Verschuren Jacques

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1943. Il sera résistant, puis officier de réserve. En 1950, il obtient la licence en sciences en zoologie de l’UCL, puis, en 1955, son doctorat en biologie et en zoologie dans la même université. De 1948 à 1991, travaille comme zoologiste pour l’Institut royal des sciences naturelles de Belgique. Ses recherches comprennent des études en laboratoire et sur le terrain, des conseils à diverses organisations nationales et internationales, une collaboration étroite avec les autorités des “nouveaux” États et l’étude de nombreuses zones protégées et non protégées en vue de la création de nouveaux parcs nationaux, principalement en Afrique. Il promeut la création de quatre parcs nationaux au Zaïre, dont ceux de la Salonga et de la Maiko. Il contribue à sauver le parc national des Virunga de la destruction pendant la crise du Congo. Il soutient des mesures de conservation pour le rhinocéros blanc, le gorille de montagne et le rhinocéros de Java. Spéléologue-pionnier, il bague 1500 chauves-souris. De 1957 à 1962, il est biologiste en chef dans le parc national Albert. En 1962, il est nommé au programme de recherche du Serengeti au Tanganyika, qu’il dirige jusqu’en 1964 et où il supervise l’observation scientifique de la migration des animaux à sabots et sa relation avec leurs habitudes alimentaires. De 1969 à 1975, il est directeur général de l’Institut national de la conservation de la nature (INCN) et de l’Institut des parcs nationaux du Congo. En 1976, il fonde l’Institut national pour l’environnement et la conservation de la nature (INECN) au Burundi. De 1978 à 1979, il conseille le gouvernement du Liberia sur la création de nouveaux parcs nationaux en tant que représentant du WWF et de l’UICN. En 1957, il décrit la sous-espèce Hipposideros beatus maximus du nez à feuilles rondes du Benito, que l’on trouve au Soudan, en République centrafricaine et en RDC. En 1970, il est l’un des premiers lauréats de la médaille d’or du WWF pour la conservation de la nature. Il est également titulaire de l’Ordre de l’Arche d’or. En 1977, on nomme en son honneur un rat des marécages (Praomys verschureni) dont il avait recueilli le spécimen-type en 1959. Il publie plusieurs livres sur son travail en Afrique, dont Mourir pour les Eléphants (1970). En 2001 paraît son autobiographie Ma vie, sauver la nature. Il est conférencier à Exploration du Monde.

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