Il sort du Collège Saint-Michel (3e latine) en 1931, après y avoir été inscrit en août 1924 en 2e primaire et y avoir redoublé sa 3e latine. Il avait fui la Russie en 1917 avec ses parents qui morts en Pologne en 1919, puis avait été confié en 1922 à une famille d’accueil à Bruxelles, les Fricero. Il fut interne les deux dernières années au moins. Il rejoint le collège Cardinal Mercier à Braine-l’Alleud en 1931 où il finit sa scolarité en humanités. Il entre en octobre 1933 aux Beaux-Arts de Bruxelles où il suit les cours de dessin antique avec Henri van Haelen. Il s’inscrit aussi à l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Gilles où il suit les cours d’architecture de Charles Malcause. Dans cette même académie, il suit dès 1934-35 les cours de décoration en compagnie de Georges de Vlamynck qu’il assiste par la suite pour la réalisation de peintures murales du pavillon de l’agriculture de l’Exposition universelle de Bruxelles de 1935. Puis, il voyage à travers l’Europe : France, Espagne et Italie, avant de s’engager en septembre 1939 dans la Légion étrangère. Il est mobilisé d’abord en Algérie, puis en Tunisie et est démobilisé en novembre 1940. La carrière de peintre de Nicolas de Staël s’étale sur quinze ans – de 1940 à 1955, à travers plus d’un millier d’œuvres, influencées par Cézanne, Matisse, Van Gogh, Braque, Soutine et les fauves, mais aussi par les maîtres néerlandais Rembrandt, Vermeer et Seghers. Il meurt à 41 ans en se jetant de la terrasse de l’immeuble où il avait son atelier à Antibes.
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Waucquez Maurice
Il sort du Collège Saint-Michel (Ière moderne) en 1914. Négociant en textile, son père possédait des chevaux et montait tous les jours, d’où une passion pour les chevaux qu’il gardera toute sa vie. Il n’avait pas encore 18 ans lorsque la Grande Guerre de 1914 éclata. Avec la bénédiction de son père, il s’engagea comme volontaire dans l’unité de cavalerie des Guides, emportant son sens artistique qui lui fit dessiner de nombreux croquis hélas perdus. Le moment venu, il prit la direction de l’entreprise paternelle, la S.A. Jules Waucquez & Cie, rue des Tanneurs à Bruxelles. Le soir, après le travail, il s’enfermait dans son atelier et laissait libre cours à son inspiration. Comme sculpteur, il travailla le bois, le bronze, la pierre et le marbre. Auteur aussi bien de sculptures classiques que stylisées, il fut sensible à l’art déco. L’art équestre continua à le passionner et à l’inspirer. Au total, il réalisa un grand nombre de sculptures équestres et distribua de nombreux plâtres et bronzes au cours de sa vie. Il pratiqua lui-même aussi la fonte de bronze. Il exposa au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles en 1947, au “Salon d’Art” de Woluwe-Saint-Pierre dans les années 1950. Parmi ses œuvres plus monumentales, citons la statue équestre du roi Albert Ier, grandeur nature, exposée au musée de l’Armée. Sont visibles dans l’espace public le Monument aux artilleurs (inauguré en 1934 au square Princesse Jean de Mérode à Etterbeek), le Monument à la Cavalerie et aux Blindés (inauguré en 1961 au square Léopold II à Woluwe-Saint-Pierre) ou le Monument au 2ème régiment des Guides (à Zelzate). Il est l’auteur de la plaque commémorative offerte par ses anciens élèves au père Deharveng en 1927 à l’occasion de ses 25 ans de rhétorique.
Willems (dit Bara) Guy
Il sort du Collège Saint-Michel (5e latine) en 1937 (peut-être en 4e en 1938) après y être entré en 9e primaire en 1932 avant de finir ses humanités à l’institut Saint-Boniface. Puis, il entre à l’université de Louvain pour y suivre des cours d’archéologie, qu’il abandonne pendant la guerre. Il fréquente alors l’académie des Beaux-arts de Bruxelles. En 1945, il fonde l’hebdomadaire humoristique Le Faune. De 1946 à 1949, il travaille pour la publicité. En 1948, il publie ses premiers dessins, des caricatures, pour La Dernière Heure avant de devenir en 1949 rédacteur en chef du journal d’actualité Vivre. En 1950, il s’installe à Paris et prend pour pseudonyme Barabas, bientôt raccourci en Bara. En 1954, il crée Max l’explorateur. Ces plus de 9.000 strips humoristiques et muets seront publiés dans des quotidiens de plus de 40 pays, comme France-Soir, Le Soir (de 1956 à 1996), Het Laatste Nieuws, Cork Observer, etc. En 1960, il crée pour le périodique publicitaire Les Histoires de Bonux-Boy, la bande dessinée Kéké le Perroquet (1960-1961), reprise ensuite dans Spirou (1963-1968). Il collabore pendant plusieurs années au journal belge le Pourquoi Pas ? fournissant dessins d’actualité, politiques et caricatures. Il passe ensuite au Journal de Tintin, dans lequel il publie Éphémère et Rabudol (1968-1974), des gags de Max l’explorateur (1968-1973), puis Les Cro-Magnons (1973-1976). De 1971 à 1973, il dirige le magazine d’humour dans le domaine médical, L’Œuf. Il crée ensuite une série d’autres personnages qui paraissent dans différents journaux : Philibert, Chéris de l’Olympe, Sigi le Franc, Parmezan, Lamybidas et Dugazon. De 1982 à 1993, Tintin publie des gags des Cro-Magnons, mais dans cette décennie, il se consacre de plus en plus à la peinture.
Martou François
Il sort du Collège Saint-Michel en 5e latine en 1956. Il devient candidat en philosophie et en droit de Saint-Louis et en philosophie de l’UCL, puis licencié en sciences économiques à la même université (1967), puis docteur (1972). Il suivra ensuite le International Teachers Program de la Harvard Business School. Il sera par la suite assistant à l’UCL, professeur au département de sciences économiques (1973), directeur de la Faculté ouverte de politique économique et sociale (FOPES) de 1973 à 1986, enfin professeur ordinaire (1993) à l’UCL. Très engagé politiquement, il fait partie des cadres de Rénovation wallonne (1967-1978). Il est membre d’Objectif 72 Bruxelles-Wallonie, et du groupe Bastin-Yerna, auteur d’un programme progressiste pour la Wallonie Quelle Wallonie ? Quel socialisme ? publié en 1971. Il devient président du Mouvement ouvrier chrétien de Bruxelles en 1974, puis du Mouvement ouvrier chrétien national (Bruxelles et Wallonie) en 1988 et le demeure jusqu’en 2006. Proche du Front démocratique des francophones et du Rassemblement wallon jusqu’au début des années 1980, il plaide en octobre 1979 devant Wallonie libre, lors d’un congrès réuni à Bruxelles, pour ce que l’on appelle le ‘Wallobrux’ soit une entité territoriale comprenant la Wallonie, les 19 communes bruxelloises sauf la fraction du territoire bruxellois fonctionnellement liée au rôle de capitale de la Belgique. Il prend régulièrement position en faveur d’un rassemblement des progressistes au point de se présenter en juin 2007 sur une liste socialiste (pour le sénat). Il entre en 1969 au comité de direction de La Revue Nouvelle, où il signe de nombreux articles de son nom ou de ceux de Frédéric Moutard et de Trencavel. Il est administrateur chez Dexia Banque.
Royer Robert
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1924 avec la médaille d’or. Il devient ingénieur et actuaire. Il fait de la résistance. Il devient après la guerre un des directeurs de la CGER (1947). Il s’intéresse ainsi aux problèmes sociaux, étudie le système de pensions en vigueur depuis 1925 et publie, notamment, des Considérations...
Van der Biest Jacques
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1947. Il devient ingénieur civil de l’ULB avant de s’engager dans la prêtrise. Ordonné prêtre en 1954, il est nommé vicaire à la paroisse Saints-Jean-et-Etienne-aux-Minimes quelques mois plus tard. Il deviendra très vite le curé des Marolles, personnage haut en couleurs, au franc parler légendaire. En 1969, aux côtés des habitants, il prend une part active à la première « bataille de la Marolle ». Durant des mois, la population s’oppose durement à l’extension du palais de Justice, qui implique l’expulsion de 1.200 personnes. Pour la première fois, les autorités cèdent, le projet est abandonné. Cet épisode marque un tournant dans la prise de conscience de nombreux Bruxellois de la nécessité d’organiser la résistance urbaine à des projets mal conçus. Désormais, les défenseurs de la ville, qui mettaient surtout en avant la protection du patrimoine ancien, vont insister sur le droit des habitants et leurs revendications politiques et sociales. De nombreux comités de quartiers faisant leur apparition à l’époque, il participe alors à la naissance du « Comité général d’action des Marolles », dissous en 2017, puis en compagnie de Maurice Culot, René Schoonbrodt et Philippe de Keyser, à la création de l’Atelier de recherche et d’action urbaines (ARAU). Au long de son mandat, il assiste aux profonds changements de la population des Marolles dont le quartier se gentrifie. La population ancienne quitte le centre-ville et est remplacée durant les dernières décennies du XXe siècle par d’autres types de familles, puis par des demandeurs d’asiles et des sans-papiers à qui il permet d’occuper son église et qu’il soutient durant leurs grèves de la faim. Désireux d’ouvrir son église à la société, il accepte qu’elle serve de cadre à de nombreuses manifestations culturelles musicales, dont le Festival International de l’église des Minimes qu’il crée en 1986. Il fut aussi aumônier fédéral de la Route en 1970-1972.
Cercle littéraire
e-Horizons « Spécial Elections 2019 »
Du train partant d’Aywaille chargé de charbon… à l’or de Saturne
Aussi loin que je me souvienne de ces années sur les bancs en bois du Collège (j’y suis entré en 4e primaire en 1973), j’ai toujours été fasciné par l’histoire. Enfin, plutôt par les histoires. Là où bon nombre de mes petits camarades se passionnaient alors pour leur collection de chinoises (les billes), pour le...
Une nouvelle initiative lancée par nos Anciens
People
Félicitations aux jeunes mariés !
Tanguy Mezzano (ads 2000) et Mademoiselle Karolina Grudzien, le 7 novembre 2015 à Ittre.
Amaury Arnould (ads 2007) et Mademoiselle Charlotte Mortiaux, le 21 mai 2016
Ils nous ont quittés :
[gallery type="rectangular" link="file" size="medium" ids="4791,4793,4794,4795,4796,4923"]Léopold HECHT (ads 2014), le 23 mars 2016, victime du lâche attentat perpétré dans la station de métro Maelbeek.
Willy DEWEERT...
Photos rhétos 2016
Théâtre St-Michel
Entretien avec Pascal Mannaerts
Jean Racine n’est pas mort
Trois nouvelles initiatives lancées par nos Anciens
Quelques applications originales et innovantes !
Un des objectifs de notre revue est de soutenir les initiatives de nos Ancien(ne)s en leur faisant écho. Celles-ci sont multiples et prennent souvent des voies variées. L’associatif et le caritatif sont évidemment souvent évoqués ici. Cette fois, nous avons été contactés par des Anciens, jeunes entrepreneurs, soucieux de vous faire...People
Le Centre Avec
Funérailles du RP Maurice Pilette
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