Monthly Archives: mai 2020

Tricot Albert

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1938. Docteur en médecine de l’ULB en 1946, il devint assistant l’année suivante dans le département de chirurgie de l’hôpital Brugmann. En 1949, le professeur Pierre Houssa lui demanda de l’aider à y lancer le Centre de traumatologie et revalidation (CTR) dont il sera le directeur médical entre 1975 et 1985. Albert Tricot fut le grand initiateur, en Belgique, du sport pour les personnes ayant des problèmes moteurs et fut l’un des premiers médecins à reconnaître l’importance du sport en matière de réhabilitation. Il était très proche d’un autre pionnier du sport pour handicapés, le docteur Ludwig Guttmann qui organisa les Jeux de Stoke Mandeville, précurseurs des Jeux paralympiques. Il fut, pendant de nombreuses années, responsable du comité médical de ces Jeux. C’est également lui qui emmena plus d’une fois les délégations belges, en tant que chef de mission, aux Jeux Paralympiques. Dès 1954, il avait introduit le sport pour handicapés physiques en Belgique avec le professeur Houssa. C’est également sous son impulsion qu’il fonda, en 1960, la Fédération Sportive Belge pour personnes atteintes d’un Handicap (la FSBH). L’année suivante, il participa à la fondation de l’International Medical Society of Paraplegia, créée par Guttmann dont il sera président de 1973 à 1977. Il participa encore en 1962 à la création de la Fédération européenne de Médecine physique et de Réadaptation, dont il deviendra directeur général en 1965. Après une licence en médecine sportive et ergothérapie, il devient chef de travaux à l’Institut d’éducation physique de l’ULB et professeur à l’école d’Infirmière de l’hôpital Brugmann. Parlant parfaitement le néerlandais, il est promu en 1976 au grade de professeur à la faculté de Médecine et de Pharmacie de la VUB et à l’Institut d’éducation physique de l’ULB, puis maître de stage dans la formation des kinésithérapeutes. Trois charges qu’il occupera jusqu’en 1986. Proche du mouvement olympique en Belgique, il siégea au CA du COIB de 1985 à 1992. Il suivit de près les évolutions de la FSBH qui changea de nom en 2001 et devint le Belgian Paralympic Committee. Il fut anobli par le roi en 1990.

Van Grunderbeeck Roger

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1929. Il fut dès 1927 et jusqu’en 1939 rédacteur de la revue de l’AJCB Le Blé qui lève. Il fut président général de la JEC en 1935 et réalisa cette année-là le jeu choral de la fête du Heysel. Il devint docteur en médecine et partit...

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de Launois Jean

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1930, puis fait son CSS en 1931-1932. Scout de France à la 1e Saint-Quentin en 1925; il est Lone scout, puis routier de 1927 à 1937. La même année, il fonde la branche extension à la FSC. Il est chef routier lors de l’exode des CRAB....

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Delcorde Paul

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1928. Inscrit en philosophie et lettres à Saint-Louis, il réalise son premier grand voyage en Tchécoslovaquie en 1929 en tant que représentant de l’Association catholique de la jeunesse belge via laquelle il découvre la JOC et le syndicalisme chrétien. En 1930, il suit les cours de...

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de le Court Etienne

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1920. Fils et petit-fils de magistrat, il embrassa la même carrière en 1930, devenant substitut du procureur du roi de complément au tribunal de 1ere instance de Bruxelles, puis substitut du procureur du roi en 1935 et premier substitut du procureur du roi en 1939. La même année, il est nommé substitut de l’auditeur militaire en campagne. En 1942, il est en charge du parquet de Bruxelles et en 1945 il rejoint les rangs de la Cour d’appel de Bruxelles comme substitut du procureur général de complément, avant de devenir avocat général de complément en 1949. Il est ensuite chef de cabinet du Prince royal du 11 juillet 1950 au 19 juillet 1951. Il retourne à la cour d’appel où il est en 1951 nommé à 48 ans procureur général. Il ne demandera jamais d’être nommé en cassation, ce qui fera de son office de 21 ans un des plus longs dans cette fonction depuis 1830. Grand propriétaire terrien dans le Luxembourg, il gérait la forêt de Chiny-Suxy. Bibliophile, il était aussi membre effectif et administrateur de la Société royale de philanthropie de Bruxelles entre 1957 et 1988. D’ascendance noble, il est fait baron par le roi en 1973.

Genin Alfred

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1932. Docteur en droit et licencié en sciences notariales, il devient notaire à Tournai où il officie entrele 4 décembre 1944 et le 3 mai 1977. Il fondera en 1960 le Répertoire notarial avec son collègue Jean Baugniet. Symbole d’excellence, la collection se compose de 19 tomes et comporte aujourd’hui plus de 140 traités dont la rédaction est confiée à d’éminents auteurs, tous spécialistes de la matière. Elle est publiée sur feuillets mobiles prenant place dans des classeurs, ce qui en permet la mise à jour. On lui doit aussi plusieurs autres publications, tels Commentaire du code des droits d’enregistrement d’hypothèque et de greffe (1940) et Traité des hypothèques et de la transcription (1987). Il sera secrétaire général de la Fédération royale des notaires de Belgique et président de la Chambre de discipline de l’arrondissement de Tournai. Il sera aussi fondateur et président du Credoc, le département informatique de la Fédération des notaires. Il est par ailleurs président fondateur du Lions Club de Tournai.

Gyselinck Jean-Marie

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1939. Docteur en droit, il est notaire à Bruxelles du 29 juillet 1958 au 11 janvier 1984. Il sera président de la Chambre des Notaires de Bruxelles. Historien du notariat à Bruxelles, on lui doit plusieurs publications tel Le notariat dans l'Arrondissement de Bruxelles. Répertoire des...

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Hayoit de Termicourt Raoul

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1910 avec la médaille d’or. Docteur en droit, il devient magistrat. Procureur du Roi à Bruxelles, puis procureur général près la cour d’appel de Bruxelles, il est nommé en 1938 au parquet de la Cour de cassation, comme avocat général. Il finira sa carrière comme procureur général près la même Cour. En mars 1939, Léopold III, qui lui fait particulièrement confiance, lui offre le poste de Premier ministre mais il refuse. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est mobilisé comme officier de réserve. Pendant la campagne, il rejoint l’auditorat militaire, et accepte de remplir la fonction de substitut de l’auditeur général. Lors de l’entrevue du roi Léopold III avec les ministres Hubert Pierlot et Paul-Henri Spaak, au château de Wynendaele, le 25 mai 1940, alors que la reddition de l’armée belge s’annonce, le Roi lui demande s’il peut révoquer le gouvernement Pierlot qui ne peut s’opposer à une reddition, acte strictement militaire, mais qui s’oppose à la volonté du roi de rester au milieu de ses soldats pour partager leur sort. Obligé de décider dans un contexte de guerre et en urgence, au milieu de l’armée en campagne, sans pouvoir consulter des constitutionnalistes et ne pouvant trouver de référence à des précédents historiques, il répond par la négative à la demande royale. Il devient de fait le plus haut magistrat belge sous l’Occupation et reste clandestinement en contact avec le gouvernement de Londres. Il aidera discrètement la Résistance pendant la guerre en étant proche du comité Gilles.

Leys Jean-Claude

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1965. Licencié en droit économique (ULB) et détenteur d’une maîtrise en management public, il fut longtemps juriste d’entreprise et administrateur de sociétés avant de se reconvertir. Il intègre l’ordre judiciaire en juin 1990 en tant que juge consulaire au tribunal de commerce de Nivelles. Devenu substitut du procureur du Roi à la section financière du parquet de Bruxelles, puis juge au tribunal de première instance de Bruxelles, il est nommé juge d’instruction en 1996. A ce titre, il instruira de nombreux dossiers financiers très sensibles et très médiatiques comme ceux de la SNCB, d’Assubel ou de Veeweyde, mais aussi et surtout celui de la KB Lux. Il passa ensuite au parquet général de Mons où il fut promu premier avocat général en janvier 2012. En 2002, il avait posé, en vain, sa candidature comme administrateur général de la Sûreté de l’Etat. Il fut Grand Maître de la Grande Loge de Belgique. Il était également vice-président du Musée belge de la Franc-Maçonnerie.

van den Branden de Reeth Adrien

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1915. Il distribue La Libre Belgique clandestin. Ayant décidé en 1917 de rejoindre l’armée belge en fuyant par la Hollande, il est arrêté en tentant de franchir la frontière néerlandaise à Mouland. Il est interné dans différents camps allemands pendant 16 mois. Devenu docteur en droit, il est nommé successivement substitut du procureur du Roi à Anvers en 1923, puis à Bruxelles en 1924, premier substitut du procureur du Roi en 1935, substitut du procureur général en décembre 1937. Pendant la Seconde Guerre, il s’oppose à l’occupant et est incarcéré à Huy. Il entre en résistance et crée Justice Libre, publication du Front de l’Indépendance. Dans ce cadre, il sera un des auteurs du Faux Soir. Après la guerre, proche de l’Union démocratique belge sans en être membre, il devient ministre des victimes de la Guerre. Il reprend ensuite sa carrière de magistrat et est nommé avocat général en mars 1946, puis premier avocat général en 1964. Magistrat volontiers rebelle, il aura des ennuis avec sa hiérarchie en raison de son appartenance à des groupes comme le Conseil national de l’Union belge pour la Défense de la Paix ou Renaissance judiciaire. Il est admis à la retraite en octobre 1966. Il sera président de l’AESM de 1934 à 1938.

Van Parys Henri

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1927. Membre du Comité de rédaction de la Cité chrétienne, docteur en droit en 1932, il devint avocat. En 1942, il fut nommé juge au tribunal de première instance de Bruxelles, puis en 1950 juge unique. En 1952, il devint juge d’instruction. Il accéda à l’éméritat...

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Verhaegen Eugène

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1907. Il fut avocat de 1912 à 1919. Il fut volontaire de guerre lors de la Première Guerre mondiale, comme lieutenant au 2e Guides. Il obtint la croix de Guerre et fut cité à l’ordre du jour de la Division. Il fit une carrière de magistrat. Substitut du procureur du Roi au Tribunal de première instance de Bruxelles de 1919 à 1929, puis premier substitut du procureur du roi de 1929 à 1933, il devint ensuite substitut du procureur général près la Cour d’appel de Bruxelles de 1933 à 1935, puis avocat général de 1935 à 1956. Il termina comme premier avocat général près la Cour d’Appel de Bruxelles de 1956 à 1961. Il était major de réserve honoraire au 1er Guides. Il fut un des fondateurs de l’AESM dont il fut le président de 1923 à 1927.

Charles Vincent

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1940. Il entre aussitôt au noviciat jésuite de Drongen. Sa formation terminée, il arrive en 1955 à Léopoldville, où son père est alors Gouverneur de la Banque du Congo. Il est licencié en Sciences Politiques et Sociales de l’Université de Louvain et prépare depuis un an le doctorat. Membre de la communauté du collège Albert, il y est aussi opéraire. En 1957, il fonde le CADICEC (Centre chrétien pour les dirigeants et cadres des entreprises) dont il devient l’animateur et l’aumônier-conseiller. Il est aussi aumônier et professeur à l’Institut supérieur d’enseignement social. En 1960, il est membre du premier groupe qui s’installe à la maison Saint-Ignace, fondée cette année-là. Dès cette année, il se fait connaître comme toujours disponible pour des retraites aux élèves des classes terminales. En 1963, il devient également directeur d’UNIAPAC-Congo (Union internationale chrétienne des dirigeants d’entreprise). Alors qu’ils étaient conçus par et pour des cadres européens, il en fit dès 1960 des lieux d’échanges entre Européens et Africains, puis des centres de formation pour les nouveaux dirigeants congolais, appelés à prendre la relève. Par le biais de l’Union Internationale, il permit à ces derniers d’entrer en contact avec des dirigeants du monde entier. En 1983, il passe la main au père Ekwa et dirige pendant un an l’agence DIA et, en 1984, prend une année sabbatique. De retour, il est pendant sept ans directeur de la maison de retraite de Manresa à Kimwenza, puis pendant huit ans directeur du Centre culturel Boboto, avant de rentrer définitivement en Belgique en 2000.

de Glos Nicolas

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1929. Il souhaite entrer dans les ordres mais y renonce pour pouvoir aider financièrement son père, accablé par des revers de fortune. Il commence alors une carrière à la banque de Saint-Phalle à Bruxelles et y reste pendant 10 ans. En 1939, on lui propose un poste au Congo belge. Rattrapé par la défaite française, il se présente à Brazzaville et signe immédiatement son engagement dans les Forces françaises libres. Maréchal des logis d’Artillerie, il est affecté comme sergent d’Infanterie coloniale au Bataillon de marche n°1 (BM 1). Bientôt promu adjudant, il prend part à la campagne du Gabon puis à celle de Syrie. A l’automne 1941, il est muté au Bataillon de marche n°11 (BM 11) et participe aux opérations de Libye, à l’oasis de Djaraboub notamment, puis à celles d’Egypte, en octobre 1942 à El Alamein, puis à Takrouna en Tunisie. Il participe ensuite activement à la campagne d’Italie, avant de débarquer en Provence en août 1944 comme chef du 3e Bureau de la 1ère Division française libre et se distinguer lors des combats, du 19 au 25 août pour la libération de Toulon. Au début de l’année 1945, il devient capitaine adjoint au commandant du BM 11. Il prend part alors aux diverses opérations dans les Alpes-Maritimes. Il se distingue au cours des attaques du Plan Caval et de la Tête de la Secca. Démobilisé, il choisit de servir en Afrique et après un an d’études à l’Ecole d’administration de la France d’Outremer, il est nommé chef du bureau des finances à Bangui. Administrateur adjoint des colonies à Bangui, il sert ensuite au Tchad, à Mongo, comme administrateur en chef de la FOM. En 1961, en congé spécial, il devient secrétaire de l’Evêché de Fort-Lamy. Administrateur également de la revue Etudes, il entre en 1968 dans la Compagnie de Jésus où il devient simple frère coadjuteur. A partir de 1969, il devient directeur de l’enseignement privé catholique à N’Djamena. Le 23 mai 1976, il est sauvagement assassiné par un voleur dans la cathédrale de cette ville à l’issue de la messe dominicale.

de Voghel Roger

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1929. Professeur de troisième au collège de Tournai en régence, il fut envoyé au Congo en 1945. Il resta près de vingt-cinq ans au collège Albert de Léopoldville, puis Boboto de Kinshasa où il fut tour à tour professeur de troisième latine, puis de rhétorique, ensuite préfet des études. Il en fut le recteur de 1952 à 1956. L’année suivante, on l’associa aux travaux du Bureau de l’enseignement catholique. Pendant onze ans, il y fut le collaborateur persévérant des commissions de réforme des programmes, de rédaction des plans d’études, de manuels scolaires et de directives méthodologiques. En même temps, il était l’inspecteur pour les collèges jésuites et autres. De 1968 à 1975, date à laquelle un terrible accident de la route l’obligea à revenir en Belgique, le père vécut au collège Bonsomi de N’Djili, dans la banlieue de Kinshasa, où il travaillait à son manuel de français pour la première année d’humanités.

Dykmans Marc

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1923. Devenu jésuite, il sera professeur au théologat jésuite de Louvain. Il œuvrera comme administrateur et bibliothécaire en chef de la bibliothèque du théologat (le Collegium Maximum) de Louvain, puis de Heverlee. Il fut aussi archiviste de la Compagnie à la Curie à Rome. Spécialiste de...

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Folon André

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1930. Après sa formation, il est envoyé en régence à Léopoldville où le collège Albert ouvre alors ses portes. Il y est professeur de 6e, puis de 5e latine. A cause de la guerre, ses trois ans de régence vont devenir neuf ans de séjour au Congo. Ordonné prêtre le 9 septembre 1943, à Mayidi, il revient en Belgique après la guerre et termine sa formation. En 1949, il retourne au Congo, comme missionnaire au service du vicariat apostolique du Kwango. D’abord envoyé comme professeur à Kiniati où le collège Saint-Ignace a ouvert l’année précédente, il devient en 1956 recteur à Djuma, au noviciat Saint-Jean-de-Britto. En 1958, il devient d’ailleurs maître des novices et le reste jusqu’en juillet 1966. En 1966, il est nommé provincial d’Afrique centrale, succédant au père Victor Mertens, premier dans cette charge. L’étendue de la province et la diversité de ses œuvres, la situation politique du moment (la « zaïranisation » de Mobutu), l’état de la vie religieuse aussi, en un temps de transformation dans l’Eglise après le concile, requerront toute son énergie et sa foi. En 1972, il est nommé recteur de l’institut de philosophie à Kimwenza. Après deux ans, il transmet la charge à un recteur congolais et devient économe de la maison de retraite. De 1978 à 1987, il est économe de province. En 1987, il retourne à Kimwenza (Canisius) où il assume encore l’économat mais aussi l’animation spirituelle des jeunes jésuites en formation. En 1995, il passe à la maison de retraites Manresa jusqu’en 2000. Rentré en Belgique, il intègre la communauté Saint-Claude-La-Colombière où il assume la double tâche de père spirituel et de « caissier ». Il est mort centenaire.

Jourdain Robert

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1915. Il y fut un des premiers distributeurs de La Libre Belgique clandestine fondée par son oncle Victor. Devenu jésuite, il fut nommé adjoint du père Baille au Collège russe de Namur en 1924, où il s’occupera activement de la Maison russe de Louvain, qu’il élargira aux Ukrainiens pour en faire le foyer universitaire slave. Préfet de l’Institut Gramme à Angleur en 1939, le père Jourdain rejoignit l’Angleterre un an plus tard, où il fonda le collège belge de Buxton. Lors du second conflit mondial, il fut résistant. Parachuté le 7 juillet 1941 pour mener à bien une importante mission d’information auprès de personnalités belges, il mit sur pied le réseau ‘Raymond’. Tentant l’évasion par l’Espagne, il fut arrêté dans ce pays. D’abord hébergé dans une communauté jésuite assez hostile, il fut interné dans le camp de Miranda de Ebro dont il devint l’aumônier. Revenu à Londres, il devint aumônier des parachutistes belges de la nouvelle unité des SAS en 1944 et les accompagna dans leurs campagnes sur le continent. Il mérita de nombreuses distinctions et fut reconnu comme lieutenant ARA.

Lafontaine René

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1956. Entré dans la Compagnie de Jésus, il en suit la formation classique. Il s’engage dès 1968 très activement dans la réforme des études théologiques conçue et mise en œuvre par le père Albert Chapelle, qui aboutit, la même année, à la création de l’Institut d’Études Théologiques à Bruxelles (IÉT). Toute sa carrière se déroulera dans cet institut et dans la communauté du théologat. Il est professeur de théologie dogmatique, charge qui se décline à travers des séminaires, des cours et la direction de travaux d’étudiants. Il l’assumera jusqu’à sa retraite, en 2016. Il sera aussi président de l’IÉT (1988-2004), coordonnateur du secteur théologique, supérieur de la communauté, collaborateur du Centre spirituel de La Pairelle. Il concevra encore le grand auditoire et rénovera la chapelle. Il sera très apprécié comme prédicateur des Exercices spirituels, dont il est un vrai connaisseur, et comme accompagnateur spirituel. À partir de 2014, il sera surtout écrivain. Son champ d’étude préféré est le XVIe siècle, l’époque de saint Ignace et le contexte spirituel et théologique dans lequel celui-ci s’inscrit. Ses ouvrages principaux ont pour titre L’originalité des Exercices d’Ignace de Loyola et Martin Luther et Ignace de Loyola (Lessius, 2016 et 2017). Il avait la passion du vélo, il franchit en compagnie d’amis (notamment jésuites) de nombreux cols des Alpes et des Pyrénées.

Lamal François

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1913. Brancardier sur l’Yser, il fut cité à l’Ordre du Jour de l’Armée pour sa bravoure. Mais il fut aussi grièvement blessé à la mâchoire, ce qui le handicapa sa vie durant. Envoyé au Kwango en 1930, il fut affecté à la mission de Kingungi et prépara la fondation d’un nouveau centre d’apostolat à Kimbongo à lui confié en 1937. La tribu des Basuku qui habite ce territoire va devenir l’objet de ses recherches ethnographiques. Rentré au pays en 1940, il fut fait prisonnier au passage des Pyrénées. Mais il arriva aussi à faire passer le ministre Spaak au Portugal, puis en Angleterre. Revenu à Kingungi, il y poursuivit ses études démographiques et ethnographiques. Il travaille encore à Kingandu, Kimbongo et Kingungi. Son œuvre scientifique la plus importante est Basuku et Bayaka des districts Kwango-Kwilu. En 1962, il fut encore professeur au collège de Makungika, puis, après la rébellion muléliste, à l’école normale d’Imbela (1963). En 1967, il revint au Kwilu pour enseigner à Djuma. En 1970, il vint résider au Collège Saint-Michel où il rendra encore pendant dix ans des services très appréciés chez les Bollandistes.

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