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Verschuren Jacques

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1943. Il sera résistant, puis officier de réserve. En 1950, il obtient la licence en sciences en zoologie de l’UCL, puis, en 1955, son doctorat en biologie et en zoologie dans la même université. De 1948 à 1991, travaille comme zoologiste pour l’Institut royal des sciences naturelles de Belgique. Ses recherches comprennent des études en laboratoire et sur le terrain, des conseils à diverses organisations nationales et internationales, une collaboration étroite avec les autorités des « nouveaux » États et l’étude de nombreuses zones protégées et non protégées en vue de la création de nouveaux parcs nationaux, principalement en Afrique. Il promeut la création de quatre parcs nationaux au Zaïre, dont ceux de la Salonga et de la Maiko. Il contribue à sauver le parc national des Virunga de la destruction pendant la crise du Congo. Il soutient des mesures de conservation pour le rhinocéros blanc, le gorille de montagne et le rhinocéros de Java. Spéléologue-pionnier, il bague 1500 chauves-souris. De 1957 à 1962, il est biologiste en chef dans le parc national Albert. En 1962, il est nommé au programme de recherche du Serengeti au Tanganyika, qu’il dirige jusqu’en 1964 et où il supervise l’observation scientifique de la migration des animaux à sabots et sa relation avec leurs habitudes alimentaires. De 1969 à 1975, il est directeur général de l’Institut national de la conservation de la nature (INCN) et de l’Institut des parcs nationaux du Congo. En 1976, il fonde l’Institut national pour l’environnement et la conservation de la nature (INECN) au Burundi. De 1978 à 1979, il conseille le gouvernement du Liberia sur la création de nouveaux parcs nationaux en tant que représentant du WWF et de l’UICN. En 1957, il décrit la sous-espèce Hipposideros beatus maximus du nez à feuilles rondes du Benito, que l’on trouve au Soudan, en République centrafricaine et en RDC. En 1970, il est l’un des premiers lauréats de la médaille d’or du WWF pour la conservation de la nature. Il est également titulaire de l’Ordre de l’Arche d’or. En 1977, on nomme en son honneur un rat des marécages (Praomys verschureni) dont il avait recueilli le spécimen-type en 1959. Il publie plusieurs livres sur son travail en Afrique, dont Mourir pour les Eléphants (1970). En 2001 paraît son autobiographie Ma vie, sauver la nature. Il est conférencier à Exploration du Monde.

Wannyn Robert

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1924. Il est à partir de 1931 responsable du personnel indigène pour la Compagnie sucrière congolaise. Il effectue ainsi de nombreuses visites dans les villages du Bas-Congo où il interroge les anciens, consignant ainsi de nombreux témoignages oraux sur les coutumes du pays, dont des proverbes, mais récoltant aussi des objets. Il devient ethnologue de terrain, ce qui ne l’empêche pas d’être admis dans la Société royale belge d’Anthropologie et de Préhistoire. Entre 1931 et 1941, il collectionne une série d’objets provenant de plusieurs tribus Kongo. En étudiant l’art du travail des métaux chez les Bakongo, il remarque que tous les articles en cuivre, laiton, fer et autres alliages métalliques sont d’inspiration chrétienne. Il s’engage comme volontaire dans la Force publique pendant la guerre, puis après celle-ci poursuit une carrière commerciale. Après sa retraite en 1960, il continue ses recherches. Il est l’auteur d’une publication sur les peuplades du Congo, L’art ancien du métal au bas-Congo Sa sœur Jeanne (1908-1995) publiera en 1983 ses écrits posthumes, Les proverbes anciens du Bas-Congo (petit recueil de proverbes anciens du Bas-Congo, notés en 1936 phonétiquement en kikongo du sud, avec traduction, commentaire et découverte du sens. Certains adages sont accompagnés de dessins).

Bastin Robert

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1933. Ses premiers pas dans le scoutisme (totem Cigogne ingénue), il les fait en 1929 aux Ardents de Saint-Michel en même temps que son camarade de classe François Thibaut de Maisières (totem Crevette énigmatique). En 1933, il rejoint les Oblats de Marie Immaculée et, le 2 juillet 1939, il est ordonné prêtre au scolasticat de Velaines par le cardinal Villeneuve, archevêque de Québec et grand protecteur des scouts canadiens. Aumônier du district de Tournai durant la Seconde Guerre mondiale – il le restera jusqu’en mars 1953 –, il veillera également, à partir de 1944, aux destinées religieuses du clan des Cheoncq Clotiers, qui rassemblait les cheftaines de la région. Il sera aumônier fédéral du louvetisme en 1946, fonction qu’il abandonne à la fin de 1957, appelé comme professeur de littérature française à l’université d’Ottawa. Il deviendra aussi supérieur des Oblats de Marie Immaculée en Belgique. On lui doit de très nombreuses publications sur le scoutisme, telles : Petite Histoire de Baden-Powell, Lord Robert Baden-Powell of Gilwell, Citoyen du Monde, Baden-Powell, le Maître de l’Aventure, Le petit Pauvre d’Assise, Paul, Routier de Christ, Notre beau Livre d’Images : Assise.

Vander Perre Adolphe

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1940. Il fut ordonné prêtre à 24 ans avant d’être successivement prêtre-étudiant à l’UCL (il devient docteur en théologie), puis aumônier aux armées. De 1951 à 1957, il fut directeur du Séminaire Saint-Joseph à Malines. Lors de la fondation de la Faculté de théologie de l’Université de Lovanium au Congo belge, il fut nommé professeur de théologie spirituelle et directeur des étudiants ecclésiastiques de l’Université, avant d’être nommé vice-recteur en 1959, fonction qu’il exerça jusqu’en 1961 lorsque le Cardinal Van Roey le rappela en Belgique. Il présida alors le Collège pour l’Amérique latine de 1961 à 1982. Après le déménagement à Louvain-la-Neuve, il fut appelé à la tête de la Maison Saint-Paul tout en administrant la paroisse Saint-Hubert à Boitsfort. Enfin, il fut curé à La Hulpe avant de s’installer dans la très traditionnelle communauté Christus Sacerdos à Maleizen (Overijse). Il était proche de cénacles conservateurs, comme ce séminaire alternatif qui se référait à Rome plutôt qu’à Malines. Devenu chanoine, il suivit aussi de près l’évolution des séminaristes du Collège pour l’Amérique latine mais beaucoup parmi eux abandonnèrent leur vocation pour embrasser la cause marxiste. Ceci l’amena à s’investir d’autant plus dans la formation des séminaristes néolouvanistes où il succéda à André Léonard. En même temps, il devint le conseiller religieux des Scouts d’Europe, ce qui fut source de quelques tensions avec la hiérarchie catholique et avec le scoutisme éponyme. A l’âge de la pension, il devint directeur spirituel au séminaire d’Ars, ce qui lui valut le titre de monseigneur pour services rendus.

Brifaut Henry

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1925. Il entre chez les Lonescouts en 1922 et y reste jusqu’en 1928. En 1927, Sanglier des Frontières fonde les Ardents de Saint-Michel dont il sera le chef de troupe jusqu’en 1933. En 1929, il devient chef de district de la branche scoute du groupe des collèges de Bruxelles. Devenu D.C.C., en octobre 1031, il est nommé commissaire à la formation des chefs de la F.S.C., poste qu’il tient jusqu’en 1934. En 1932, il fonde une unité à Brûly, près de Couvin. En janvier 1936, il fait partie de l’équipe Formation de Pierre Cambier comme D.C.C. pour le routisme. Il est breveté des trois branches et du camp-école de route de Gilwell. Il sera cofondateur et premier chef de la meute royale de Laeken (et Akela du futur roi Baudouin) en septembre 1939 et chef de clan de la 2e Extension, clan pour handicapés, jusqu’en 1942. Adjoint du commissaire Léon Van der Beken, il le remplace momentanément au poste de commissaire fédéral de la F.S.C. lors de son emprisonnement au cours de la guerre, jusqu’à la nomination de Paul Mesureur dont il sera également l’adjoint. Il occupe la fonction de chef de camp du camp-école de la Fresnaye de 1938 à 1958 avec René Weverbergh. Il est l’auteur de diverses publications scoutes. Pendant la guerre, il est résistant, membre du Groupe G. Puis, il est volontaire de guerre. A l’âge de 61 ans, il relève le pari de faire renaître de ses ruines le château de Callian dans le Var dans lequel il s’est retiré. Laissant s’exprimer l’artiste qui sommeille en lui, il rend à l’édifice son allure prestigieuse et le décore de plus de 500 œuvres, sorties droit de son imaginaire. C’est qu’il aura été sculpteur tout au long de sa vie, notamment de totems scouts.

Demain Roger

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1928. Girafe sympathique est avec Henri Brifaut un des fondateurs de la première troupe des Ardents de Saint-Michel en 1928. Deux ans plus tard, il fonde la 2e troupe (dont il devient l‘assistant) avec Roger de Menten de Horne comme chef de troupe. A partir de...

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Morel de Westgaver Georges

Il sort du Collège Saint-Michel (2e latine) en 1925. Il accomplit des études d’ingénieur civil et de philosophie à l’UCL. Routier à la 42e St-Henry, Bouc bafouilleur est assistant de son aumônier en 1935. Ordonné prêtre en mai 1937, il devient professeur à l’Institut Saint-Louis en 1937. Fin 1937, il est adjoint de l’aumônier d’unité de la 42e; il en sera l’aumônier en 1947. Collaborateur occasionnel du Boy-Scout Belge dans les années 1935-1940, il devient membre de l’équipe de rédaction après la guerre et rédacteur en chef de 1951 à 1954. Il participe à l’élaboration des ouvrages techniques Pistes et aux fiches techniques de la F.S.C. de 1953 à 1963. Comme aumônier fédéral scout de 1962 à 1976, il contribue au lancement de la pédagogie Eclaireurs-Pionniers. En 1976, il quitte l’animation fédérale, mais reste actif au niveau local et prend en charge le service de documentation de la F.S.C. On lui doit un livre sur l’histoire de la FSC : Notre histoire… ou 75 ans de scoutisme FSC-SBPB. Essai historique.

Biver Fernand

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1936 et enchaîne avec le CSS. Ancien élève officier de l’Ecole royale militaire, il rejoint l’Angleterre après la capitulation de son pays, moyennant un périple clandestin de Vichy à Gibraltar (qu’il racontera dans un Journal de route. Itinéraire de Vichy à Londres), et intègre la R.A.F. comme officier pilote. Le 18 juillet 1942, alors qu’il rêve de participer à la libération de l’Europe et de son pays, la Belgique, et qu’il se prépare pour rejoindre les escadrilles alliées, il s’écrase accidentellement, lors d’un entraînement, au Saskatchewan, Canada, avec son Harvard Mk II. Auteur d’une pièce de théâtre dès ses douze ans, il écrit son premier (et unique) roman en pleine débâcle alliée. Tornades, resté inédit pendant plus de soixante ans, appelle à la résistance face à l’occupant et respire l’optimisme volontariste d’un jeune patriote.

Boon Frédéric

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1985. Il est licencié en droit et en administration des entreprises, après avoir été chef scout des Paladins (Lonescouts). Alors qu’il est sous-lieutenant de réserve à la 13e compagnie du 1er régiment Para, il est envoyé en Somalie dans le cadre de l’opération sous l’égide des Nations-Unies ‘Restore Hope’. Il perd la vie à Hoosingo, le 12 mars 1993, lorsque son véhicule roule sur une mine lors d’une patrouille. Une rue de Genval porte son nom.

Rézette Philippe

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1983 et accomplit dans la foulée son CSS. Au collège, il fait partie des petits chantres et de la croisade eucharistique. Il entame des études d’ingénieur civil. Musicien, grimpeur, il est chef scout à la 35e FSC des Ardents de Saint-Michel, avec le totem de Grillon. Chef de troupe de la troisième, il réunit en 1987 les seconde et troisième troupes pour un grand camp mémorable dans le Vercors. Au sortir du camp, les deux troupes sont divisées en la troisième (qui reste) et la cinquième nouvellement créée. Il est censé prendre les rênes de cette dernière, mais décède quelques jours après ce camp où il avait gagné l’admiration de tous. En 1989 est organisé le premier ‘Challenge Grillon’ qui mélange sizaines et patrouilles le temps d’une grande course d’orientation.

Breuer Jean

Il sortit du Collège Saint-Michel où il avait suivi le CSS en 1942-1943. Il y avait été scout. Quand en 1943, la Gestapo fit irruption au domicile bruxellois des Jonnart qui abritaient un jeune Juif allemand, Ralph Mayer, celui-ci put s’enfuir in extremis via les toits et le fils Pierre Jonnart vint demander assistance à la famille Breuer dans la matinée qui suivit l’arrestation. Le couple chargea son fils Jean d’aller récupérer le jeune Mayer chez les Jonnart afin de le conduire jusqu’au Cinquantenaire où son père était archéologue et directeur du service des fouilles des Musées royaux d’Art et d’Histoire. Jean, Pierre et Ralph avaient été scolarisés au Collège Saint-Michel. Il parvint à le mettre en sécurité. À maintes reprises, le domicile des Breuer fut la cible de visites surprises de la Gestapo. Ils cachèrent Ralph Mayer du 13 juillet 1943 jusqu’à la Libération, dans les caves du musée et au domicile familial. En 1944, lui et son frère André s’engagèrent dans la Résistance, au sein de l’Armée secrète belge. Peu après la libération de Bruxelles, il intégra, en tant que volontaire de guerre, le 1st Belgian SAS Regiment. Décrit comme un parachutiste « plein de feu et d’allant, il constituait un des meilleurs éléments de la section d’assaut du sergent Philippe Rolin », aux côtés duquel il participa le 12 avril 1945 à l’attaque du pont de Veele (Pays-Bas, opération Larkswood). Il fut blessé par balles lors de cette bataille ainsi que son supérieur. Evacué vers un hôpital à Meppen (Allemagne), il y décéda des suites de ses blessures le 14 avril 1945.

Weverbergh René

Il sort du Collège Saint-Michel (Ière moderne) en 1913. Aigle au regard perçant fait ses premiers pas dans le scoutisme en 1913 sous la houlette de l’abbé Jules Petit. En 1913, il est chef de la 19e troupe de Bruxelles. En juillet 1914, il lance une revue scoute catholique, Le Boy-scout, mais qui est rapidement interrompue suite au conflit. Patriote convaincu, il rejoint peu après l’armée belge comme volontaire de guerre. Pendant la guerre, il tente de maintenir les contacts avec les scouts sur le front. En décembre 1918, il devient le premier chef de la troupe de l’Institut Saint-Boniface à Ixelles. Le 21 juin 1919, il est nommé commissaire de district de la Section des collèges archiépiscopaux (S.C.A.). Lors du lancement du routisme en Belgique, il fonde le Clan des routiers de l’Institut Saint-Boniface en 1923 et en sera le chef pendant seize ans. De 1922 à 1924, outre ses fonctions scoutes, il est secrétaire de l’Union des patronages de Bruxelles et il est représentant du scoutisme dans l’Union en 1924. En 1927, il est également secrétaire général des Eclaireurs catholiques du Congo Belge. Déjà commissaire du district des collèges de Bruxelles, il devient, le 28 avril 1928, commissaire du district de Bruxelles (dans son ensemble) jusqu’en 1932. En 1931, il est en outre adjoint du commissaire provincial du Brabant. Il participe au camp-école routier des Croisettes en 1927 où il acquiert son Woodbadge routier. Suite à son expansion la F.S.C. lance, en 1937, une entreprise importante pour la formation de ses cadres : l’aménagement d’un terrain de camp-école permanent à la Fresnaye, près de Tourneppe. A partir du 7 mai 1939, et pendant 20 ans, il en sera le permanent avec Henry Brifaut comme chef de camp. Il est le chef d’unité de la 33e unité Saint-Boniface jusqu’en 1951. Il sera le fondateur et le directeur de la revue Le Boy-Scout (1919), ainsi que le premier rédacteur de la revue Le Boy-Scout Belge (1927). En dehors de ses fonctions scoutes, il est le fondateur de la Librairie coloniale, éditeur spécialiste des ouvrages coloniaux et scouts, et homme à tout faire, puis journaliste et rédacteur au XXe siècle. Le 8 mars 1935, en tant que reporter du XXe siècle, il participe à la seconde liaison aérienne Belgique-Congo, un voyage au terme duquel il publiera l’ouvrage 18.000 kilomètres en avion.

de Borchgrave d’Altena Baudouin

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1914. Volontaire de guerre, nommé sous-lieutenant auxiliaire au mois d’octobre 1915 à l’âge de 17 ans et six mois, il ne sera nommé sous-lieutenant de l’active que le jour de ses 19 ans, par promotion spéciale, nul ne pouvant devenir officier de l’active avant ses 19 ans révolus. Après la guerre, il passe dans le cadre de réserve et prend la direction d’une amidonnerie à Vilvorde. Mobilisé en 1940, il fait la campagne des 18 jours, puis en octobre 1940 entre dans la résistance (il est membre de ABC) où il servira jusqu’en février 1942. Il s’évade de Belgique pour rejoindre Londres où il œuvrera comme agent parachutiste. Il y devient chef du renseignement militaire à Londres. Il sera sous-lieutenant-colonel f.f. en mars 1944. En décembre de la même année, il est envoyé comme attaché militaire à Washington et Ottawa dont il revient en 1947, pour reprendre ses activités dans la vie civile. Il travaille dans les assurances qu’il quitte, en 1969, atteint par la limite d’âge, pour devenir président de l’Institut International d’Etudes sur l’Education (I.I.E.E.). Il est aussi vice-président de la Fraternelle des Parachutistes et est fait Officer of the British Empire. Il a laissé des mémoires sous le titre de Une vie d’autrefois.

Bernard Henri

Il sort du Collège Saint-Michel (en 4e latine) en 1914. Il finit ses humanités à l’Institut Saint-Louis, tout en étant distributeur du journal clandestin La Libre Belgique. Il débute une carrière militaire, puis il entre à l’ERM à la section ‘artillerie et génie’. Il poursuit sa carrière, notamment en devenant chargé de cours de Géographie à l’École de Guerre, puis en développant la position Koningshooikt-Wavre sur laquelle l’armée livrerait bataille avec ses alliés en cas d’invasion allemande. La guerre terminée pour les forces belges, avec Georges Leclercq, fonctionnaire au ministère de la Justice, et avec André Cauvin, avocat et cinéaste, il fonde le service de renseignement Luc et l’étend au point qu’il comptera plus de mille membres fin décembre 1941, répartis dans toute la Belgique. En avril 1942, il devient chef de la 2e section du ministère de la Défense nationale. Elle s’occupe de la résistance armée en Belgique et travaille en étroite collaboration avec le Special Operations Executive (SOE). Il est encore chef d’état-major de la Mission militaire belge auprès du Commandement supérieur interallié (SHAEF), puis chef d’état-major de la 1ère brigade Libération. En 1946, il est désigné comme chargé de cours à l’École royale militaire pour y enseigner l’art militaire, la tactique générale, l’histoire militaire et la géographie. Il finit sa carrière comme colonel et est fait major ARA. Il redevient professeur à l’ERM, mais à titre de civil jusqu’à sa retraite. Il écrira de nombreux livres traitant de géopolitique, d’histoire militaire et de la résistance. Il est fait Commander of the British Empire. Il sera fait baron par le roi en 1986.

Declève Bernard

Il sort du Collège Saint-Michel (IIe moderne) en 1933. Il devient ingénieur textile (ISIT Bruxelles-Verviers) et crée la Jeune Chambre Economique en Belgique en 1937. Il fait son service militaire en 1937 (17 mois) au 1er Grenadiers, il est mobilisé en 1938 et 1939, combat du 10 au 28 mai 1940 (et obtient...

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de Hemricourt de Grunne Rodolphe

Il sort du Collège Saint-Michel (5e latine) en 1927, après avoir recommencé sa 6e. Il est d’abord simple milicien au 1er régiment des Guides où il accomplit 14 mois de service. Il décroche en 1935 son brevet de pilote civil (n° 371) après une dizaine d’heures de vol. La guerre d’Espagne éclate peu après et il s’engage au service de la cause nationaliste. Le 9 octobre 1936, il est incorporé sous les drapeaux de la « Phalange ». Le 19 décembre, durant les combats sur le front de Santander, il est blessé. Après un cours de conversion à l’école d´aviation de Tablada, il est breveté pilote d’avion de guerre le 22 janvier 1937. Il est muté dans une escadrille opérationnelle où il vole successivement sur Heinkel 46 et Romeo 37 avant d’être transféré au Gruppo 2 d’assaut équipé de Heinkel 51. Le 31 janvier 1937, il obtient son transfert au Groupe 2-G-3. Il y vole sur Fiat CR32, avion de chasse aux commandes duquel il remporte ses dix victoires. Au cours de cette campagne d’Espagne, il accomplit 425 missions de guerre, participe à 25 missions d’appui au sol et à 27 combats aériens, pour totaliser ainsi 794 heures de vol. Revenu en Belgique en août 1939, il rejoint ensuite Schaffen où il pilote des Hurricane, avion avec lequel il intercepte, le 12 mars 1940, un Dornier Do17 dans les environs de Saint-Hubert. Lors de l’invasion du 10 mai 1940, les appareils de son unité sont détruits au sol. Il se retrouve avec les lambeaux de l’aviation belge à l’aérodrome de Montpellier-Fréjorgues. Avec treize de ses compagnons, il s’embarque alors à Port Vendres, le 23 juin, à bord du S.S. Apapa pour gagner Gibraltar et finalement Liverpool. Il est affecté au 32 Squadron, unité équipée de Hurricane. Les 16 et 17 août, il descend deux Bf109 et le 18 août un Dornier Do17. Le même jour, un Messerschmitt Bf109 incendie son Hurricane d’une rafale. Il parvient à sauter en parachute et, grièvement brûlé, il est soigné durant de longs mois dans un hôpital. Sa convalescence terminée, les services spéciaux l’envoient en « mission » spéciale au Portugal. En mai 1941, il est affecté au 609 Squadron. Le 21 mai 1941, au cours d’un raid sur le nord de la France, son appareil est touché et il doit sauter en parachute au-dessus de la Manche. Son corps ne sera jamais retrouvé.

de Crayencour (Cleenewerck -) Georges

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1940. Il est volontaire de Guerre à la Brigade Piron (Artillery Rgt). Il fait carrière dans l’armée qu’il finit comme capitaine-commandant. Il est surtout connu comme dessinateur et héraldiste, devenant le secrétaire général du Service de Centralisation des Etudes généalogiques et démographiques de Belgique (SCGD). Neveu de Marguerite Yourcenar, il aide celle-ci pour sa trilogie sur sa famille en fournissant des informations généalogiques. Son Dictionnaire héraldique (1974), orné de dessins de sa main, est un guide pratique dans cette matière, plusieurs fois réédité.

de Hepcée Charley

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1928, puis suivit le CSS en 1928-1929. Elève à l’Ecole royale militaire, il devient sous-lieutenant d’infanterie en 1932, avant de rejoindre l’Ecole aéronautique, comme cadre navigant ; puis, comme capitaine. Le 10 mai 1940, il est commandant de la 5e Escadrille du 3e Régiment d’aéronautique. Replié en France avec ses hommes, il prend ensuite le maquis en Belgique. Reparti en France, il crée avec Anselme Vernieuwe, le réseau de renseignements « Rose-Claire », dont le but est de renforcer un système de passage avec faux passeports, hébergements en France et contacts avec Londres pour assurer l’évacuation des personnes et des courriers. Suite à un contact avec William Ugeux, revenu de Londres pour réorganiser les lignes belges en France, « Rose-Claire » devient un service du Poste de commandement belge (PCB) qui s’intègre au groupe Zéro. Avec le Dr Schepens, il organise avec Vernieuwe en 1943 ce qu’on appela le passage de l’Iraty où une vieille scierie en déconfiture fut acquise par le groupe résistant afin de faire passer « colis » et documents par des bennes de transport de grumes entre la France et l’Espagne. Il franchira les Pyrénées plus de douze fois et il passe la ligne de démarcation à plus de vingt reprises. Traqué par la Gestapo, il gagne Londres, où il rejoint la section belge de la RAF. Il est ensuite intégré à la Mission Roch. Arrêté par les douaniers SS allemands, il est fusillé le 27 juin 1944. Ses restes furent retrouvés en 2011 grâce à l’enquête de ses proches et aux analyses ADN. Son épouse Micheline, arrêtée avec ses enfants, reviendra des camps. Son nom sera donné à une rue du village de Halloy, où il avait fait construire une maison en 1942.
(Sur la photo, Charley de Hepcée est à droite)

de Meeûs d’Argenteuil Stanislas

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1912. Il est volontaire de guerre en 1914 et terminera sa carrière militaire comme lieutenant-colonel honoraire d’artillerie. Il est après-guerre, vice-président de l’Œuvre nationale des anciens Combattants (ONAC). Il sera aussi secrétaire de légation, conseiller provincial du Brabant et échevin d’Etterbeek. Lors de la Seconde Guerre mondiale, il est résistant dans le réseau Zéro avec le grade d’auxiliaire ARA. Il sera encore industriel. Il est croix de guerre 1914-18 avec trois palmes, médaille de la Résistance, croix de guerre française, officier de la Légion d’honneur, médaille militaire française. Il est l’auteur d’un livre Croquis au crayon rouge. Histoire anecdotique de la Légion d’honneur. Conférence donnée à la Société de la Légion d’honneur.

Deleu Jacques

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1934, puis fait le CSS en 1934-1935. Officier d’active, durant la campagne des 18 jours, il est aux avant-postes à la tête du 1er Régiment Cycliste et parvient, en infligeant des pertes à l’ennemi, à faire des prisonniers. Il est emmené en captivité pendant sept mois....

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Cotisations

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