Remerciements Parisiens
Horizons : C’est la tradition de la classe de Poésie (5T) de partir découvrir Paris (ou Londres) durant trois journées aussi riches que remplies. A la demande de M. Vincent de Vos, deux élèves de la 5T5 de l’an passé, Eloïse Plas et Henry Michel, nous en livrent ici leur vision en vers… En compagnie de la Muse, écoutons-les !
REMERCIEMENTS PARISIENS
La classe 5T5, à Paris, est partie.
Vingt-deux élèves, un beau matin se rassemblent
Ainsi que deux gentils professeurs, il me semble.
Une destination : la place d’Italie.
Les bagages entreposés au débarras,
La classe se dirige maintenant au Louvres
Beaucoup de boites à tartines dès lors s’entrouvrent.
Destination suivante : le bel Opéra
Une étudiante assez peu cultivée
Pour apprécier le talent de grandes danseuses
Mais voilà déjà certains ventres qui se creusent.
Une destination : un quartier pour souper
Tout le monde au restaurant italien savoure
Mais personne ne peut retarder les Vedettes
Beaucoup de souvenirs me restent encore en tête.
Destination suivante : la célèbre tour
Pour terminer cette magnifique journée
Le grand groupe serpente la Seine et ses quais
Afin d’y découvrir les prémices d’Orsay
Une destination : le métro pour rentrer.
Il est temps maintenant pour moi de remercier
Les professeurs qui ont malgré tout investi
Beaucoup de temps, d’imagination et d’envie
Sans jamais abandonner leur moral d’acier.
Eloïse Plas
SOLEIL ET MAUVAIS TEMPS
Partis à l’aube, une fois tous rassemblés
Ainsi, la 5T5 commençait sa mission
De ponctualité comme d’organisation
Etaient pleines les têtes de ces écoliers
Arrivée triomphale, place d’Italie
A l’auberge, dépôt rapide des bagages
La classe souffle et OOPS !, la voilà repartie
Dans la capitale du pays du fromage
Qu’elle fut ébahie en admirant les danseurs
Se mouvant dans le hall de l’Opéra Garnier
Mais quelle volupté, même quelle splendeur
Lorsque l’on visite en bateau ou même à pied
Œuvres de maîtres et ballades romantiques
Architecture folle et monuments antiques
Comment décrire le frisson fort ressenti
A chaque coin de rue et toujours diverti
Pas un seul instant quelqu’un ne voulut rentrer
Au point que nous accumulions notre retard
Rien que trois jours pour nous en accaparer
Il nous faudrait bien plus pour voir tout cet art
Si seulement nous pouvions nous en emparer
Henry Michel