Weyergans François

Il sort du Collège Saint-Michel (3e latine) en 1957, pour poursuivre ses études au collège Saint-Boniface. Il rédige ses premiers articles cinématographiques dans la revue Le blé. Il laisse tomber des études en philologie romane pour prendre des cours à Paris à l’Institut des Hautes Études Cinématographiques (I.D.H.E.C.). Il écrit dans la célèbre revue cinématographique Les Cahiers du cinéma. En 1961, il réalise un premier film sur le danseur Maurice Béjart, qui deviendra son ami. Il continue les années suivantes à écrire des scénarii, mais l’insuccès et des soucis financiers l’amènent à arrêter. Il entame une psychanalyse avec Jacques Lacan, et à sa suite il publie en 1973 un compte-rendu plutôt sarcastique de sa cure dans le roman Le Pitre qui obtient le prix Roger Nimier. S’il élabore encore deux longs métrages dans les années 70, il bascule petit à petit vers la littérature. Dans le monde littéraire, il commence à se distinguer dès 1981 avec Macaire le copte, récompensé par le prix Rossel en Belgique. En 1992, il obtient le prix Renaudot pour son roman La démence du boxeur. L’ensemble de son œuvre garde une trace de son expérience cinématographique : un travail de construction proche du montage au cinéma pour aboutir à une sorte de structure en poupées russes. Enfin, si Franz et François (1997) était plutôt comme un hommage à son père, écrivain lui aussi, Trois jours chez ma mère, qui lui vaut le Goncourt en 2005, évoque son passé avec toujours autant d’allusions autobiographiques à peine masquées. Français par sa mère, il est élu à l’Académie française le 26 mars 2009.

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