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Van der Schueren Jacques

Il sortit du Collège Saint-Michel (IIe scientifique) en 1938 avant de faire son CSS en 1938-1939. Il fut volontaire de guerre lors du second conflit mondial dans la Brigade Piron. Il devint ingénieur brasseur, mais se détourna des affaires familiales (qu’il laissa aux mains de son frère Roger) pour entrer en politique. Il fut ministre extra-parlementaire des affaires économiques dans le Gouvernement Gaston Eyskens III (1958-1961) et député libéral (de 1949 à 1958 et de 1961 à 1964). Il fut vice-gouverneur de la Société générale de Belgique et président d’Asturienne des mines et de Distrigaz. Dans les années 70 et 80, il fut le roi non couronné du secteur énergétique belge. Grâce à ses positions dominantes chez Distrigaz, Tractionel et Electrobel, les précurseurs de Tractebel, il joua un rôle central dans les réactions aux différentes crises pétrolières. Il fut aussi président des Amis de l’Institut Jules Bordet. Il fut élevé (à titre posthume) au rang de baron par le roi Albert II en 1998.

Van der Schueren Roger

Il sort du Collège Saint-Michel (IIe scientifique) en 1939, puis fait son CSS en 1939-1940. Il suit les cours d’ingénieur technicien à l’Institut national des industries de fermentation de Bruxelles. Pendant la guerre, il fait partie de l’Armée secrète. Sa famille possède deux brasseries à Wegnez-lez-Verviers (Brasserie Le Coq d’Or) et Alost (Brasserie et Malterie Zeeberg), dont il devient l’administrateur délégué. Il fut aussi administrateur de différentes sociétés financières (Sofibra, Finoutremer), industrielles (PRB, Sources minérales de Baudour) et immobilières (SARUB à Bruxelles et ITB à Verviers). Il était président de groupes de presse comme L’Echo de la Bourse, de Agéfi-Sobeli, de la Société d’édition Jean Dupuis et administrateur du groupe La Libre Belgique – La dernière heure. Président fondateur de la Jeune chambre économique de Verviers (1956), puis président de la Chambre de commerce et d’industrie de Verviers (1963-1971), il devient président de la Fédération des brasseurs belges (1973-1975) et de la Confédération des brasseries de Belgique (1974-1975). Il fut deux fois président de l’Union Wallonne des Entreprises, de 1971 à 1973 et de 1979 à 1983, et président de la FEB de 1975 à 1978. Il fut juge au tribunal de commerce de 1959 à 1974 et président de l’OBCE de 1977 à 1981. Il était aussi président du Rotary Club de Verviers.

Willems Maurice

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1915. Docteur en droit, il devint agent de change. Il fut chargé de cours à l’Institut de Commerce pour jeunes filles, puis à l’ICHEC. Il fut un des cofondateurs de l’Amicale Saint-Mathieu, association catholique des agents de change. Il fut président de l’AESM de 1949 à 1956.

Allard Antoine

Il sortit de rhétorique du nouveau Saint-Michel en 1926 et fit le CSS en 1926-1927. Témoignant dès son plus jeune âge d’un vif intérêt pour le dessin et la peinture, après une adolescence mouvementée, marquée par de nombreuses phases dépressives et même une fugue en Ecosse, craignant de se voir diriger vers une carrière de banquier comme le souhaite son père, il se forme à Munich auprès de l’artiste juif Heyman. Au décès de son frère en 1939, il quitte l’Allemagne pour rejoindre le Congo l’année suivante afin d’y reprendre les rênes de ses huit sociétés. Pacifiste et humaniste, il est convaincu de pouvoir allier ces nouvelles fonctions à ses idéaux relatifs à l’amélioration des conditions de vie des populations locales. Fidèle à ses convictions, il abandonna le poste d’administrateur de la Société continentale et coloniale de Construction lorsque celle-ci se lança dans la construction d’aérodromes militaires. Militant pacifiste, il fut l’un des fers de lance de l’opposition au réarmement de l’Allemagne après le second conflit mondial ainsi qu’à la Communauté européenne de défense. Par ailleurs à l’origine de la fondation de Stop War, il se distingua également par sa participation à Omroep, journal édité dans les deux langues nationales se caractérisant par son opposition au séparatisme linguistique. Fondateur de la section belge d’Oxfam en 1964, il la présida jusqu’à sa mort. Il est l’auteur de nombreux livres.

Gérard Carlos

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1914. Voulant devenir jésuite en 1915, il vit son noviciat interrompu car il fut emprisonné en Allemagne, accusé d’être un franc-tireur. Sa vie fut un kaléidoscope d’activités. Surveillant, professeur dans diverses classes, préfet de discipline et des études, aumônier scout, aumônier de prison, économe provincial, économe de l’université grégorienne à Rome et du scolasticat français de Vals… Au début de la Seconde Guerre, il ravitailla les CRAB dispersés dans le sud de la France. Après la guerre, il devint aumônier des ouvriers italiens et y mit sur pied l’ONARMO (Opera Nazionale di Assistenza Religiosa e Morale degli Operai). Il était aussi confesseur des étudiants des classes professionnelles de Saint-Luc, vicaire dominical dans la paroisse populaire de Ghlin, animateur à la plaine de jeux dans la même paroisse.

Bette Emile

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1929, après avoir passé les premières années de sa vie en Russie où son père était ingénieur. Il sera brièvement Ardent au Collège, participant au jamboree de Birkenhead à la fin de sa rhétorique. Candidat en philosophie et lettres de Saint-Louis et docteur en droit de l’UCL (il fait aussi deux des trois années de la licence en sciences commerciales de l’école de commerce de Saint-Louis), il sera avocat pendant 60 ans, notamment de la Gécamines et de la commune de Woluwe-Saint-Lambert. Il est président de la conférence Saint-Henri de la Saint-Vincent de Paul (SVP) pendant 25 ans et devient ensuite membre du Conseil central de ladite SVP dont il est ensuite le vice-président. Il y fonde notamment l’asbl ‘Aide aux conférences de Saint-Vincent de Paul du Tiers monde’ et crée 50 nouvelles conférences de la SVP au Burundi, 60 au Rwanda et plusieurs dizaines au Zaïre qu’il jumelle avec des conférences de Belgique. Président pendant 18 ans de la Commission d’assistance publique de Woluwe-Saint-Lambert, il y préside aussi le conseil de fabrique de sa paroisse. Amoureux de l’Afrique, il crée la « Fondation Sainte-Marguerite », destinée à promouvoir l’enseignement au Congo. Ancien combattant en 1940, il présidera le groupement des magistrats et avocats anciens combattants.

Braun Antoine

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1941. Volontaire de guerre en 1940-1945, il sera capitaine-commandant de réserve (3e Guides). Ardent de Saint-Michel, il sera aussi responsable fédéral de la Route en 1950-1959.Bachelier en philosophie thomiste (UCL), puis docteur en droit (UCL), il était aussi licencié en sciences politiques et sociales (UCL). Membre du barreau de Bruxelles depuis 1948, il en fut le bâtonnier de 1982 à 1984. Il est l’auteur et le coauteur de nombreuses publications sur la profession d’avocat et sur le droit de la propriété intellectuelle et industrielle, dont le Précis du droit des marques, maintes fois réédité, et le Droit des dessins et modèles, qui font autorité en la matière. Antoine Braun fut membre de l’A.I.P.P.I., de l’A.L.A.I. et ancien président de la L.I.D.C.

Bricmont Georges

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1936. Il devient docteur en droit et entre au barreau. Il remporte le prix Le Jeune en 1943, puis prononce le discours de rentrée du Jeune Barreau en 1951. Il est président de la Conférence du Jeune Barreau en 1958-1959. Il fait une belle carrière, publiant plusieurs ouvrages comme Aménagement du territoire et urbanisme (1962), Le contrat de concession de vente exclusive (1962), La responsabilité des architecte et entrepreneur en droit belge et en droit français (1963) ou La résiliation unilatérale des concessions de vente (1972). Il sera l’avocat et l’homme de confiance du prince Charles entre 1966 et 1977, aidant ce dernier à l’emporter dans un procès contre son ancien homme de confiance, le baron Allard. Mais leurs relations se tendirent et le prince déposa plainte et accusa son conseil (et sa femme) d’avoir détourné une partie d’un patrimoine qu’il leur avait demandé d’administrer pour éviter qu’il ne revienne à ses héritiers légitimes. Outre d’avoir été rayé du barreau, il fut condamné le 9 mars 1983 par la Cour d’appel de Bruxelles à cinq ans de prison pour faux, usage de faux et détournement. L’arrêt réformait le jugement de première instance, qui l’avait acquitté ainsi que sa femme, le premier juge ayant estimé (comme plus tard la Cour européenne des droits de l’homme) que le procès n’était pas équitable, à cause notamment du refus d’une confrontation entre les deux parties que réclamaient les Bricmont. La peine avait acquis force de chose jugée lorsque la Cour de cassation, en janvier 1984, rejeta leur pourvoi. Parti s’établir au Canada, il y fut incarcéré avant d’être extradé vers la Belgique. Il purgea la plus grande partie de sa peine, mais il avait été libéré, lorsqu’en juillet 1989, la Belgique fut condamnée par la Cour de Strasbourg. Un accord amiable fut conclu en 1990 entre la famille royale et lui, mettant fin à une série de procédures encore en cours.

de Jamblinne de Meux Ernest

Il sort de la première rhétorique du Collège Saint-Michel en 1906. Docteur en droit, il est président pendant ses études de la Société générale des étudiants catholiques de Bruxelles. Il devient avocat près la cour d’appel de Bruxelles. Il sera plus tard secrétaire du Fonds Roi Albert. Il est volontaire de guerre des deux guerres et finira major de réserve. Il sera aussi secrétaire général de la Fédération des cercles militaires et de la Commission nationale pour la désignation des doyens des métiers, conseiller du Conseil des mines et secrétaire général de l’Association de la noblesse du royaume de Belgique. Il sera le premier président des anciens de Saint-Michel en 1920 et co-fondera l’AESM en 1929.

Delfosse Guy

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1949.Docteur en droit et licencié en criminologie de l’UCL, il devient avocat, remporte le Prix Janson en 1958 et devient secrétaire de la Conférence du Jeune Barreau (1958-1960). Il se spécialise au pénal. Il deviendra un ténor des cours d’assises plaidant une cinquantaine de procès et obtenant de nombreux acquittements. Son autre passion était le journalisme. Il en goûta précocement à L’Universitaire catholique, le journal des étudiants catholiques bruxellois dans les années 50. Il collabora pendant des années au Journal des tribunaux, à La Relève, aux pages belges du Monde, à l’hebdomadaire satirique Pan où il signait des critiques de cinéma impertinentes et érudites du nom de Chenapan. Dans les années 60, lorsque la télévision se répandit dans les foyers, il fut chargé de 1963 à 1973 de la rubrique que La Libre Belgique avait décidé de consacrer à ce média nouveau. Il fut aussi administrateur et membre du comité de direction des Grandes Conférences catholiques, d’Infor-Drogues, membre de l’Union de la critique de cinéma, vice-président de l’Union des critiques de radio-télévision. Il était lieutenant de réserve honoraire des Guides. Il fut également un amateur d’art éclairé. On lui doit la création dans les années 1980 du Tournoi de Critique cinématographique de l’AESM.

de Longueville Jean

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1928. Il fit sa candidature en philosophie et lettres à Saint-Louis, puis son doctorat en droit à l’ULB. Il fut prisonnier de guerre en Allemagne. Il s’inscrivit au barreau de Bruxelles en 1933 et exerça plus de soixante ans. Il fut membre du conseil de l’ordre de 1957 à 1960, remplissant aussi la charge de président de section du Bureau de consultation gratuite. Spécialiste du droit fiscal, il est l’auteur d’une ample doctrine. Il anima notamment la Revue fiscale qu’il avait créée en 1953, puis le Journal de droit fiscal, résultant en 1974 de la fusion avec le Répertoire fiscal et le Journal pratique de droit fiscal et financier. Il écrivit aussi dans le Journal des Tribunaux.

Humblet Paul

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1931, après avoir gagné le concours d’éloquence de l’AESM. Il aura aussi été préfet de congrégation. Il devint avocat en 1936 et pratiqua 58 ans, remporta le prix Janson en 1938, fut président de la Conférence du jeune barreau en 1954-1955. Il devint bâtonnier en 1974-1976. Il est l’auteur de nombreuses publications juridiques. Lors du second conflit mondial, il s’engagea dans la Brigade Piron (Artillery battery) comme lieutenant. Il fut aussi député pour le PSC de 1947 à 1954. Pendant cette période, il fut rapporteur de la loi sur les baux commerciaux, de celle sur les accidents de travail, de celle aussi qui créa l’Institut des réviseurs d’entreprise, de celle enfin sur le contrat d’emploi. Il fut aussi administrateur et président pendant 12 ans de l’ICHEC où il créa ICHEC-Entreprises, développa les bâtiments et la formation permanente.

Lambrette Jean

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1940. Il est membre de l’Academicus Sancti Michaelis Ordo et actif dans la Saint-Vincent de Paul. Docteur en droit de l’UCL, il devient avocat. Il fonde la 5e association d’avocats du barreau de Bruxelles avec son ami d’enfance et contemporain de Saint-Michel Jean Le Cocq de Pletincx. Il développera fortement ses affaires au Congo. Il fonde en 1982 le prix Lambrette d’éloquence au Collège en souvenir de son oncle le père Alphonse Lambrette, professeur de rhétorique.

Lethé Georges

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1940. Etudiant en droit, il rejoint le groupement Grenadiers de ce qui allait devenir l’Armée secrète. Il devient agent de Mill et est à la fin de guerre au QG du MNR à la Libération. Il est reconnu comme auxiliaire de 2e catégorie ARA. On lui doit des souvenirs de la résistance Le temps de la résistance. Après la guerre, il est avocat. Il fonde le SEL (Syndicat de l’Enseignement libre). Il crée une communauté laïque, Le Caillou, qui, établie à Bruxelles en son domicile et à Gimnée en Wallonie, réunissait des intellectuels, enseignants, juristes et cadres. Elle s’était fait le correspondant belge de la revue catholique d’opposition Golias, ancrée à gauche. Très en vogue pendant un temps, elle fit l’objet d’une enquête de la commission parlementaire sur les sectes et fut surveillée par la Sûreté de l’Etat. Hébraïsant et maîtrisant l’hébreu, il est l’auteur d’une quinzaine de livres sur des figures bibliques comme Moïse, Joseph, Saül de Tarse, Marie-Madeleine ou Abraham.

Provis André

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1916. Propagandiste de la Libre Belgique clandestine, il fut condamné à plusieurs mois de prison et déporté en 1917. Il fut avocat de 1924 à 1974. Il fut vice-président de l’asbl Les Invalides prévoyants. En 1928, il entra à l’Œuvre royale des Automobiles pour Invalides de Guerre dont il fut d’abord administrateur, puis secrétaire général, avant d’en devenir président national en 1954. Il donna à cette œuvre une impulsion considérable au point qu’il en fut nommé président à vie en 1980. Tous les mois, les deux cents voitures de cette association emmenaient des invalides pour leur offrir distractions et contacts. Il fut encore résistant en 1940, mais se cacha pour échapper à l’arrestation.

Taveirne Edouard

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1927. Il devient docteur en droit et licencié en notariat. Il entre au barreau en 1935. Il oriente toute son activité d’avocat vers la législation de la sécurité routière en plein essor. Il rédige de nombreux articles en matière de code de la route. Il participe à la confection du premier code de la route du 8 avril 1954, puis à ceux de 1968 et 1975. Il participe au projet de règlement européen de circulation visant à une harmonisation des législations nationales. Il est administrateur du Touring Secours de Belgique asbl depuis sa fondation en 1948 jusqu’en 1990 et en sera en 1983 le co-président. Il est membre du comité de rédaction du Journal de Touring Secours. Il est aussi administrateur du Touring Club de Belgique.

Thévenet Jean

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1915, après avoir présidé le cercle des missions et la congrégation Notre Dame aux Anges. Il devint avocat. Il fut le premier Prix Le Jeune de plaidoirie en 1926, orateur de rentrée de la Conférence du Jeune Barreau en 1931 et président de la même Conférence en 1938-1939. Il fut bâtonnier du barreau de Bruxelles en 1950-1952 et secrétaire général de l’Union internationale des Avocats pendant les mêmes années. Critique de cinéma pour le magazine Soirées et présentateur d’émissions sur le jazz à l’INR, il fut aussi un grand voyageur. En décembre 1935, il entreprit un voyage autour du monde, publiant ses impressions dans La Libre Belgique. Il fut aussi président de l’AESM, l’association des anciens élèves du Collège Saint-Michel, de 1946 à 1949. Il mourut dans le dénuement.

Van Bastelaer Jean

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1928 avec la médaille d’or. Dès 1926, il collaborait à la revue de l’AJCB Le Blé qui lève. Il fut responsable des Semaines sociales en relation avec les Equipes universitaires en 1932. Il entra au barreau en 1933 et y resta jusqu’à sa mort. Il fut membre du conseil de l’Ordre de 1960 à 1963. Avocat fiscaliste, il est l’auteur de nombreuses publications dont celle qu’il écrivit en 1946 avec Carlo de Mey, Traité de l’impôt sur le capital avec un commentaire de la loi du 17 octobre 1945 établissant un impôt sur le capital. Il fut président de l’AESM de 1956 à 1962.

Van Reepinghen Charles

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1919. Avocat, il signa l’Appel des 32. Il fut prix Le Jeune de plaidoirie en 1927, président de la Conférence du jeune barreau de 1940-1941 jusqu’à 1944-1945, bâtonnier du barreau de Bruxelles durant deux années (1954-1956), il fut par ailleurs membre du Conseil de l’ordre des avocats de ce même barreau. Il accéda au poste de rédacteur en chef du Journal des Tribunaux dès 1944, fonction qu’il assuma d’ailleurs jusqu’à sa mort vingt-deux années plus tard. Nommé Commissaire royal à la réforme judiciaire, il s’attela à l’écriture d’un rapport posant les jalons du futur code judiciaire. Mort avant sa promulgation, il fut toutefois considéré de manière incontestable comme étant le maître à penser du Code judiciaire de 1967. Assesseur au Conseil d’état, professeur à la faculté de droit de l’UCL (un centre de recherche dédié au droit judiciaire fut baptisé en son honneur par l’Université catholique de Louvain). Il fut président des anciens élèves de Saint-Michel de 1939 à 1946 et membre du Rotary Club de Bruxelles-sud, à partir de 1956.

Coenraets Jean

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1913. Il est volontaire de guerre, passera toute la guerre sur l’Yser au 4e Chasseurs à cheval et deviendra officier en 1916. Il est commandant d’escadron en 1940 et finira sa carrière militaire comme major de réserve de cavalerie. C’est sous la direction de son père, Ferdinand Coenraets, peintre réputé, qu’il s’initie à la peinture dès l’âge de dix ans lors de vacances au Zoute. Après la Première Guerre mondiale, il séjourne aux Indes néerlandaises où il est administrateur-directeur d’une entreprise de plantations. Rentré en Belgique dans le courant des années trente, il reprend ses pinceaux. Il expose régulièrement à partir de 1943 à Bruxelles (galerie du Régent, galerie du Mont des Arts, Wood and Silver,…), au «Salon d’Art» de Woluwe-Saint-Pierre et en Wallonie (Gosselies). Après la Seconde Guerre mondiale, il dirige une entreprise de produits d’entretien, mais se consacre à partir des années ’50 de plus en plus à la peinture et à l’art. Il expose avec « Les Arts en Europe » à Bruxelles en 1980. En 1982, il devient membre du Mérite artistique européen. Peintre impressionniste, aquarelliste, dessinateur, héritier d’une conception traditionnelle de la peinture figurative, il représente les paysages de neige, les vues de ville, les marines, les vues de ports, les coins de fermes, les fleurs, les natures mortes et les portraits.

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