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le Hardy de Beaulieu Philippe

Il sortit de la première rhétorique du Collège Saint-Michel en 1906. Il était escrimeur. Il remporta la médaille de bronze par équipe à l’épée aux Jeux olympiques de 1906 la médaille de bronze en individuel à l’épée aux Jeux de 1912 et une médaille d’argent par équipe à l’épée à ceux de 1920....

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Medaets Georges

Il sort du Collège Saint-Michel (6e latine) en 1907, après y avoir fait ses primaires. Admis comme ingénieur à l’ULB, il s’engage à l’armée en 1916. Il est aviateur pendant la Première Guerre mondiale et devient lieutenant. Retourné à la vie civile, il recommence à voler en 1924 et veut refaire le trajet de Thieffry en 1925. Le 9 mars 1926, avec Jean Verhaegen et Joseph Coppens, il décolle d’Evere à bord d’un avion Bréguet équipé d’un moteur Hispano de 450 ch. et baptisé le Reine Elisabeth. Ils rallient Léopoldville le 21 mars, après avoir parcouru 9.160 km en 47 heures de vol. Le voyage s’effectue via Belgrade, Athènes, le Caire, Atbara, Mongalla et Lisala. Il est le premier à réussir le vol aller et retour Bruxelles-Léopoldville. Il accomplit ce périple de 18.230 km en 100 heures et 26 minutes de vol, ce qui est salué, à l’époque, comme un grand exploit. Il est encore au combat en 1940. Après la Deuxième Guerre mondiale, il réside à Sao-Paulo au Brésil. Une rue de Woluwe-Saint-Pierre rappelle sa mémoire.

Misonne Jacques

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1910. Il fut un excellent cavalier qui participa aux Jeux Olympiques d'été de 1920, 1924 et 1928. En 1920, lui et son cheval Gaucho terminèrent 17e dans la compétition individuelle de concours complet, mais obtinrent la médaille de bronze par équipe. Ils participèrent également à l'épreuve...

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Arcq Jules

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1925. Lors de ses études de médecine, il est l’élève du professeur Albert Lemaire. Il est ensuite chef de clinique du docteur Louis Maldague, jusqu’au moment de l’éméritat de celui-ci en 1948. A l’UCL, il est nommé comme chargé de cours en 1948 et professeur ordinaire en 1952, enseignant la propédeutique médicale. Il est chef de clinique dans le service de Joseph P. Hoet jusqu’au décès de ce dernier en 1968. Entretemps, à partir de 1961, il est directeur médical et chef de service de médecine interne de la Clinique Saint-Joseph à Hérent. Lors de la création du département de médecine interne en 1973, il devient chef de service de médecine interne générale jusqu’à son éméritat en 1978.

Buisseret Jean

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1935. Il devient docteur en médecine à l'U.C.L. en 1942. Tout d'abord chercheur dans le laboratoire du Pr Hoet, au cours de ses études, il s'intéressera aux propriétés anti-coagulantes de la coumarine, avant de débuter une formation chirurgicale chez le docteur Goffaerts (à Alost) où il...

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Delfosse Jean

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1938 avec la médaille d’or. Il se classe premier au concours d’entrée à l’Ecole royale militaire, division infanterie-cavalerie, sans avoir fait son CSS. L’AESM lui offre son sabre d’élève, récompense pour les anciens, entrés premiers à l’ERM. Au début de la guerre, il est adjudant au 2e lanciers, puis, après une brève captivité, il devient sous-lieutenant de l’Armée secrète entre 1941 et 1944. Il est ensuite lieutenant instructeur d’infanterie dans les Brigades d’Irlande en 1945. Sous l’Occupation, il est un des fondateurs de la 4e Troupe des Ardents de Saint-Michel dont il composa la marche. Il est aussi crédité d’avoir inventé les acrobaties cyclistes de sa troupe. Après la guerre, il poursuit des études de médecine et se spécialise en médecine interne à l’UCL, avant d’obtenir une licence en éducation physique. Médecin civil à temps partiel, il fait une carrière comme médecin militaire surtout et prendra sa retraite avec le grade de colonel-médecin. Il aura été commandant de l’Ecole du service de santé à Gand et du nouvel hôpital militaire de Neder-Over-Heembeek, dont il fut l’un des initiateurs. Il était breveté d’Etat-major.

De Muylder Charles

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1937 avec la médaille d’or. Docteur en médecine de l’UCL en 1942, il se spécialise en chirurgie dans le service de Georges Debaisieux de 1942 à 1947 puis effectue un séjour aux Etats-Unis au MGH (Harvard). Il effectue des recherches dans le laboratoire d’Ernest Van Campenhout. Agrégé de l’enseignement supérieur, il est nommé comme chargé de cours en 1954 et professeur ordinaire en 1958. Suite à l’éméritat d’Oscar De Meesen en 1955, il enseigne la propédeutique chirurgicale et la pathologie chirurgicale (orthopédie exceptée) jusqu’à son éméritat en 1985. Ensuite cet enseignement fera partie des secteurs pluridisciplinaires. Suite à l’éméritat de Jean Morelle en 1969, il devient chef de service de chirurgie générale dont le domaine d’activité s’est fortement restreint suite à l’apparition de multiples spécialités chirurgicales. Il est aussi président de l’Office médico-légal au ministère de la Santé publique. Il est membre du Rotary club de Leuven.

Kaeckenbeeck Albert

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1945. Comme scout, il est membre des Ardents de Saint-Michel, mais aussi de la Troupe royale qui exista entre juillet 1941 et juin 1944. Il devient en 1951 docteur en médecine vétérinaire de l’université de Liège où il fera toute sa carrière. Il est assistant en 1951, puis chef de travaux à l’Ecole vétérinaire de l’Etat de Cureghem. Il est professeur associé en 1965 et professeur ordinaire en 1975. Ses spécialités sont la bactériologie et les maladies bactériennes. Il est élu à l’Académie de médecine de Belgique, comme correspondant régnicole le 28 novembre 1981. Il en devient membre titulaire le 24 novembre 1984.

Leblanc Edouard-Jean

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1947. Ancien Ardent, ancien de la Diglette, il entreprend des études en médecine, à Namur d’abord, puis Louvain (1954). Il est licencié en sciences tropicales (1955), assistant étranger à l’Université de Paris (1958) et Genève (1961). Il est assistant à l’Université Lovanium à Léopoldville (1954-1960), et...

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Massion Joseph

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1923. Il devient docteur en Médecine. Sous la direction de son mentor, Georges Brohée, il fonde avec lui une petite clinique indépendante avec une équipe interdisciplinaire comprenant des cliniciens comme L. Daumerie et le radiologue Everaert. Cette approche pluridisciplinaire de la gastro-entérologie inspirera toujours l’esprit de...

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Morelle Léon

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1925. Il devient docteur en médecine, mais est aussi diplômé de l'Ecole tropicale. Il part au Bas-Congo, avant d’être mobilisé en 1940. Lors du second conflit mondial, il sera résistant au sein de la mission Manfriday, reconnu comme agent ARA de 2e classe. En 1942, lui...

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Schockaert Joseph

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1923. Il est diplômé docteur en médecine en 1929 avec la plus grande distinction. Il fréquente le laboratoire de Richard Bruynoghe et s’initie aussi à l’endocrinologie chez Joseph Hoet. Il est lauréat du concours des bourses de voyage en 1929 et se spécialise en gynécologie-obstétrique. Pour parfaire sa formation, il effectue un séjour d’un an aux Etats-Unis en 1932. Il est nommé chargé de cours en 1933 et seconde son père Rufin Schockaert en reprenant son enseignement en néerlandais. Il est promu professeur en 1936. Lorsque son père accède à l’éméritat en 1950, il devient titulaire de la chaire d’obstétrique et gynécologie, enseignant jusqu’en 1968 dans les deux langues en collaboration avec Jacques Ferin en français et Marcelin Renaer en néerlandais. A partir de 1968, il choisit de poursuivre ses cours en français. Il accède à l’éméritat en 1976, année du transfert du service aux cliniques universitaires à Woluwe-Saint-Lambert.

Tricot Albert

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1938. Docteur en médecine de l’ULB en 1946, il devint assistant l’année suivante dans le département de chirurgie de l’hôpital Brugmann. En 1949, le professeur Pierre Houssa lui demanda de l’aider à y lancer le Centre de traumatologie et revalidation (CTR) dont il sera le directeur médical entre 1975 et 1985. Albert Tricot fut le grand initiateur, en Belgique, du sport pour les personnes ayant des problèmes moteurs et fut l’un des premiers médecins à reconnaître l’importance du sport en matière de réhabilitation. Il était très proche d’un autre pionnier du sport pour handicapés, le docteur Ludwig Guttmann qui organisa les Jeux de Stoke Mandeville, précurseurs des Jeux paralympiques. Il fut, pendant de nombreuses années, responsable du comité médical de ces Jeux. C’est également lui qui emmena plus d’une fois les délégations belges, en tant que chef de mission, aux Jeux Paralympiques. Dès 1954, il avait introduit le sport pour handicapés physiques en Belgique avec le professeur Houssa. C’est également sous son impulsion qu’il fonda, en 1960, la Fédération Sportive Belge pour personnes atteintes d’un Handicap (la FSBH). L’année suivante, il participa à la fondation de l’International Medical Society of Paraplegia, créée par Guttmann dont il sera président de 1973 à 1977. Il participa encore en 1962 à la création de la Fédération européenne de Médecine physique et de Réadaptation, dont il deviendra directeur général en 1965. Après une licence en médecine sportive et ergothérapie, il devient chef de travaux à l’Institut d’éducation physique de l’ULB et professeur à l’école d’Infirmière de l’hôpital Brugmann. Parlant parfaitement le néerlandais, il est promu en 1976 au grade de professeur à la faculté de Médecine et de Pharmacie de la VUB et à l’Institut d’éducation physique de l’ULB, puis maître de stage dans la formation des kinésithérapeutes. Trois charges qu’il occupera jusqu’en 1986. Proche du mouvement olympique en Belgique, il siégea au CA du COIB de 1985 à 1992. Il suivit de près les évolutions de la FSBH qui changea de nom en 2001 et devint le Belgian Paralympic Committee. Il fut anobli par le roi en 1990.

Van Grunderbeeck Roger

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1929. Il fut dès 1927 et jusqu’en 1939 rédacteur de la revue de l’AJCB Le Blé qui lève. Il fut président général de la JEC en 1935 et réalisa cette année-là le jeu choral de la fête du Heysel. Il devint docteur en médecine et partit...

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de Launois Jean

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1930, puis fait son CSS en 1931-1932. Scout de France à la 1e Saint-Quentin en 1925; il est Lone scout, puis routier de 1927 à 1937. La même année, il fonde la branche extension à la FSC. Il est chef routier lors de l’exode des CRAB....

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Delcorde Paul

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1928. Inscrit en philosophie et lettres à Saint-Louis, il réalise son premier grand voyage en Tchécoslovaquie en 1929 en tant que représentant de l’Association catholique de la jeunesse belge via laquelle il découvre la JOC et le syndicalisme chrétien. En 1930, il suit les cours de...

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de le Court Etienne

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1920. Fils et petit-fils de magistrat, il embrassa la même carrière en 1930, devenant substitut du procureur du roi de complément au tribunal de 1ere instance de Bruxelles, puis substitut du procureur du roi en 1935 et premier substitut du procureur du roi en 1939. La même année, il est nommé substitut de l’auditeur militaire en campagne. En 1942, il est en charge du parquet de Bruxelles et en 1945 il rejoint les rangs de la Cour d’appel de Bruxelles comme substitut du procureur général de complément, avant de devenir avocat général de complément en 1949. Il est ensuite chef de cabinet du Prince royal du 11 juillet 1950 au 19 juillet 1951. Il retourne à la cour d’appel où il est en 1951 nommé à 48 ans procureur général. Il ne demandera jamais d’être nommé en cassation, ce qui fera de son office de 21 ans un des plus longs dans cette fonction depuis 1830. Grand propriétaire terrien dans le Luxembourg, il gérait la forêt de Chiny-Suxy. Bibliophile, il était aussi membre effectif et administrateur de la Société royale de philanthropie de Bruxelles entre 1957 et 1988. D’ascendance noble, il est fait baron par le roi en 1973.

Genin Alfred

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1932. Docteur en droit et licencié en sciences notariales, il devient notaire à Tournai où il officie entrele 4 décembre 1944 et le 3 mai 1977. Il fondera en 1960 le Répertoire notarial avec son collègue Jean Baugniet. Symbole d’excellence, la collection se compose de 19 tomes et comporte aujourd’hui plus de 140 traités dont la rédaction est confiée à d’éminents auteurs, tous spécialistes de la matière. Elle est publiée sur feuillets mobiles prenant place dans des classeurs, ce qui en permet la mise à jour. On lui doit aussi plusieurs autres publications, tels Commentaire du code des droits d’enregistrement d’hypothèque et de greffe (1940) et Traité des hypothèques et de la transcription (1987). Il sera secrétaire général de la Fédération royale des notaires de Belgique et président de la Chambre de discipline de l’arrondissement de Tournai. Il sera aussi fondateur et président du Credoc, le département informatique de la Fédération des notaires. Il est par ailleurs président fondateur du Lions Club de Tournai.

Gyselinck Jean-Marie

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1939. Docteur en droit, il est notaire à Bruxelles du 29 juillet 1958 au 11 janvier 1984. Il sera président de la Chambre des Notaires de Bruxelles. Historien du notariat à Bruxelles, on lui doit plusieurs publications tel Le notariat dans l'Arrondissement de Bruxelles. Répertoire des...

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Hayoit de Termicourt Raoul

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1910 avec la médaille d’or. Docteur en droit, il devient magistrat. Procureur du Roi à Bruxelles, puis procureur général près la cour d’appel de Bruxelles, il est nommé en 1938 au parquet de la Cour de cassation, comme avocat général. Il finira sa carrière comme procureur général près la même Cour. En mars 1939, Léopold III, qui lui fait particulièrement confiance, lui offre le poste de Premier ministre mais il refuse. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est mobilisé comme officier de réserve. Pendant la campagne, il rejoint l’auditorat militaire, et accepte de remplir la fonction de substitut de l’auditeur général. Lors de l’entrevue du roi Léopold III avec les ministres Hubert Pierlot et Paul-Henri Spaak, au château de Wynendaele, le 25 mai 1940, alors que la reddition de l’armée belge s’annonce, le Roi lui demande s’il peut révoquer le gouvernement Pierlot qui ne peut s’opposer à une reddition, acte strictement militaire, mais qui s’oppose à la volonté du roi de rester au milieu de ses soldats pour partager leur sort. Obligé de décider dans un contexte de guerre et en urgence, au milieu de l’armée en campagne, sans pouvoir consulter des constitutionnalistes et ne pouvant trouver de référence à des précédents historiques, il répond par la négative à la demande royale. Il devient de fait le plus haut magistrat belge sous l’Occupation et reste clandestinement en contact avec le gouvernement de Londres. Il aidera discrètement la Résistance pendant la guerre en étant proche du comité Gilles.

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