About: Tanguy Crollen

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Van Parys Henri

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1927. Membre du Comité de rédaction de la Cité chrétienne, docteur en droit en 1932, il devint avocat. En 1942, il fut nommé juge au tribunal de première instance de Bruxelles, puis en 1950 juge unique. En 1952, il devint juge d’instruction. Il accéda à l’éméritat...

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Verhaegen Eugène

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1907. Il fut avocat de 1912 à 1919. Il fut volontaire de guerre lors de la Première Guerre mondiale, comme lieutenant au 2e Guides. Il obtint la croix de Guerre et fut cité à l’ordre du jour de la Division. Il fit une carrière de magistrat. Substitut du procureur du Roi au Tribunal de première instance de Bruxelles de 1919 à 1929, puis premier substitut du procureur du roi de 1929 à 1933, il devint ensuite substitut du procureur général près la Cour d’appel de Bruxelles de 1933 à 1935, puis avocat général de 1935 à 1956. Il termina comme premier avocat général près la Cour d’Appel de Bruxelles de 1956 à 1961. Il était major de réserve honoraire au 1er Guides. Il fut un des fondateurs de l’AESM dont il fut le président de 1923 à 1927.

Charles Vincent

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1940. Il entre aussitôt au noviciat jésuite de Drongen. Sa formation terminée, il arrive en 1955 à Léopoldville, où son père est alors Gouverneur de la Banque du Congo. Il est licencié en Sciences Politiques et Sociales de l’Université de Louvain et prépare depuis un an le doctorat. Membre de la communauté du collège Albert, il y est aussi opéraire. En 1957, il fonde le CADICEC (Centre chrétien pour les dirigeants et cadres des entreprises) dont il devient l’animateur et l’aumônier-conseiller. Il est aussi aumônier et professeur à l’Institut supérieur d’enseignement social. En 1960, il est membre du premier groupe qui s’installe à la maison Saint-Ignace, fondée cette année-là. Dès cette année, il se fait connaître comme toujours disponible pour des retraites aux élèves des classes terminales. En 1963, il devient également directeur d’UNIAPAC-Congo (Union internationale chrétienne des dirigeants d’entreprise). Alors qu’ils étaient conçus par et pour des cadres européens, il en fit dès 1960 des lieux d’échanges entre Européens et Africains, puis des centres de formation pour les nouveaux dirigeants congolais, appelés à prendre la relève. Par le biais de l’Union Internationale, il permit à ces derniers d’entrer en contact avec des dirigeants du monde entier. En 1983, il passe la main au père Ekwa et dirige pendant un an l’agence DIA et, en 1984, prend une année sabbatique. De retour, il est pendant sept ans directeur de la maison de retraite de Manresa à Kimwenza, puis pendant huit ans directeur du Centre culturel Boboto, avant de rentrer définitivement en Belgique en 2000.

de Glos Nicolas

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1929. Il souhaite entrer dans les ordres mais y renonce pour pouvoir aider financièrement son père, accablé par des revers de fortune. Il commence alors une carrière à la banque de Saint-Phalle à Bruxelles et y reste pendant 10 ans. En 1939, on lui propose un poste au Congo belge. Rattrapé par la défaite française, il se présente à Brazzaville et signe immédiatement son engagement dans les Forces françaises libres. Maréchal des logis d’Artillerie, il est affecté comme sergent d’Infanterie coloniale au Bataillon de marche n°1 (BM 1). Bientôt promu adjudant, il prend part à la campagne du Gabon puis à celle de Syrie. A l’automne 1941, il est muté au Bataillon de marche n°11 (BM 11) et participe aux opérations de Libye, à l’oasis de Djaraboub notamment, puis à celles d’Egypte, en octobre 1942 à El Alamein, puis à Takrouna en Tunisie. Il participe ensuite activement à la campagne d’Italie, avant de débarquer en Provence en août 1944 comme chef du 3e Bureau de la 1ère Division française libre et se distinguer lors des combats, du 19 au 25 août pour la libération de Toulon. Au début de l’année 1945, il devient capitaine adjoint au commandant du BM 11. Il prend part alors aux diverses opérations dans les Alpes-Maritimes. Il se distingue au cours des attaques du Plan Caval et de la Tête de la Secca. Démobilisé, il choisit de servir en Afrique et après un an d’études à l’Ecole d’administration de la France d’Outremer, il est nommé chef du bureau des finances à Bangui. Administrateur adjoint des colonies à Bangui, il sert ensuite au Tchad, à Mongo, comme administrateur en chef de la FOM. En 1961, en congé spécial, il devient secrétaire de l’Evêché de Fort-Lamy. Administrateur également de la revue Etudes, il entre en 1968 dans la Compagnie de Jésus où il devient simple frère coadjuteur. A partir de 1969, il devient directeur de l’enseignement privé catholique à N’Djamena. Le 23 mai 1976, il est sauvagement assassiné par un voleur dans la cathédrale de cette ville à l’issue de la messe dominicale.

de Voghel Roger

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1929. Professeur de troisième au collège de Tournai en régence, il fut envoyé au Congo en 1945. Il resta près de vingt-cinq ans au collège Albert de Léopoldville, puis Boboto de Kinshasa où il fut tour à tour professeur de troisième latine, puis de rhétorique, ensuite préfet des études. Il en fut le recteur de 1952 à 1956. L’année suivante, on l’associa aux travaux du Bureau de l’enseignement catholique. Pendant onze ans, il y fut le collaborateur persévérant des commissions de réforme des programmes, de rédaction des plans d’études, de manuels scolaires et de directives méthodologiques. En même temps, il était l’inspecteur pour les collèges jésuites et autres. De 1968 à 1975, date à laquelle un terrible accident de la route l’obligea à revenir en Belgique, le père vécut au collège Bonsomi de N’Djili, dans la banlieue de Kinshasa, où il travaillait à son manuel de français pour la première année d’humanités.

Dykmans Marc

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1923. Devenu jésuite, il sera professeur au théologat jésuite de Louvain. Il œuvrera comme administrateur et bibliothécaire en chef de la bibliothèque du théologat (le Collegium Maximum) de Louvain, puis de Heverlee. Il fut aussi archiviste de la Compagnie à la Curie à Rome. Spécialiste de...

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Folon André

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1930. Après sa formation, il est envoyé en régence à Léopoldville où le collège Albert ouvre alors ses portes. Il y est professeur de 6e, puis de 5e latine. A cause de la guerre, ses trois ans de régence vont devenir neuf ans de séjour au Congo. Ordonné prêtre le 9 septembre 1943, à Mayidi, il revient en Belgique après la guerre et termine sa formation. En 1949, il retourne au Congo, comme missionnaire au service du vicariat apostolique du Kwango. D’abord envoyé comme professeur à Kiniati où le collège Saint-Ignace a ouvert l’année précédente, il devient en 1956 recteur à Djuma, au noviciat Saint-Jean-de-Britto. En 1958, il devient d’ailleurs maître des novices et le reste jusqu’en juillet 1966. En 1966, il est nommé provincial d’Afrique centrale, succédant au père Victor Mertens, premier dans cette charge. L’étendue de la province et la diversité de ses œuvres, la situation politique du moment (la « zaïranisation » de Mobutu), l’état de la vie religieuse aussi, en un temps de transformation dans l’Eglise après le concile, requerront toute son énergie et sa foi. En 1972, il est nommé recteur de l’institut de philosophie à Kimwenza. Après deux ans, il transmet la charge à un recteur congolais et devient économe de la maison de retraite. De 1978 à 1987, il est économe de province. En 1987, il retourne à Kimwenza (Canisius) où il assume encore l’économat mais aussi l’animation spirituelle des jeunes jésuites en formation. En 1995, il passe à la maison de retraites Manresa jusqu’en 2000. Rentré en Belgique, il intègre la communauté Saint-Claude-La-Colombière où il assume la double tâche de père spirituel et de « caissier ». Il est mort centenaire.

Jourdain Robert

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1915. Il y fut un des premiers distributeurs de La Libre Belgique clandestine fondée par son oncle Victor. Devenu jésuite, il fut nommé adjoint du père Baille au Collège russe de Namur en 1924, où il s’occupera activement de la Maison russe de Louvain, qu’il élargira aux Ukrainiens pour en faire le foyer universitaire slave. Préfet de l’Institut Gramme à Angleur en 1939, le père Jourdain rejoignit l’Angleterre un an plus tard, où il fonda le collège belge de Buxton. Lors du second conflit mondial, il fut résistant. Parachuté le 7 juillet 1941 pour mener à bien une importante mission d’information auprès de personnalités belges, il mit sur pied le réseau ‘Raymond’. Tentant l’évasion par l’Espagne, il fut arrêté dans ce pays. D’abord hébergé dans une communauté jésuite assez hostile, il fut interné dans le camp de Miranda de Ebro dont il devint l’aumônier. Revenu à Londres, il devint aumônier des parachutistes belges de la nouvelle unité des SAS en 1944 et les accompagna dans leurs campagnes sur le continent. Il mérita de nombreuses distinctions et fut reconnu comme lieutenant ARA.

Lafontaine René

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1956. Entré dans la Compagnie de Jésus, il en suit la formation classique. Il s’engage dès 1968 très activement dans la réforme des études théologiques conçue et mise en œuvre par le père Albert Chapelle, qui aboutit, la même année, à la création de l’Institut d’Études Théologiques à Bruxelles (IÉT). Toute sa carrière se déroulera dans cet institut et dans la communauté du théologat. Il est professeur de théologie dogmatique, charge qui se décline à travers des séminaires, des cours et la direction de travaux d’étudiants. Il l’assumera jusqu’à sa retraite, en 2016. Il sera aussi président de l’IÉT (1988-2004), coordonnateur du secteur théologique, supérieur de la communauté, collaborateur du Centre spirituel de La Pairelle. Il concevra encore le grand auditoire et rénovera la chapelle. Il sera très apprécié comme prédicateur des Exercices spirituels, dont il est un vrai connaisseur, et comme accompagnateur spirituel. À partir de 2014, il sera surtout écrivain. Son champ d’étude préféré est le XVIe siècle, l’époque de saint Ignace et le contexte spirituel et théologique dans lequel celui-ci s’inscrit. Ses ouvrages principaux ont pour titre L’originalité des Exercices d’Ignace de Loyola et Martin Luther et Ignace de Loyola (Lessius, 2016 et 2017). Il avait la passion du vélo, il franchit en compagnie d’amis (notamment jésuites) de nombreux cols des Alpes et des Pyrénées.

Lamal François

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1913. Brancardier sur l’Yser, il fut cité à l’Ordre du Jour de l’Armée pour sa bravoure. Mais il fut aussi grièvement blessé à la mâchoire, ce qui le handicapa sa vie durant. Envoyé au Kwango en 1930, il fut affecté à la mission de Kingungi et prépara la fondation d’un nouveau centre d’apostolat à Kimbongo à lui confié en 1937. La tribu des Basuku qui habite ce territoire va devenir l’objet de ses recherches ethnographiques. Rentré au pays en 1940, il fut fait prisonnier au passage des Pyrénées. Mais il arriva aussi à faire passer le ministre Spaak au Portugal, puis en Angleterre. Revenu à Kingungi, il y poursuivit ses études démographiques et ethnographiques. Il travaille encore à Kingandu, Kimbongo et Kingungi. Son œuvre scientifique la plus importante est Basuku et Bayaka des districts Kwango-Kwilu. En 1962, il fut encore professeur au collège de Makungika, puis, après la rébellion muléliste, à l’école normale d’Imbela (1963). En 1967, il revint au Kwilu pour enseigner à Djuma. En 1970, il vint résider au Collège Saint-Michel où il rendra encore pendant dix ans des services très appréciés chez les Bollandistes.

le Maire Marcel

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1936. Doté d’une brillante intelligence, il servit Clio comme professeur aux Facultés de Namur et comme auteur de manuels d’Histoire. Pendant ses années de scoutisme, il reçut le totem d’Ourson, qui restera son surnom toute sa vie. Il effectue ensuite deux années de philologie classique à Wépion et trois ans de philosophie à Egenhoven (Louvain). Il accomplit deux ans de régence jusqu’à la fin de la guerre, puis, de 1945 à 1947, une licence en histoire à Louvain. De 1948 à 1951, il suit la théologie à Egenhoven. Il est ordonné prêtre le 24 août 1950. Après le Troisième An en Irlande, il va à Namur où, pendant deux ans, il enseigne l’Histoire aux Facultés universitaires. Dans les années 60, il participe à la rédaction d’une nouvelle série de manuels d’Histoire pour les humanités. Il rédigera la période contemporaine avec Jean Lefèvre. Mais dès 1954, il rejoint le monde de l’Université catholique de Louvain et y entame une longue et fructueuse carrière dans l’accompagnement humain et spirituel des étudiants. Il fonde les clans Hippocrate et Louis IX qui regroupent des équipes d’étudiants, respectivement en médecine et en droit. Dès 1961, il est l’aumônier et l’animateur de la Maison médicale à Louvain. Son dynamisme, sa bonne humeur, son franc parler rendirent célèbre la fameuse Mémé. Lorsque la Faculté de médecine de l’UCL s’installe à Woluwe (Bruxelles), la Mémé s’y installe aussi et il y poursuit son action. Très apprécié des étudiants pour son ouverture d’esprit et sa grande disponibilité, il anime cette maison pendant plus de quatre décennies. Indigné par l’injustice et par les inégalités sociales, il est un aumônier engagé de la maison des enfants du juge de Jumet (Charleroi).

Leysbeth Albert

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1934. Après un passage à Malonne et à Saint-Louis à Bruxelles, il est admis à l’Ecole royale militaire en 1937. Toutefois, plutôt que d’embrasser la carrière militaire, il devient jésuite. En 1949, il part en mission au Congo belge. Il y dirigera successivement la maison d’édition...

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Misson Jacques

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1942. D’abord au service des maisons de formation des jeunes jésuites, comme socius du maître des novices à Arlon, et ministre à Eegenhoven, il se montre ensuite un remarquable pédagogue : en 1963 il est envoyé à Verviers comme professeur de rhétorique, il y devient recteur en 1967. Dans ces années bousculées, où beaucoup de repères sont mis à mal, il est nommé vice-provincial pour les collèges. Quatre ans plus tard, il devient recteur au collège de Mons. Puis en 1976, il arrive à Saint-Michel, toujours comme recteur, mais il est également préfet d’église. L’orientation de sa vie apostolique évolue progressivement : en 1983, à la demande du père provincial, il entre en contact avec le Renouveau charismatique, dont il sera très vite un acteur convaincu. De 1986 à 2001, il est le Coordinateur du Renouveau dans la Province belge méridionale. Il réside d’abord au centre spirituel de Fayt-lez-Manage, puis dans le Brabant-Wallon de 1989 à 1996 où il est curé successivement pour les paroisses Sainte-Gertrude à Lillois-Witterzee et Sainte-Aldegonde à Ophain, ainsi que Notre-Dame du Bon Conseil à Noucelles. De 1996 à 2012, il sera encore accompagnateur pour les demandeurs d’exorcisme.

Mols Roger

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1927. Devenu jésuite, il embrasse une carrière d’historien, de démographe et de sociologue. Pour les historiens et les démographes, sa dissertation doctorale reste une œuvre pionnière. L'Introduction à la démographie historique des villes d'Europe du XlVe au XVIIIe siècle, dont les trois volumes paraissent de 1954...

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Raes Jean

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1944. Après le parcours classique du jésuite, il enseigne le droit naturel et les sciences économiques, puis la doctrine sociale de l’Eglise et l’histoire des doctrines politiques aux Facultés Notre Dame de la Paix de Namur à partir de 1962 et jusqu’en 1993. En 1962 toujours, il devient conseiller à l’ADIC où il sera actif jusqu’à sa mort, terminant par trois années d’aumônerie nationale. De 1980 à 1991, il coopère au centre Avec, puis de 1993 à 1997 à l’Université du 3e Age à Namur.

Vande Gucht Jacques

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1955. Devenu jésuite, dès la théologie, il revient à Bruxelles, à Saint-Michel, communauté à laquelle il restera attaché toute sa vie. Il enseigne la religion et est aumônier des scouts. Il est chargé d’organiser le « parascolaire », soit l’ensemble des activités artistiques, sportives et éducatives qui complètent le cursus de l’enseignement et qui prendront, sous son impulsion, un développement considérable. Il assumera cette fonction jusqu’en 1987. De 1971 à 1976, il est aussi préfet d’éducation. Il fonde les équipes « Oasis », leurs camps-prière et leurs messes des jeunes. A partir de 1975, il assume encore l’accompagnement des CVX et en devient le modérateur régional pour Bruxelles en 1986. Il est aussi modérateur de la Fédération belge francophone des associations d’anciens élèves de 1980 à 1993. De 1988 à 1994, il est aumônier des étudiants de l’enseignement supérieur non universitaire à Bruxelles. Dès 1992, il rejoint l’équipe vicariale de Bruxelles et, de 1994 à 1997, il est assistant de l’évêque auxiliaire de Bruxelles francophone et coresponsable du Centre pastoral de Bruxelles. Il est aussi curé de la paroisse Saint-Clément, à Watermael-Boitsfort. De 2000 à 2012, il est curé de Saint-Henri, à Woluwe-Saint-Lambert. En 2011, il devient économe des communautés Saint-Michel et Saint-Claude La Colombière.

Van Eyen Félix

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1913 avec une médaille d’or. Il devint jésuite. Il connut les tranchées comme brancardier pendant quatre ans et fut décoré. Il arriva au Congo en 1928 pour donner le cours de philosophie au premier groupe de séminaristes de la Mission du Kwango. Très vite, il s’avéra un remarquable bâtisseur. A Mayidi, il cuisit un million de briques pour le grand séminaire achevé par ses soins en 1933. Jusqu’aux années 60, il devait d’ailleurs rester le professeur de philosophie de cette institution. Il s’en alla ensuite construire la maison des pères à Kimvula. Puis il prit la direction de la procure du vicariat de Kisantu. Dans les années 40, il lui fut demandé de construire le petit séminaire de Lemfu. A cette occasion comme en d’autres, il forma nombre de maçons et de mécaniciens. On fit également appel à lui pour construire l’institut Saint-Pierre Canisius pour les jeunes jésuites étudiant la philosophie. En 1966, il vint s’installer au Centre médico-scolaire. Il fut encore professeur à l’école d’infirmières de Kisantu où il enseignait l’anatomie, la religion, la déontologie. Il en fut ensuite secrétaire, comptable, bibliothécaire et directeur spirituel des élèves. Il fut jésuite pendant septante-quatre ans et missionnaire pendant soixante.

Van Parys Jean-Marie

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1948. Après son entrée au noviciat jésuite, il accomplit son parcours de formation classique. En 1955 commence sa vie missionnaire au Congo, entrecoupée par des années de formation en Europe. Il enseigne deux années au collège de Kiniati. Il revient ensuite en Belgique pour les études de théologie à Eegenhoven et l’ordination qui a lieu le 6 août 1960. Après deux années d’enseignement au scolasticat de Kimwenza, il fait le troisième an à Paray-le-Monial. Il obtient un doctorat en philosophie à Rome. Le titre de sa thèse, « La vocation de la liberté chez Maurice Blondel », définit son tempérament décidé. Nommé professeur au grand séminaire de Mayidi, il y donne des cours de philosophie. Il célèbre l’eucharistie dominicale dans l’un ou l’autre village et travaille aussi pour la Revue du Clergé Africain. En 1972, il gagne Lubumbashi où il sera professeur de philosophie à l’UNAZA (Université Nationale du Zaïre), tout en donnant les Exercices spirituels en de nombreux endroits. Émérite en 1992, il est envoyé à la maison de retraite Manresa (Kimwenza). De 2010 à 2015, il est aumônier du monastère des Cisterciennes de Mvanda. En 2015, il doit rentrer en Belgique pour des raisons de santé.

van Stappen Pierre

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1941. Ses années de scoutisme dans la troupe du collège forgeront durablement sa personnalité et son activité. Devenu jésuite, il sera surveillant et aumônier scout au collège et plus tard sera affecté à l’Ecole européenne où il devient professeur de religion. C’est en 1968 qu’il découvre au cœur des Cévennes, accroché à une colline de rocaille, de châtaigniers et de ronces, le hameau de La Viale, près de Villefort, abandonné depuis une dizaine d’années. Il a le coup de foudre pour ce lieu dont il perçoit qu’il pourrait être celui d’un éveil spirituel pour jeunes alliant prière, solitude, travail manuel et accueil des pauvres. Avec la complicité de descendants d’anciens habitants, quelques pionniers aménagent alors en chapelle une ancienne bergerie, retapent des maisons. Pendant des dizaines d’années, le village sera progressivement reconstruit. On y vit au rythme de quatre offices quotidiens. Le matin, travail manuel dans les maisons ou au potager. L’après-midi, silence. Certains vont passer quelques jours dans un des ermitages aménagés dans la montagne. Pour poursuivre l’élan de La Viale dans la vie quotidienne, il crée en 1979 dans un atelier désaffecté de la région bruxelloise, la « communion d’Opstal » : une communauté d’entraide qui rassemble étudiants de passage et jeunes jésuites. En 1991, il fait jaillir « Quartier Gallet », un nouveau lieu de ressourcement. Nichée dans une vaste clairière silencieuse près de la cité mariale de Beauraing, dans les Ardennes, cette vieille ferme peut héberger une trentaine de personnes. Deux autres communautés ont depuis été créées à sa suite : la Viale Europe (pour accueillir des jeunes Européens) et le Béguinage Viaduc (un habitat groupé mêlant toutes générations et origines). En 50 ans, ce sont près de 35.000 jeunes, dont une majorité de non pratiquants, qui sont passés par ces lieux de ressourcement spirituel et humain.

Wéry Michel

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1918. Il entre dans la Compagnie à Arlon et part pour les Indes en 1922 où il sera missionnaire. Il fait sa philosophie à Shembaganur (1922-1924), puis enseigne au Saint Xavier’s college de Calcutta (1925-1927), fait sa théologie à Kurseong (1928-1931), puis son 3e an à Ranchi (1932). Il revient s’établir à Kurseong en 1933 et y restera jusqu’à sa mort. De 1933 à 1945, il est prêtre à la paroisse Saint-Jean. Il y commence une école secondaire qu’il déplace en ville lors de la Seconde Guerre mondiale et à laquelle il adjoint une école industrielle. De 1946 à 1957, il s’occupe de la paroisse Saint-Paul. Il fut le premier apôtre des populations népalaises très présentes sur ces contreforts de l’Himalaya, dont il maîtrisait remarquablement la langue. Missionnaire de feu, au zèle infatigable, il dormait à même le sol. Il laissa un souvenir vivace chez tous ceux qui le connurent.

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