Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1909. Petit-fils de Ferdinand Baeyens, ce dernier assura son éducation à la mort de son père. Docteur en droit de l’Université catholique de Louvain, il termina ses études durant le premier conflit mondial. Il intégra dès lors le barreau d’Anvers où il plaida de nombreuses années. Entré dans le monde des affaires, il assura les fonctions d’administrateur de la succursale anversoise de la Société belge de Banque à partir de 1932. Fondateur de la société Le Comptoir diamantaire anversois, active dans le commerce des pierres précieuses, il devint administrateur-délégué de la Caisse générale de reports et de dépôts sous la présidence de Charles Fabri. Administrateur-délégué de la Banque de la Société générale de Belgique de 1943 à 1951, il participa par la suite aux négociations interbancaires liées à la formation du Benelux. Entré au C.A. de l’Office belge du Commerce extérieur, il participa également aux activités du Conseil central de l’économie. Il fut aussi administrateur de l’Institut de réescompte et de garantie et de la Caisse des dépôts et consignations. Parallèlement à ces fonctions, il fit partie du conseil de fabrique de l’église Saint-Adrien à Ixelles et occupa les fonctions d’administrateur des œuvres de la Société royale de philanthropie durant plus de dix années (1969-1981).
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Rolin Etienne
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1909 où il accomplit son CSS en 1909-1910. En 1919, il devient ingénieur civil des mines de l’UCL. Volontaire de guerre en 1914-1918, il s’engage après la guerre dans une carrière d’industriel qui l’amènera à des postes de responsabilité importants. Il sera administrateur délégué d’Intercom, administrateur directeur d’Electrobel et président du CA de Gazelec. Il est encore président de La Floridienne et vice-président de la Société des Tramways bruxellois. Il sera aussi président de l’Union des entreprises électriques en Belgique de 1939 à 1945 et échevin PSC des finances de Rhode-Saint-Genèse de 1946 à 1955.
Smits Pierre
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1910. La guerre interrompt ses études d’ingénieur mécanicien-électricien à l’université de Mons et il sort du conflit avec le rang de capitaine d’artillerie. Devenu diplômé en 1920, il entame l’année suivante une fulgurante carrière au sein des sociétés du groupe de la Société de traction et électricité où il devient ingénieur, puis secrétaire général, directeur et enfin administrateur directeur en 1946. En 1932, il crée la première société intercommunale mixte, modèle qu’il développera largement par la suite. En 1946, il devient administrateur délégué de la Société d’électricité de l’Escaut et de la Société de traction et électricité, avant d’en devenir le président du comité exécutif en 1953, puis le président du CA en 1959. Il devient directeur de la Société générale de Belgique en 1953 où il contribue au développement de Tractionel. Il diversifie ses activités vers le Congo, mais aussi sectoriellement dans le pétrole, l’aluminium et l’alimentaire. Il préside de nombreuses sociétés (Electrobel, Sogelec, Sogefor, Seco). Il réalise en 1956 la fusion des sociétés d’électricité de Tractionel en une entité, l’EBES, qu’il préside jusqu’en 1969. Entré au comité de direction de l’UEEB dès 1924, il prend à cœur la défense des électriciens. Face aux menaces d’une nationalisation de l’électricité en Belgique, il mettra au point la formule originale du Comité de contrôle de l’électricité. Nommé au Conseil central de l’économie, il siège à la commission économique pour l’Europe de l’ONU où il préside le comité de l’énergie électrique.
Tibbaut Gustave
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1910. Soldat en 1914-1918, il s’engagea pour le Congo en 1916, en qualité de sous-officier, pour la durée de la guerre dans les troupes coloniales belges en campagne dans l’Est africain allemand. Une fois ses études de droit terminées après la guerre, il devint avocat mais continua à s’intéresser au problème du Congo. Il le fit notamment en participant aux colloques du Comité permanent du Congrès colonial national et aux travaux de l’Association pour le perfectionnement du matériel colonial, et en assumant des responsabilités d’administrateur ou de commissaire dans la conduite d’entreprises coloniales comme la Société des chemins de fer vicinaux du Congo, la Compagnie cotonnière congolaise et celle du Népoko, le Crédit foncier africain, la Compagnie d’élevage et d’alimentation du Katanga et la Compagnie sucrière congolaise. Il fut aussi élu député en 1930.
van der Rest Etienne
Il sort du Collège Saint-Michel au terme de son CSS en 1943. Il est Lone scout. Il s’engage comme volontaire de guerre. La guerre terminée, il entame ses études d’ingénieur civil des mines à l’UCL. Ensuite, il effectue son service militaire comme officier au régiment des Guides. Il débute sa carrière professionnelle à la Floridienne, entreprise créée entre autres par son grand-père van der Rest pour extraire initialement du phosphate en Floride d’où son nom. Il intègre ensuite le groupe Eternit. Il consacre l’essentiel de sa carrière à la direction de l’usine de Kapelle-op-den-Bos. Il sera ensuite l’administrateur délégué d’Eternit de 1966 à 1979, succédant à son oncle André Emsens. En 1978, il restructure le groupe en créant la Compagnie financière Eternit qui garde les actifs européens du groupe, alors que Eteroutremer reprend l’actif outremer. Il devient président de sa fédération professionnelle et la représente au sein de la FEB. Il préside l’œuvre « SELAVIP », qui offre un toit aux plus pauvres, créée par Josse, son frère aîné jésuite, Citoyen d’honneur du Chili, qui vit toujours à Santiago. À la fin de sa carrière, il accepte la présidence de la Fédération Abbé Froidure asbl et y consacre toute son énergie jusqu’à sa disparition. Il est lieutenant de réserve, médaillé doyen d’Honneur de l’ordre du Travail et officier de l’Ordre de Léopold II. Il est fait chevalier par le Roi.
Van der Schueren Jacques
Il sortit du Collège Saint-Michel (IIe scientifique) en 1938 avant de faire son CSS en 1938-1939. Il fut volontaire de guerre lors du second conflit mondial dans la Brigade Piron. Il devint ingénieur brasseur, mais se détourna des affaires familiales (qu’il laissa aux mains de son frère Roger) pour entrer en politique. Il fut ministre extra-parlementaire des affaires économiques dans le Gouvernement Gaston Eyskens III (1958-1961) et député libéral (de 1949 à 1958 et de 1961 à 1964). Il fut vice-gouverneur de la Société générale de Belgique et président d’Asturienne des mines et de Distrigaz. Dans les années 70 et 80, il fut le roi non couronné du secteur énergétique belge. Grâce à ses positions dominantes chez Distrigaz, Tractionel et Electrobel, les précurseurs de Tractebel, il joua un rôle central dans les réactions aux différentes crises pétrolières. Il fut aussi président des Amis de l’Institut Jules Bordet. Il fut élevé (à titre posthume) au rang de baron par le roi Albert II en 1998.
Van der Schueren Roger
Il sort du Collège Saint-Michel (IIe scientifique) en 1939, puis fait son CSS en 1939-1940. Il suit les cours d’ingénieur technicien à l’Institut national des industries de fermentation de Bruxelles. Pendant la guerre, il fait partie de l’Armée secrète. Sa famille possède deux brasseries à Wegnez-lez-Verviers (Brasserie Le Coq d’Or) et Alost (Brasserie et Malterie Zeeberg), dont il devient l’administrateur délégué. Il fut aussi administrateur de différentes sociétés financières (Sofibra, Finoutremer), industrielles (PRB, Sources minérales de Baudour) et immobilières (SARUB à Bruxelles et ITB à Verviers). Il était président de groupes de presse comme L’Echo de la Bourse, de Agéfi-Sobeli, de la Société d’édition Jean Dupuis et administrateur du groupe La Libre Belgique – La dernière heure. Président fondateur de la Jeune chambre économique de Verviers (1956), puis président de la Chambre de commerce et d’industrie de Verviers (1963-1971), il devient président de la Fédération des brasseurs belges (1973-1975) et de la Confédération des brasseries de Belgique (1974-1975). Il fut deux fois président de l’Union Wallonne des Entreprises, de 1971 à 1973 et de 1979 à 1983, et président de la FEB de 1975 à 1978. Il fut juge au tribunal de commerce de 1959 à 1974 et président de l’OBCE de 1977 à 1981. Il était aussi président du Rotary Club de Verviers.
van Ypersele de Strihou Adelin
Il sortit du Collège Saint-Michel (en 3e latine) en 1928. Membre des Jeunesses nationales, il fut arrêté pour avoir saccagé une exposition soviétique à Bruxelles en 1928, ce qui lui valut d’être renvoyé du collège, tout en recevant les félicitations des jésuites. Il a raconté l’épisode dans un livre, Nos prisons. Il lança...
Vaxelaire François
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1938. Il est Lone scout. Il est résistant, comme courrier du réseau Socrate (aide aux réfractaires), puis volontaire de guerre. Fils et petit-fils de dirigeants de grands magasins, il prend en 1960 la direction des Grands magasins Bon Marché qu’il dirige seul à la mort de...
Willems Maurice
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1915. Docteur en droit, il devint agent de change. Il fut chargé de cours à l’Institut de Commerce pour jeunes filles, puis à l’ICHEC. Il fut un des cofondateurs de l’Amicale Saint-Mathieu, association catholique des agents de change. Il fut président de l’AESM de 1949 à 1956.
Wittouck Jean
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1918. Administrateur des Sucreries centrales de Wanze (1924-1927), il est avant tout pendant quarante ans le président de la Raffinerie tirlemontoise qui les avait absorbées en 1928. En 1938, il contribue à créer la Confédération professionnelle du sucre et de ses dérivés. Il fonde en 1932...
Zeegers Victor
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1921 et y accomplit son CSS dans la foulée. Après une année d’ingénieur, il opte pour la philosophie et lettres à Saint-Louis, puis devient docteur en droit de l’UCL. Petit-fils de Victor Jourdain, fondateur de la Libre Belgique, il y rentre en 1929 pour s’occuper de...
Allard Antoine
Il sortit de rhétorique du nouveau Saint-Michel en 1926 et fit le CSS en 1926-1927. Témoignant dès son plus jeune âge d’un vif intérêt pour le dessin et la peinture, après une adolescence mouvementée, marquée par de nombreuses phases dépressives et même une fugue en Ecosse, craignant de se voir diriger vers une carrière de banquier comme le souhaite son père, il se forme à Munich auprès de l’artiste juif Heyman. Au décès de son frère en 1939, il quitte l’Allemagne pour rejoindre le Congo l’année suivante afin d’y reprendre les rênes de ses huit sociétés. Pacifiste et humaniste, il est convaincu de pouvoir allier ces nouvelles fonctions à ses idéaux relatifs à l’amélioration des conditions de vie des populations locales. Fidèle à ses convictions, il abandonna le poste d’administrateur de la Société continentale et coloniale de Construction lorsque celle-ci se lança dans la construction d’aérodromes militaires. Militant pacifiste, il fut l’un des fers de lance de l’opposition au réarmement de l’Allemagne après le second conflit mondial ainsi qu’à la Communauté européenne de défense. Par ailleurs à l’origine de la fondation de Stop War, il se distingua également par sa participation à Omroep, journal édité dans les deux langues nationales se caractérisant par son opposition au séparatisme linguistique. Fondateur de la section belge d’Oxfam en 1964, il la présida jusqu’à sa mort. Il est l’auteur de nombreux livres.
Gérard Carlos
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1914. Voulant devenir jésuite en 1915, il vit son noviciat interrompu car il fut emprisonné en Allemagne, accusé d’être un franc-tireur. Sa vie fut un kaléidoscope d’activités. Surveillant, professeur dans diverses classes, préfet de discipline et des études, aumônier scout, aumônier de prison, économe provincial, économe de l’université grégorienne à Rome et du scolasticat français de Vals… Au début de la Seconde Guerre, il ravitailla les CRAB dispersés dans le sud de la France. Après la guerre, il devint aumônier des ouvriers italiens et y mit sur pied l’ONARMO (Opera Nazionale di Assistenza Religiosa e Morale degli Operai). Il était aussi confesseur des étudiants des classes professionnelles de Saint-Luc, vicaire dominical dans la paroisse populaire de Ghlin, animateur à la plaine de jeux dans la même paroisse.
Bette Emile
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1929, après avoir passé les premières années de sa vie en Russie où son père était ingénieur. Il sera brièvement Ardent au Collège, participant au jamboree de Birkenhead à la fin de sa rhétorique. Candidat en philosophie et lettres de Saint-Louis et docteur en droit de l’UCL (il fait aussi deux des trois années de la licence en sciences commerciales de l’école de commerce de Saint-Louis), il sera avocat pendant 60 ans, notamment de la Gécamines et de la commune de Woluwe-Saint-Lambert. Il est président de la conférence Saint-Henri de la Saint-Vincent de Paul (SVP) pendant 25 ans et devient ensuite membre du Conseil central de ladite SVP dont il est ensuite le vice-président. Il y fonde notamment l’asbl ‘Aide aux conférences de Saint-Vincent de Paul du Tiers monde’ et crée 50 nouvelles conférences de la SVP au Burundi, 60 au Rwanda et plusieurs dizaines au Zaïre qu’il jumelle avec des conférences de Belgique. Président pendant 18 ans de la Commission d’assistance publique de Woluwe-Saint-Lambert, il y préside aussi le conseil de fabrique de sa paroisse. Amoureux de l’Afrique, il crée la « Fondation Sainte-Marguerite », destinée à promouvoir l’enseignement au Congo. Ancien combattant en 1940, il présidera le groupement des magistrats et avocats anciens combattants.
Braun Antoine
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1941. Volontaire de guerre en 1940-1945, il sera capitaine-commandant de réserve (3e Guides). Ardent de Saint-Michel, il sera aussi responsable fédéral de la Route en 1950-1959.Bachelier en philosophie thomiste (UCL), puis docteur en droit (UCL), il était aussi licencié en sciences politiques et sociales (UCL). Membre du barreau de Bruxelles depuis 1948, il en fut le bâtonnier de 1982 à 1984. Il est l’auteur et le coauteur de nombreuses publications sur la profession d’avocat et sur le droit de la propriété intellectuelle et industrielle, dont le Précis du droit des marques, maintes fois réédité, et le Droit des dessins et modèles, qui font autorité en la matière. Antoine Braun fut membre de l’A.I.P.P.I., de l’A.L.A.I. et ancien président de la L.I.D.C.
Bricmont Georges
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1936. Il devient docteur en droit et entre au barreau. Il remporte le prix Le Jeune en 1943, puis prononce le discours de rentrée du Jeune Barreau en 1951. Il est président de la Conférence du Jeune Barreau en 1958-1959. Il fait une belle carrière, publiant plusieurs ouvrages comme Aménagement du territoire et urbanisme (1962), Le contrat de concession de vente exclusive (1962), La responsabilité des architecte et entrepreneur en droit belge et en droit français (1963) ou La résiliation unilatérale des concessions de vente (1972). Il sera l’avocat et l’homme de confiance du prince Charles entre 1966 et 1977, aidant ce dernier à l’emporter dans un procès contre son ancien homme de confiance, le baron Allard. Mais leurs relations se tendirent et le prince déposa plainte et accusa son conseil (et sa femme) d’avoir détourné une partie d’un patrimoine qu’il leur avait demandé d’administrer pour éviter qu’il ne revienne à ses héritiers légitimes. Outre d’avoir été rayé du barreau, il fut condamné le 9 mars 1983 par la Cour d’appel de Bruxelles à cinq ans de prison pour faux, usage de faux et détournement. L’arrêt réformait le jugement de première instance, qui l’avait acquitté ainsi que sa femme, le premier juge ayant estimé (comme plus tard la Cour européenne des droits de l’homme) que le procès n’était pas équitable, à cause notamment du refus d’une confrontation entre les deux parties que réclamaient les Bricmont. La peine avait acquis force de chose jugée lorsque la Cour de cassation, en janvier 1984, rejeta leur pourvoi. Parti s’établir au Canada, il y fut incarcéré avant d’être extradé vers la Belgique. Il purgea la plus grande partie de sa peine, mais il avait été libéré, lorsqu’en juillet 1989, la Belgique fut condamnée par la Cour de Strasbourg. Un accord amiable fut conclu en 1990 entre la famille royale et lui, mettant fin à une série de procédures encore en cours.
de Fraipont Albéric
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1911. Elève de Henri Pirenne à l’université de Gand, il fait bravement la guerre au 5ème Chasseurs et récolte 11 citations et 131 avec ses hommes, les patrouilleurs. On lui doit sur leurs exploits, outre le grand succès de librairie Ce n’est qu’un bout de sol,...
Defreyn-d'Or Emile
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1918. Il rédige au collège des contes publiés dans l’hebdomadaire La Jeunesse. il devient docteur en droit et licencié en droit maritime de l’ULB. Il entre au barreau de Bruxelles. Il est par la suite président du cercle littéraire des anciens de Saint-Michel et membre du...
de Jamblinne de Meux Ernest
Il sort de la première rhétorique du Collège Saint-Michel en 1906. Docteur en droit, il est président pendant ses études de la Société générale des étudiants catholiques de Bruxelles. Il devient avocat près la cour d’appel de Bruxelles. Il sera plus tard secrétaire du Fonds Roi Albert. Il est volontaire de guerre des deux guerres et finira major de réserve. Il sera aussi secrétaire général de la Fédération des cercles militaires et de la Commission nationale pour la désignation des doyens des métiers, conseiller du Conseil des mines et secrétaire général de l’Association de la noblesse du royaume de Belgique. Il sera le premier président des anciens de Saint-Michel en 1920 et co-fondera l’AESM en 1929.
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