La poudre projet musical

 Leopoldo PROFILI (Ads 2003) et son projet musical « La poudre »

Sorti de Saint-Michel en 2003, Leopoldo se lance dans des études de business à Maastricht. Il les fait cependant plus pour ne se fermer aucune porte que par véritable amour de la matière. C’est pourquoi, après avoir obtenu son baccalauréat, il revient à Bruxelles, suivre une formation de production de musique électronique. Afin d’allier ses deux diplômes, il se tourne vers l’événementiel, secteur dans lequel il est actif aussi depuis une bonne dizaine d’années.

De fil en aiguille, de contacts en contacts, au fur et à mesure des projets, de nouvelles idées émergent, dont : « La poudre ».

 Horizons : Qu’est-ce que : « La poudre » ?

 Leopoldo Profili : « La poudre » c’est un projet musical sorti un peu de nulle part. C’est né de trois gars qui sont partis à la campagne avec leurs instruments pour s’amuser et montrer chacun ce qu’ils avaient dans leurs tiroirs. Nous sommes trois personnes assez différentes tant au niveau de la personnalité qu’au niveau du bagage et des goûts musicaux. Finalement, c’est une mayonnaise qui a pris sans qu’on prévoie quoi que ce soit.

Le nom : « La poudre » se réfère évidemment à la poudre à canon. Il y a une énergie incontenable dans la poudre. Cette énergie, on veut qu’elle explose au visage des gens, qu’elle ne leur laisse pas le choix sinon de sourire et se remuer ! Une certaine envie de tout casser dans la joie !  Ce n’est pas de la musique savante mais elle n’est pas pour autant facile à la première écoute, ou du moins c’est l’impression que les gens ont, car dès la deuxième écoute, on se rend compte qu’on a déjà les mélodies en tête, et beaucoup de subtilités ressortent. Nos chansons sont écrites avec une énergie très « live ». Sur scène, l’énergie que nous dégageons aide à comprendre ce qui est en train de se passer, et à monter dans le train avec nous !

La musique de « La poudre » est un joyeux mélange de toutes nos influences et envies, qui vous emmène dans des directions assez différentes de chanson en chanson, ceci étant aussi dû au fait que nous sommes trois chanteurs à nous passer le relais, selon les chansons. Toujours portés par une énergie festive assez excitante, mais parfois plus douce, et d’autres fois carrément énervée !

Notre premier ep 5 (5 titres) est sorti à la fois au format physique et sur toutes les plateformes de streaming, en totale autoproduction. Il donne une assez bonne idée de l’étendue de notre palette de sons, en attendant de pouvoir retourner sur scène pour nous mettre totalement à nus. On n’a pas vraiment de message à donner si ce n’est : « Respire un peu et lâche-toi ! ». C’est ce que nos concerts proposent. Un encouragement à être un peu plus vrai, un peu plus naturel dans cette société très attachée à l’image. C’est un message que je voudrais d’ailleurs surtout transmettre aux jeunes. »

 Horizons : En parlant de jeunes, aurais-tu un conseil à offrir à nos jeunes « alumni » ?

 Leopoldo:  N’ayez pas peur de vous poser des questions sur ce que vous désirez réellement faire de votre vie ! Et essayez de confronter vos aprioris à la réalité.

 Horizons. : « Garde-tu un souvenir de tes humanités ? 

 Leopoldo : Je garde énormément de bons souvenirs de mes six années passées à Saint-Michel. Je dois avouer que je pensais plus à m’y amuser qu’à briller académiquement, ce dont doivent se souvenir mes professeurs et préfets.  Remporter le Prix Lambrette en 2003 fut une belle satisfaction, et racheta sans doute certains de mes errements aux yeux de certains d’entre eux. Je me souviens du thème : « Marilyn Manson, l’ignominie absolue, ou l’honneur de l’Amérique puritaine ? »  Je me souviens avoir vu ce thème dans la liste proposée pour la finale, et avoir su tout de suite que je ne pouvais choisir que celui-là, même si je ne le comprenais pas. C’était le destin qui me l’offrait et je n’avais pas le choix. Sur l’heure à disposition pour préparer mon intervention de 5 minutes, je pense avoir passé trente minutes à retourner cette phrase dans tous les sens pour essayer de la comprendre, et les trente minutes restantes à écrire plus ou moins d’une traite mon discours. Le fait de remporter le concours avec ce thème m’a toujours particulièrement enorgueilli, et m’a également beaucoup éclairé sur l’honnêteté intellectuelle et l’ouverture d’esprit des hautes sphères St-Michelloises.

Un autre souvenir que je garde de mes secondaires est ma rentrée en rhéto. La veille de la rentrée, on avait fait une soirée avec des amis. J’avais amené ma collection de 400 CD avec moi. Le matin de la rentrée, je me suis fait voler mes CD dans le parc devant l’école. Juste après ça, les classes étaient proclamées dans le Théâtre Saint-Michel. Entre la cinquième et la sixième, on passait de 9 à 8 classes et toutes les classes avaient donc été remaniées. J’appris donc à ce moment-là qu’en plus d’avoir perdu tous mes CD, j’avais perdu tous mes potes ! Mais ce qui est assez beau, c’est qu’au final, même si je n’ai jamais retrouvé mes CD, j’ai trouvé de nouveaux amis dans ma classe « melting pot », où l’ambiance fut super, et le voyage de rhétos très très chouette ! 

Un dernier très bon souvenir, lui aussi lié à la musique, reste également le concert donné lors de la fête des rhétos, avec un groupe formé pour l’occasion, le « Dark Side Of The Fly ». Face à un public déchaîné dans la cour 5-6, où je donnai tout ce que j’avais derrière ma batterie, vu le manque total d’installations, je n’entendis absolument rien de ce que mes acolytes jouaient ! »

Marie DO (Ads 2018)

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Pour plus d’informations : www.lapoudremusic.com
Prochaines dates de concert : bientôt, on espère !!!