Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1933. Il devient docteur en droit. Il fonde avec Paul van den Bosch en 1956 le Crédit général foncier et immobilier dont il devient administrateur directeur. Cet établissement, engagé dans les affaires coloniales, étend ses participations dans le groupe Hallet, ce qui lui permet de devenir...
Blog
François Marcel
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1920. Il y décroche d’ailleurs la médaille d’or à l’issue de ses études. Il devient ingénieur civil de l’ULB. Il sera chef d’entreprise, en créant la SA Entreprises Ed. François et Fils qui s’imposera comme une des grandes entreprises générales de Bruxelles et du pays. Il fut notamment le constructeur de la Jonction, de la gare centrale et de la Banque nationale, ainsi que divers tunnels et tronçons du métro bruxellois dont le tunnel au bouclier sous le Parc de Bruxelles. Son entreprise réalisa aussi un grand nombre d’immeubles administratifs, résidentiels et industriels. Il était membre actif de diverses organisations professionnelles comme le bureau SECO, l’ADEB et le Comité Supérieur de Contrôle. Il était lieutenant de réserve.
Goemaere Adolphe
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1914 dans la même classe que son frère Joseph. Pendant la Première Guerre mondiale, il fut adjudant sur l’Yser. Il succéda à son père à la tête de l’imprimerie familiale. Il devint ainsi éditeur et Imprimeur du Roi. Il fut médaille de bronze en hockey aux Jeux Olympiques de 1920 à Anvers et participa encore à ceux de 1928 où l’équipe belge finit quatrième.
Goossens John-Jean
Il sortit du Collège Saint-Michel (Ière moderne) en 1962. Après avoir obtenu une licence en sciences commerciales et financières (UCL), il décrocha un Master of Business Administration (Université Columbia, New York). Passionné de course automobile, il était membre du CA du Royal Automobile Club de Belgique et son président en 2001 et de la Fédération internationale de l’automobile (FIA). Il débuta sa carrière professionnelle chez General Motors Overseas Corporation (GMOC) en 1968 comme coordinateur de la stratégie. En 1971, il revint en Belgique comme stagiaire en management auprès du groupe pétrolier Texaco, où il devint ensuite directeur des ventes puis directeur général. En 1989, il reprit la direction de la filiale anversoise du groupe Alcatel Bell. En 1995, il succéda à Bessel Kok à la tête de Belgacom. Il transforma l’ancienne RTT en une société anonyme de droit public, au moment de l’ouverture à la concurrence du secteur des télécommunications et de l’émergence de deux technologies majeures, Internet et la mobilophonie. Il siégeait au conseil d’administration des entreprises TotalFinaElf, KBC, GBL et des fédérations professionnelles FEB et VEV. Amoureux de sport, de golf et de voile en particulier, il organisa le parrainage par Belgacom du trimaran de Jean-Luc Nélias, qui participa à la Route du Rhum. Il fut élevé au rang de baron en 2000.
Le Hodey Philippe
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1931. Docteur en droit (1936), il devint avocat au Barreau de Bruxelles (jusqu’en 1945). Politiquement, il fut député de l’arrondissement de Neufchâteau (à partir de 1949), sénateur et parlementaire européen. Il était membre du Comité de direction de plusieurs sociétés industrielles et président de la S.A. Métallurgique d’Espérance Longdoz. Il fut un grand scout, membre de la 35e des Ardents de Saint-Michel. En janvier 1934, il y est assistant de troupe, puis, dès septembre, chef de troupe, fonction qu’il occupera jusqu’en 1944. En 1938, il devient également chef du Clan du Feu de la 35e. En 1942, il acquiert son Woodbadge scout, devient chef d’unité de la 35e et lance le Challenge du Furet, grand rallye inter-troupes de la F.S.C. Il sera ensuite commissaire au scoutisme de la F.S.C. de 1943 à 1948. Au même moment, il siège au Conseil National de la Jeunesse (1944-1947). Il sera par après président de l’Association des Amis de l’Université de Louvain (1963), membre du Conseil Général de l’Université de Louvain et administrateur de la F.S.C.
Michel Roland
Il sort du Collège Saint-Michel (Ière moderne) en 1953.Il devient ingénieur commercial et licencié en sciences économiques de l’UCL. Il s’investit dans l’entreprise de pompes funèbres, fondée par son père en 1921. Il en deviendra l’administrateur gérant. Depuis les années 30, le ministère de l’Intérieur et la cour de Belgique témoignent à son...
Nicolaï Paul
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1925. Il devient ingénieur agronome de la KU Leuven.Il devient industriel de la fruiticulture en développant des techniques pionnières. En Hesbaye en 1929, il fait une première tentative prudente avec un tronc bas comme plantation intermédiaire dans le cas d’un tronc standard, mais les deux se sont révélés incompatibles. Il en tire les leçons et établit en 1937 une plantation à basse tige (25 ha) à Gorsem. Au départ, ce verger est encore construit selon le système dit de « blijver-wijker » : d’abord les arbres sont plantés en masse, ensuite les arbres à faible croissance sont arrachés. À la fin des années 1930, il fait pression sur diverses entreprises chimiques pour qu’elles créent un bureau de vente d’agents de lutte contre les insectes et les maladies en Hesbaye. Il s’associe à la société belge Protex vers 1938, puis à Bayer. Il crée le bureau de vente Bayer Agrochimie Nicolaï et Compagnie à Saint-Trond. Il devient le premier commerçant de produits phytopharmaceutiques de la région. Dans l’entreprise de fruits Gorsem, il teste les produits en vente afin de pouvoir expliquer l’utilisation et le fonctionnement des produits aux clients. En résulte la création de la station de recherche de Gorsem en 1943. Le bureau de vente est restructuré en 1946 sous le nom de Bayer-Gorsac (Gorsem Agro Chemie). Il crée aussi un syndicat de producteurs en 1932 sous la forme d’une coopérative d’exportation, l’United Fruit Producers (UFP). Il est membre du CA de nombreuses institutions flamandes dont le Limburgs Universitair Centrum, la Kamer van Nijverheid Limburg, la Stichting Ons Erfdeel ou le Ingenieurs tehuis, mais aussi de la Belgische fruittelers organisatie.
Nolet de Brauwere van Steeland Hugues
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1947. Il fut un chef scout dans les Ardents de Saint-Michel. Docteur en droit et licencié en sciences économiques appliquées UCL, il reprit l’entreprise familiale de distribution de vins et liqueurs dont il était la 9e génération. Il fut administrateur délégué de Cinoco, présente à Bruxelles depuis le début du XXe siècle. Il fut vice-président de la Confédération des Vins et Spiritueux. Politiquement, il fut conseiller communal de Woluwe-Saint-Lambert de 1963 à 1979. Il fut aussi administrateur de l’AEP, de l’Œuvre nationale d’aide à la jeunesse, de la SA Centrale sociale de Bruxelles (anciennement Patria) et président de Caritas catolica international. Il fut encore président des anciens Ardents. Il fut anobli par le roi.
Pelgrims de Bigard Eugène-Willy
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1925. Il abandonne des études de droit et préfère construire un des premiers postes de radio amateur en Belgique. Dès 1929, il fonde le label Fonior qui fabrique des phonographes avec un dispositif de son invention pour arrêter la table tournante et vend aussi des disques....
Peterbroeck Jean
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1952.Il devient docteur en droit et licencié en sciences économiques de l’UCL. Il est également détenteur d’un MBA de Columbia. Issu d’une lignée d’agents de change, il le sera aussi et fonde avec Etienne Van Campenhout, en 1968, la société Peterbroeck, Van Campenhout et Cie, devenue depuis Petercam, une des plus grandes charges d’agent de change du pays, puis une banque. Il est administrateur de sociétés, comme NYSE Euronext, CMB et Lhoist. Il est président de la Commission de la Bourse de Bruxelles. À ce titre, il est le fondateur de l’indice BEL20. Il sera aussi échevin de Lasne. Il était le principal mécène du musée de Louvain-la-Neuve. Il est anobli et fait baron par le roi Albert II en 1995.
Puissant Baeyens Fernand
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1909. Petit-fils de Ferdinand Baeyens, ce dernier assura son éducation à la mort de son père. Docteur en droit de l’Université catholique de Louvain, il termina ses études durant le premier conflit mondial. Il intégra dès lors le barreau d’Anvers où il plaida de nombreuses années. Entré dans le monde des affaires, il assura les fonctions d’administrateur de la succursale anversoise de la Société belge de Banque à partir de 1932. Fondateur de la société Le Comptoir diamantaire anversois, active dans le commerce des pierres précieuses, il devint administrateur-délégué de la Caisse générale de reports et de dépôts sous la présidence de Charles Fabri. Administrateur-délégué de la Banque de la Société générale de Belgique de 1943 à 1951, il participa par la suite aux négociations interbancaires liées à la formation du Benelux. Entré au C.A. de l’Office belge du Commerce extérieur, il participa également aux activités du Conseil central de l’économie. Il fut aussi administrateur de l’Institut de réescompte et de garantie et de la Caisse des dépôts et consignations. Parallèlement à ces fonctions, il fit partie du conseil de fabrique de l’église Saint-Adrien à Ixelles et occupa les fonctions d’administrateur des œuvres de la Société royale de philanthropie durant plus de dix années (1969-1981).
Rolin Etienne
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1909 où il accomplit son CSS en 1909-1910. En 1919, il devient ingénieur civil des mines de l’UCL. Volontaire de guerre en 1914-1918, il s’engage après la guerre dans une carrière d’industriel qui l’amènera à des postes de responsabilité importants. Il sera administrateur délégué d’Intercom, administrateur directeur d’Electrobel et président du CA de Gazelec. Il est encore président de La Floridienne et vice-président de la Société des Tramways bruxellois. Il sera aussi président de l’Union des entreprises électriques en Belgique de 1939 à 1945 et échevin PSC des finances de Rhode-Saint-Genèse de 1946 à 1955.
Smits Pierre
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1910. La guerre interrompt ses études d’ingénieur mécanicien-électricien à l’université de Mons et il sort du conflit avec le rang de capitaine d’artillerie. Devenu diplômé en 1920, il entame l’année suivante une fulgurante carrière au sein des sociétés du groupe de la Société de traction et électricité où il devient ingénieur, puis secrétaire général, directeur et enfin administrateur directeur en 1946. En 1932, il crée la première société intercommunale mixte, modèle qu’il développera largement par la suite. En 1946, il devient administrateur délégué de la Société d’électricité de l’Escaut et de la Société de traction et électricité, avant d’en devenir le président du comité exécutif en 1953, puis le président du CA en 1959. Il devient directeur de la Société générale de Belgique en 1953 où il contribue au développement de Tractionel. Il diversifie ses activités vers le Congo, mais aussi sectoriellement dans le pétrole, l’aluminium et l’alimentaire. Il préside de nombreuses sociétés (Electrobel, Sogelec, Sogefor, Seco). Il réalise en 1956 la fusion des sociétés d’électricité de Tractionel en une entité, l’EBES, qu’il préside jusqu’en 1969. Entré au comité de direction de l’UEEB dès 1924, il prend à cœur la défense des électriciens. Face aux menaces d’une nationalisation de l’électricité en Belgique, il mettra au point la formule originale du Comité de contrôle de l’électricité. Nommé au Conseil central de l’économie, il siège à la commission économique pour l’Europe de l’ONU où il préside le comité de l’énergie électrique.
Tibbaut Gustave
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1910. Soldat en 1914-1918, il s’engagea pour le Congo en 1916, en qualité de sous-officier, pour la durée de la guerre dans les troupes coloniales belges en campagne dans l’Est africain allemand. Une fois ses études de droit terminées après la guerre, il devint avocat mais continua à s’intéresser au problème du Congo. Il le fit notamment en participant aux colloques du Comité permanent du Congrès colonial national et aux travaux de l’Association pour le perfectionnement du matériel colonial, et en assumant des responsabilités d’administrateur ou de commissaire dans la conduite d’entreprises coloniales comme la Société des chemins de fer vicinaux du Congo, la Compagnie cotonnière congolaise et celle du Népoko, le Crédit foncier africain, la Compagnie d’élevage et d’alimentation du Katanga et la Compagnie sucrière congolaise. Il fut aussi élu député en 1930.
van der Rest Etienne
Il sort du Collège Saint-Michel au terme de son CSS en 1943. Il est Lone scout. Il s’engage comme volontaire de guerre. La guerre terminée, il entame ses études d’ingénieur civil des mines à l’UCL. Ensuite, il effectue son service militaire comme officier au régiment des Guides. Il débute sa carrière professionnelle à la Floridienne, entreprise créée entre autres par son grand-père van der Rest pour extraire initialement du phosphate en Floride d’où son nom. Il intègre ensuite le groupe Eternit. Il consacre l’essentiel de sa carrière à la direction de l’usine de Kapelle-op-den-Bos. Il sera ensuite l’administrateur délégué d’Eternit de 1966 à 1979, succédant à son oncle André Emsens. En 1978, il restructure le groupe en créant la Compagnie financière Eternit qui garde les actifs européens du groupe, alors que Eteroutremer reprend l’actif outremer. Il devient président de sa fédération professionnelle et la représente au sein de la FEB. Il préside l’œuvre « SELAVIP », qui offre un toit aux plus pauvres, créée par Josse, son frère aîné jésuite, Citoyen d’honneur du Chili, qui vit toujours à Santiago. À la fin de sa carrière, il accepte la présidence de la Fédération Abbé Froidure asbl et y consacre toute son énergie jusqu’à sa disparition. Il est lieutenant de réserve, médaillé doyen d’Honneur de l’ordre du Travail et officier de l’Ordre de Léopold II. Il est fait chevalier par le Roi.
Van der Schueren Jacques
Il sortit du Collège Saint-Michel (IIe scientifique) en 1938 avant de faire son CSS en 1938-1939. Il fut volontaire de guerre lors du second conflit mondial dans la Brigade Piron. Il devint ingénieur brasseur, mais se détourna des affaires familiales (qu’il laissa aux mains de son frère Roger) pour entrer en politique. Il fut ministre extra-parlementaire des affaires économiques dans le Gouvernement Gaston Eyskens III (1958-1961) et député libéral (de 1949 à 1958 et de 1961 à 1964). Il fut vice-gouverneur de la Société générale de Belgique et président d’Asturienne des mines et de Distrigaz. Dans les années 70 et 80, il fut le roi non couronné du secteur énergétique belge. Grâce à ses positions dominantes chez Distrigaz, Tractionel et Electrobel, les précurseurs de Tractebel, il joua un rôle central dans les réactions aux différentes crises pétrolières. Il fut aussi président des Amis de l’Institut Jules Bordet. Il fut élevé (à titre posthume) au rang de baron par le roi Albert II en 1998.
Van der Schueren Roger
Il sort du Collège Saint-Michel (IIe scientifique) en 1939, puis fait son CSS en 1939-1940. Il suit les cours d’ingénieur technicien à l’Institut national des industries de fermentation de Bruxelles. Pendant la guerre, il fait partie de l’Armée secrète. Sa famille possède deux brasseries à Wegnez-lez-Verviers (Brasserie Le Coq d’Or) et Alost (Brasserie et Malterie Zeeberg), dont il devient l’administrateur délégué. Il fut aussi administrateur de différentes sociétés financières (Sofibra, Finoutremer), industrielles (PRB, Sources minérales de Baudour) et immobilières (SARUB à Bruxelles et ITB à Verviers). Il était président de groupes de presse comme L’Echo de la Bourse, de Agéfi-Sobeli, de la Société d’édition Jean Dupuis et administrateur du groupe La Libre Belgique – La dernière heure. Président fondateur de la Jeune chambre économique de Verviers (1956), puis président de la Chambre de commerce et d’industrie de Verviers (1963-1971), il devient président de la Fédération des brasseurs belges (1973-1975) et de la Confédération des brasseries de Belgique (1974-1975). Il fut deux fois président de l’Union Wallonne des Entreprises, de 1971 à 1973 et de 1979 à 1983, et président de la FEB de 1975 à 1978. Il fut juge au tribunal de commerce de 1959 à 1974 et président de l’OBCE de 1977 à 1981. Il était aussi président du Rotary Club de Verviers.
van Ypersele de Strihou Adelin
Il sortit du Collège Saint-Michel (en 3e latine) en 1928. Membre des Jeunesses nationales, il fut arrêté pour avoir saccagé une exposition soviétique à Bruxelles en 1928, ce qui lui valut d’être renvoyé du collège, tout en recevant les félicitations des jésuites. Il a raconté l’épisode dans un livre, Nos prisons. Il lança...
Vaxelaire François
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1938. Il est Lone scout. Il est résistant, comme courrier du réseau Socrate (aide aux réfractaires), puis volontaire de guerre. Fils et petit-fils de dirigeants de grands magasins, il prend en 1960 la direction des Grands magasins Bon Marché qu’il dirige seul à la mort de...
Willems Maurice
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1915. Docteur en droit, il devint agent de change. Il fut chargé de cours à l’Institut de Commerce pour jeunes filles, puis à l’ICHEC. Il fut un des cofondateurs de l’Amicale Saint-Mathieu, association catholique des agents de change. Il fut président de l’AESM de 1949 à 1956.


















