La fête du Collège : C’est du belge !
Ce samedi 14 mai, la grande fête annuelle du Collège s’est déroulée sous le slogan « C’est du belge ! ». Le soleil qui était abondamment de la partie vit se côtoyer petits et grands tout au long d’une journée riche en événements. Impossible de tout relater ici. Il faut faire des choix. A contrecoeur, on n’évoquera pas le spectacle magique présenté par l’Ecole primaire dans la Salle Saint-Michel, ni la multitude de stands, de démonstrations scolaires ou parascolaires en tous genres. Une volonté de conserver la ligne en ces périodes estivales nous éloignera, toujours malgré nous bien sûr, des pâtisseries, des gaufres, des bars et du succulent dîner servi dans un restaurant des élèves entièrement décoré aux couleurs nationales.
Mais puisque l’heure est aux choix, choisissons ! Trois activités, trois équipes, trois reflets à travers elles de l’engagement de tous, direction, professeurs, parents, élèves, anciens, scouts, à la réussite d’une seule fête, celle de notre Collège.
Le Trivial Poursuit antique
Un « classique » de la fête, si l’on ose dire, depuis de nombreuses années : dans une joyeuse ambiance, des équipes composées d’élèves actuels, de jeunes ancien(ne)s fidèles et de parents allient culture et stratégie pour triompher des questions de culture générale, histoire, littérature, étymologie, mythologie, géographie concoctées par les professeurs de latin et de grec du Collège. A voir les sourires sur les visages, le ciel ne leur est pas tombé sur la tête ! En revanche, tous sont repartis nantis de BD latines ou non, de pièces de monnaie de collection et autres bijoux antiques. Vae victis ! Malheur aux vaincus ! n’est certes pas la devise du Trivial Poursuit antique, qu’on se le dise !
Une course endiablée
Bernard de Mal, titulaire de 1A5, a la gentillesse de nous faire revivre cette course inédite de cuistax. Suivons-le au cœur des stands, l’œil vif et l’appareil photo en coin !
« Samedi 14 mai, il est 15h15, les bolides sont alignés deux à deux sur la ligne de départ, les moteurs vrombissent dans un vacarme étourdissant, le départ de la course va être donné. Ils sont 17, composés de deux coureurs, le pilote et son coéquipier, tous deux bien casqués, sécurité oblige. S’agit-il des 24 heures du Mans ou de Francorchamps ? Prototypes ou F1 ? Non, pas du tout. Il s’agit tout simplement de la première édition des « deux heures de cuistax » organisées par Vincent Jourez, instituteur de 6è primaire.
M. de Monge, directeur du collège, est installé dans le premier cuistax. C’est lui qui va lancer la course.
Après un premier tour de chauffe (des mollets), les véhicules démarrent les uns après les autres emmenés pas une superbe fusée “Tintin”, le cuistax de la 3T8, décoré par Benoît Stroobants et ses élèves. Toutes les années sont représentées, de la sixième primaire à la sixième humanité. Afin d’éviter les embouteillages, les cuistax ont été placés sur la grille de départ selon l’âge décroissant de leurs pilotes. Le départ du circuit est situé dans la cour des primaires, ensuite, on tourne vers la gauche en direction de la rue du Collège puis on remonte (dure, dure, la montée !) vers le terrain de football en faisant pratiquement le tour de celui-ci. Ensuite, petite descente à gauche de l’escalier de pierre (au ralenti car, il y a juste la largeur d’y passer) puis retour dans la cour primaire. Au fond de celle-ci, une “fourche” qui permet aux équipages de choisir soit de poursuivre la course, soit de se retrouver dans les stands (non, il n’y a pas de plein, ni de changement de roues à faire), pour changer de pilotes afin de terminer classés le mieux possible. C’est un vrai travail d’équipe !
Finalement, au terme d’une course acharnée, M. de Monge abaissait le drapeau à damier devant les 17 équipages fourbus mais contents de leur performance. Pour une première expérience, ce fut une belle réussite, sans accident ni blessure, grâce au travail de Vincent Jourez, des collègues qui ont aidé avant, pendant et après la course, mais aussi grâce à un superbe temps ensoleillé. Ceux qui ont le plus souffert, ce sont les cuistax habitués plutôt aux longues digues plates du bord de mer ; ce qui n’était pas tout à fait le cas sur le circuit du Collège. Deux équipages ont d’ailleurs dû changer de véhicule pendant l’épreuve et prendre une machine de réserve. Le mot de la fin entendu par les commissaires de course : “Oh, c’est déjà fini !”. Il y aura donc certainement une deuxième édition !
The show (vélo) must go on !
Sans nul doute, l’événement le plus attendu de la journée. Quand le soleil se couche, quand on croit la fête terminée, les habitués savent que le meilleur reste à venir. Ils ont raison ! Tout à coup au son de musiques rythmées, au milieu de puissants projecteurs étirant des ombres fantomatiques sur les façades de la cour des primaires, voici que surgissent, tels des gladiateurs, les acrobates du vélo : la quatrième troupe des Ardents de Saint-Michel, la troupe cycliste. Et c’est parti pour un spectacle envoutant, des figures réglées au centimètre où la synchronisation n’autorise pas la moindre erreur, un show au crescendo savamment travaillé qui s’achèvera en une apothéose de feu, de sons et de lumières. Le fruit d’un labeur préparé trois années durant. Mieux que les mots, laissons les images nous replonger dans la féérie de cette fin de soirée. On retrouvera toutes ces photos et une vidéo du spectacle sur la page événement de Facebook : Show vélo de la quatrième troupe des Ardents de Saint-Michel. Bravo à eux !
On le constate, tous ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour que cette fête soit une belle réussite et elle le fut. Rendez-vous est pris pour l’an prochain. 12 mai 2012, la fête Saint-Michel : The place to be !