donnet Michel (dit Mike)

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1936. Il fait son CSS l’année suivante. Il est ensuite mobilisé comme sergent pilote à la 9e escadrille du Ve groupe du 1er régiment aéronautique, fait la campagne des 18 Jours, est fait prisonnier de guerre du 1er juin 1940 au 10 janvier 1941, puis est libéré. Avec son compagnon de promotion Léon Divoy, il découvre un avion – saboté – au château de Terblock, près de Hoeilaart, occupé par les Allemands. En trois mois, ils remettent en état ce Stampe SV-4b au nez et à la barbe de l’occupant, avant de s’envoler dans la nuit du 4 au 5 juillet 1941 pour rallier Thorpe-le-Soken, dans le comté d’Essex (sud-est de l’Angleterre) en plus de deux heures de vol mouvementé. Le 24 juillet 1941, il est intégré à la RAF où il effectue 375 missions et obtient quatre victoires aériennes durant le conflit. En 1942, il commande le No. 64 Squadron RAF. En 1944, il obtient le grade de Wing Commander et commande la 350e escadrille de mars à octobre 1944. Il obtient la Distinguished Flying Cross (DFC). Après la guerre, il travaille à la réorganisation de l’aviation belge et occupe plusieurs postes au sein de l’Organisation du Traité de l’Atlantique nord dont la présidence du comité de direction du projet de système OTAN de défense aérienne intégrée. En 1963, il est nommé général adjoint au chef d’état-major général des Forces armées belges. Il devient attaché militaire de Belgique à l’ambassade belge au Royaume-Uni. Lorsqu’il quitte le service actif dans l’armée belge en juillet 1975, représentant la Belgique au sein du Comité militaire de l’OTAN depuis 1972, il est lieutenant-général et compte plus de 5 000 heures de vol. Le roi le fait baron. On lui doit plusieurs livres parmi lesquels J’ai volé la liberté, 1940-1945 et Les aviateurs belges dans la Royal Air Force.

Rucquoi Fernand

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1920 et accomplit dans la foulée son CSS. Entré à l’ERM, il devient ingénieur civil AIA et ingénieur civil d'aéronautique de Paris (Sup Aéro). En 1931, il est élève-pilote de la 65e promotion. Le 1er octobre 1932, il obtient son brevet militaire. En tant que capitaine...

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Thibaut de Maisières Gilbert

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1931, avant de suivre deux fois le CSS de 1931 à 1933. Il fit la campagne des 18 Jours comme lieutenant à la 3e compagnie du 2e Grenadiers. Il fut prisonnier de guerre de 1940 à 1945 et tenta plusieurs fois en vain de s’évader. Il en a tiré un livre de souvenirs narrant ses aventures Tourisme clandestin. Après la guerre, il poursuivit sa carrière et devint général-major, dirigeant notamment le 1er régiment de Guides et assumant la fonction de Chef de la Maison des Princes de Liège.

Présentation de Make it Pop

L’AESM se désire soucieuse de donner un petit coup de pouce à la société Make it Pop, créée par cinq anciens, qui ont apporté leur aide lors de nos dernières grandes retrouvailles. Make it Pop est une SPRL fondée en 2012 par cinq anciens du Collège Saint-Michel dont les activités sont la technique, la supervision et...
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