Elle sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1992. Licenciée de l’ICHEC, elle a la passion du voyage. Après avoir longuement mûri son projet, elle a l’idée de fonder en juin 2002 le Cercle des Voyageurs, lieu de rencontre des voyageurs. L’ancien hôtel des Roest d’Alkemade, situé en plein centre historique et touristique de Bruxelles, à proximité de la Grand-Place et à quelques mètres à peine de Manneken Pis, devient rapidement un lieu de rencontre entre globe-trotters et épicuriens de tous horizons. Elle et son compagnon prennent la route du Mali en janvier 2005. Leur but est d’apporter des médicaments à un infirmier touareg et découvrir son travail. Ce sera leur dernier voyage, leur camion verse sur une piste près de Bamako au Mali et ils ne survivent pas à l’accident.
Monthly Archives: mai 2020
de Menten de Horne Henry
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1914. Après s’être engagé comme volontaire de guerre en 1915, il devient officier avant de se réorienter dans la cavalerie. Il finira major de cavalerie. En 1920, par son mariage, il devint le beau-frère du général-baron Gaston de Trannoy, son ancien professeur d’équitation à l’École militaire de Bruxelles et autre grand cavalier belge. Il remporta de nombreux concours hippiques en Allemagne, en Suisse, en Pologne, en Roumanie, aux États-Unis ou encore au Canada. Il participa également aux Jeux olympiques de Berlin en 1936, lors desquels il rata de peu la médaille d’or par équipe, à la suite d’une faute de parcours par le cheval du dernier cavalier belge qui entraîna l’élimination de l’équipe. En 1939, il reçoit le Trophée national du Mérite sportif. Il fut l’un des meilleurs cavaliers que la Belgique ait connu. En 1940, quoique officier retraité, il reprend les armes et connaît plus tard la dure vie de prisonnier dans un Oflag. Il montait un cheval nommé Musaphiki, qui connut une fin glorieuse en 1941 : capturé par les Allemands, il tua, en l’éjectant, un officier allemand, cavalier non confirmé, qui voulait le monter. La monture récalcitrante fut abattue. Il fut secrétaire général de la Fédération équestre internationale de 1956 à 1976, de même que président de la Fédération royale belge des Sports équestres pendant 25 ans.
(Sur la photo, Henry de Menten de Horne a l’imperméable au bras)
de Wouters d’Oplinter Charles
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1916. Il s’engagea immédiatement comme volontaire (il franchit la frontière hollandaise caché dans une cargaison de briques embarquée dans une péniche qui descendait la Meuse). Il a laissé des souvenirs de sa présence au collège du 1er août 1914 au 28 février 1915 (Journal (1er août 1914 au 28 février 1915), de même que des souvenirs de campagne (non localisés). Il obtint la croix de guerre. Après la guerre, il fut industriel (il fut directeur général des Pneumatiques Dunlop et directeur de la Belgian Shell) et banquier. Il fut aussi un grand chasseur, passion qu’il a racontée dans un livre : Quarante-six années de brousse et de chasse en Afrique. La vie au Congo de 1924 à 1970.
Dumont de Chassart Jacques
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1911. Au cours de la guerre 1914-18 qu’il fit en qualité de volontaire, il fut fait prisonnier. Après trois tentatives d’évasion infructueuses, il réussit à s’échapper du camp d’Alten-Grabow et à rejoindre le front avec les Australiens étant donné qu’il connaissait bien l’anglais et qu’il était trop dangereux pour un évadé de se battre avec les Belges. Titulaire de nombreuses décorations, croix des évadés, British military medal, il était aussi chevalier de l’ordre de Léopold II et chevalier du Nichan Iftikar. La guerre ainsi que ses évasions lui donnèrent le goût de l’aventure et du voyage. Célibataire, il parcourut le monde en dilettante, sans but bien précis. Après les hostilités, en 1918, il fut envoyé au Congo comme agent territorial. Il s’occupera surtout de chasse au grand gibier africain. Il traversa le Congo à pied. Puis, il fit le tour du monde presque deux fois sans prendre un seul avion, afin de pouvoir mieux observer la terre et ses habitants. Il chassa le tigre aux Indes et au Vietnam. Rentré à Bruxelles, il fit le droit. Avocat à la cour d’appel de Bruxelles, à la mort de son père, il renonça au travail. Il dirigea l’équipage de chasse à courre de sa famille, le Chassart-Chassant, créé en 1811, un des plus anciens, mais aussi un des derniers sur le continent à chasser le lièvre à cheval.
Fraikin Maurice
Il sortit du Collège Saint-Michel (IIe commerciale) en 1923. De son métier, il était chapelier en gros. Sa passion était le hockey. Il fut secrétaire général de l’Association Royale Belge de Hockey (A.R.B.H.). Infatigablement, il s’occupa pendant de nombreuses années des équipes nationales. Il fut administrateur pendant 50 ans de l’Orée dont il fut le secrétaire et le président. Il fonda la Fédération Européenne de Hockey (EHF), après avoir été le premier organisateur de la coupe d’Europe à Bruxelles, au Heysel. Il en fut le secrétaire de 1969 à 1978 et le vice-président de 1979 à 1988.
Harley George
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1920. Il était pair d’Ecosse. Ses titres étaient comte de Kinnoull, vicomte Dupplin et lord Hay de Kinfauns dans la pairie d’Écosse et baron de Hay Pedwardine dans la pairie de la Grande-Bretagne. Il fait partiellement ses études à Eton College et hérite du comté en 1916 à la mort de son grand-père, Archibald Hay, 13e comte de Kinnoull, son père étant décédé entre-temps. Il entre à la Chambre des Lords en tant que membre du parti conservateur, mais en 1930 il rejoint le parti travailliste. En dépit de son statut de pair héréditaire, il manque rarement un débat. Il travaille un certain temps comme courtier en valeurs mobilières et pour une compagnie d’assurance. Mais, amateur d’automobile (il pratique la compétition) et d’aviation, menant un train de vie fastueux, il fait faillite en 1926, ce qui lui vaut les gros titres de la presse. Il est marié deux fois, en 1923 d’abord, avec Enid Hamilton-Fellows, héritière de British Tobacco, avec qui il aura un fils mort en bas âge. Celle-ci le sauvera de la déconfiture, mais obtiendra le divorce, tout en gardant son titre de comtesse. Il épouse ensuite Mary Ethel Isobel Meyrick, fille de Kate Meyrick, célèbre propriétaire de boîtes de nuits londoniennes, dont il aura quatre enfants. Il mourra jeune à 35 ans.
Hoffmann José
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1929. Il devint docteur en droit UCL. Son amour pour les concours hippiques lui vint à l'âge de 22 ans. Il participa ses premières compétitions durant son service militaire au 2e chasseurs à cheval. Après la Seconde Guerre mondiale, il sillonna le monde entier pour participer à...
Ickx Jacques
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1925. Pionnier du trial et du motocross qu’il introduit en Belgique, on lui attribue la paternité du terme ‘motocross’. Le 11 mars 1934, il organise avec son club « le Motor Union Louvaniste » la première course de vitesse tout-terrain aux étangs les Zoete Waters à Oud-Heverlee. Comme concurrent, il bénéficie d’une 500 cm3 de Gillet. Il remporte ce premier motocross « La Brabançonne » en 1934, puis encore en 1935. Il gagne en 1939 le premier championnat de Belgique de motocross. Il organise pendant la guerre la Coupe Van Maldeghem, dont quatre éditions auront eu lieu pendant l’occupation (1940-1943) et une en 1947. Passé ensuite au sport automobile, il remporte les 24 heures de Schaerbeek. Il est lauréat du Trophée national du mérite sportif en 1951 avec Johnny Claes avec qui il gagne Liège-Rome-Liège sur Jaguar XK120 cette année-là. Il devient ensuite chroniqueur automobile – un des cinq journalistes de l’automobile internationaux de l’après-guerre – et remarquable écrivain. Comme journaliste, il est novateur en dictant ses textes par téléphone depuis le lieu de l’événement, dès 1939. Il écrit notamment dans Les Sports. Il est aussi le cofondateur en 1950 du journal spécialisé Le Moniteur automobile. Il est réputé aussi comme historien de l’automobile. Son histoire en deux volumes, Ainsi naquit l’automobile, publié en 1961, reçoit le Pemberton Memorial Trophy, attribué par la Guild of Motoring Writers regroupant les meilleurs journalistes britanniques et internationaux sur l’automobile. Il était le père de Jacky Ickx.
le Hardy de Beaulieu Philippe
Il sortit de la première rhétorique du Collège Saint-Michel en 1906. Il était escrimeur. Il remporta la médaille de bronze par équipe à l’épée aux Jeux olympiques de 1906 la médaille de bronze en individuel à l’épée aux Jeux de 1912 et une médaille d’argent par équipe à l’épée à ceux de 1920....
Medaets Georges
Il sort du Collège Saint-Michel (6e latine) en 1907, après y avoir fait ses primaires. Admis comme ingénieur à l’ULB, il s’engage à l’armée en 1916. Il est aviateur pendant la Première Guerre mondiale et devient lieutenant. Retourné à la vie civile, il recommence à voler en 1924 et veut refaire le trajet de Thieffry en 1925. Le 9 mars 1926, avec Jean Verhaegen et Joseph Coppens, il décolle d’Evere à bord d’un avion Bréguet équipé d’un moteur Hispano de 450 ch. et baptisé le Reine Elisabeth. Ils rallient Léopoldville le 21 mars, après avoir parcouru 9.160 km en 47 heures de vol. Le voyage s’effectue via Belgrade, Athènes, le Caire, Atbara, Mongalla et Lisala. Il est le premier à réussir le vol aller et retour Bruxelles-Léopoldville. Il accomplit ce périple de 18.230 km en 100 heures et 26 minutes de vol, ce qui est salué, à l’époque, comme un grand exploit. Il est encore au combat en 1940. Après la Deuxième Guerre mondiale, il réside à Sao-Paulo au Brésil. Une rue de Woluwe-Saint-Pierre rappelle sa mémoire.
Misonne Jacques
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1910. Il fut un excellent cavalier qui participa aux Jeux Olympiques d'été de 1920, 1924 et 1928. En 1920, lui et son cheval Gaucho terminèrent 17e dans la compétition individuelle de concours complet, mais obtinrent la médaille de bronze par équipe. Ils participèrent également à l'épreuve...
Arcq Jules
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1925. Lors de ses études de médecine, il est l’élève du professeur Albert Lemaire. Il est ensuite chef de clinique du docteur Louis Maldague, jusqu’au moment de l’éméritat de celui-ci en 1948. A l’UCL, il est nommé comme chargé de cours en 1948 et professeur ordinaire en 1952, enseignant la propédeutique médicale. Il est chef de clinique dans le service de Joseph P. Hoet jusqu’au décès de ce dernier en 1968. Entretemps, à partir de 1961, il est directeur médical et chef de service de médecine interne de la Clinique Saint-Joseph à Hérent. Lors de la création du département de médecine interne en 1973, il devient chef de service de médecine interne générale jusqu’à son éméritat en 1978.
Buisseret Jean
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1935. Il devient docteur en médecine à l'U.C.L. en 1942. Tout d'abord chercheur dans le laboratoire du Pr Hoet, au cours de ses études, il s'intéressera aux propriétés anti-coagulantes de la coumarine, avant de débuter une formation chirurgicale chez le docteur Goffaerts (à Alost) où il...
Delfosse Jean
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1938 avec la médaille d’or. Il se classe premier au concours d’entrée à l’Ecole royale militaire, division infanterie-cavalerie, sans avoir fait son CSS. L’AESM lui offre son sabre d’élève, récompense pour les anciens, entrés premiers à l’ERM. Au début de la guerre, il est adjudant au 2e lanciers, puis, après une brève captivité, il devient sous-lieutenant de l’Armée secrète entre 1941 et 1944. Il est ensuite lieutenant instructeur d’infanterie dans les Brigades d’Irlande en 1945. Sous l’Occupation, il est un des fondateurs de la 4e Troupe des Ardents de Saint-Michel dont il composa la marche. Il est aussi crédité d’avoir inventé les acrobaties cyclistes de sa troupe. Après la guerre, il poursuit des études de médecine et se spécialise en médecine interne à l’UCL, avant d’obtenir une licence en éducation physique. Médecin civil à temps partiel, il fait une carrière comme médecin militaire surtout et prendra sa retraite avec le grade de colonel-médecin. Il aura été commandant de l’Ecole du service de santé à Gand et du nouvel hôpital militaire de Neder-Over-Heembeek, dont il fut l’un des initiateurs. Il était breveté d’Etat-major.
De Muylder Charles
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1937 avec la médaille d’or. Docteur en médecine de l’UCL en 1942, il se spécialise en chirurgie dans le service de Georges Debaisieux de 1942 à 1947 puis effectue un séjour aux Etats-Unis au MGH (Harvard). Il effectue des recherches dans le laboratoire d’Ernest Van Campenhout. Agrégé de l’enseignement supérieur, il est nommé comme chargé de cours en 1954 et professeur ordinaire en 1958. Suite à l’éméritat d’Oscar De Meesen en 1955, il enseigne la propédeutique chirurgicale et la pathologie chirurgicale (orthopédie exceptée) jusqu’à son éméritat en 1985. Ensuite cet enseignement fera partie des secteurs pluridisciplinaires. Suite à l’éméritat de Jean Morelle en 1969, il devient chef de service de chirurgie générale dont le domaine d’activité s’est fortement restreint suite à l’apparition de multiples spécialités chirurgicales. Il est aussi président de l’Office médico-légal au ministère de la Santé publique. Il est membre du Rotary club de Leuven.
Kaeckenbeeck Albert
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1945. Comme scout, il est membre des Ardents de Saint-Michel, mais aussi de la Troupe royale qui exista entre juillet 1941 et juin 1944. Il devient en 1951 docteur en médecine vétérinaire de l’université de Liège où il fera toute sa carrière. Il est assistant en 1951, puis chef de travaux à l’Ecole vétérinaire de l’Etat de Cureghem. Il est professeur associé en 1965 et professeur ordinaire en 1975. Ses spécialités sont la bactériologie et les maladies bactériennes. Il est élu à l’Académie de médecine de Belgique, comme correspondant régnicole le 28 novembre 1981. Il en devient membre titulaire le 24 novembre 1984.
Leblanc Edouard-Jean
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1947. Ancien Ardent, ancien de la Diglette, il entreprend des études en médecine, à Namur d’abord, puis Louvain (1954). Il est licencié en sciences tropicales (1955), assistant étranger à l’Université de Paris (1958) et Genève (1961). Il est assistant à l’Université Lovanium à Léopoldville (1954-1960), et...
Massion Joseph
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1923. Il devient docteur en Médecine. Sous la direction de son mentor, Georges Brohée, il fonde avec lui une petite clinique indépendante avec une équipe interdisciplinaire comprenant des cliniciens comme L. Daumerie et le radiologue Everaert. Cette approche pluridisciplinaire de la gastro-entérologie inspirera toujours l’esprit de...
Morelle Léon
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1925. Il devient docteur en médecine, mais est aussi diplômé de l'Ecole tropicale. Il part au Bas-Congo, avant d’être mobilisé en 1940. Lors du second conflit mondial, il sera résistant au sein de la mission Manfriday, reconnu comme agent ARA de 2e classe. En 1942, lui...
Schockaert Joseph
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1923. Il est diplômé docteur en médecine en 1929 avec la plus grande distinction. Il fréquente le laboratoire de Richard Bruynoghe et s’initie aussi à l’endocrinologie chez Joseph Hoet. Il est lauréat du concours des bourses de voyage en 1929 et se spécialise en gynécologie-obstétrique. Pour parfaire sa formation, il effectue un séjour d’un an aux Etats-Unis en 1932. Il est nommé chargé de cours en 1933 et seconde son père Rufin Schockaert en reprenant son enseignement en néerlandais. Il est promu professeur en 1936. Lorsque son père accède à l’éméritat en 1950, il devient titulaire de la chaire d’obstétrique et gynécologie, enseignant jusqu’en 1968 dans les deux langues en collaboration avec Jacques Ferin en français et Marcelin Renaer en néerlandais. A partir de 1968, il choisit de poursuivre ses cours en français. Il accède à l’éméritat en 1976, année du transfert du service aux cliniques universitaires à Woluwe-Saint-Lambert.