Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1935, puis fait son CSS en 1935-1936. Fils du général et écrivain Emile Wanty, il devient ingénieur civil AIA à l’ERM, puis plus tard ingénieur à l’Institut d’organisation industrielle et commerciale, détenteur du certificat en sciences nucléaires de l’ULB. Il s’évade en s’embarquant à bord du Léopold II à Bayonne en juin 1940. Il dirige les premiers sauts en parachute dans l’armée belge en janvier 1942 où il est blessé. Il entre dans la First Motor Unit de la Brigade Piron, débarque en Normandie le 7 août 1944, est blessé le 14, arrive à Bruxelles le 4 septembre, combat en Hollande, puis participe à l’occupation de l’Allemagne. Après la guerre, il devient un économiste réputé. Il est consultant en organisation, administrateur délégué de firmes de consultance et professeur au Conservatoire des arts et métiers de Paris. Il est l’auteur de nombreux livres et publications dont Combattre avec la Brigade Piron et La naissance des Forces armées belges en Grande-Bretagne. Tenby. 1940.
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Beauduin Edouard
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1924. Il est envoyé au Collège belge de Rome pour accomplir à l'Université Grégorienne des études de philosophie et de théologie, couronnées par le doctorat dans ces deux disciplines. A partir de 1931, il enseigne au Collège Saint-Hadelin de Visé, puis à l'athénée royal de Liège...
Braun Antoine (François-Marie en religion)
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1911. Il entra chez les dominicains sous le nom de François-Marie. Profès en 1915, il fut ordonné prêtre en 1919. Elève du père Lagrange à l’Ecole Biblique de Jérusalem en 1921, il fut professeur d’Ecriture Sainte au Studium théologique dominicain de Louvain à partir de 1923, puis à l’Université (dominicaine) de Fribourg (en Suisse) à partir de 1937 où il a exercé les fonctions suivantes : doyen de la faculté de théologie, régent des études à l’Albertinum, prieur du couvent de Saint-Hyacinthe, recteur de l’université (en 1946-47). Il fut professeur de religion des enfants royaux d’Italie et de Belgique en exil. Il rentra en Belgique à la demande de la famille royale pour exercer la fonction d’aumônier de la Cour jusqu’en 1979. Il poursuivit son travail d’exégète, en particulier comme spécialiste de saint Jean et publia, à ce titre, une vingtaine d’ouvrages et une centaine d’articles dans des revues exégétiques et théologiques entre 1932 et 1976. Il fut fait docteur honoris causa de l’Université catholique de Louvain en 1967.
Carton de Wiart Etienne
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1915. Il se voue au sacerdoce et rejoint le petit séminaire de Malines où il étudie la philosophie de 1916 à 1918, avant d’entrer au grand séminaire de Malines pour y poursuivre ses études de théologie. Il est ordonné prêtre par le cardinal Mercier à Malines le 9 octobre 1921 et célèbre sa première messe dans la paroisse de son enfance à Carloo-Saint-Job (Uccle). Repéré par le cardinal Mercier, il est envoyé parachever ses études à Rome au sein du Collegium Angelicum dirigé par les frères Dominicains où il étudie de 1922 à 1923. Il y obtient son doctorat en théologie. À son retour, en septembre 1923, il est nommé directeur du Séminaire de Malines chargé de la formation des séminaristes et devient, à partir de 1929, professeur de dogmatique générale et de théologie morale. Il est l’auteur de nombreux articles, parus entre autres dans la revue Collectanea Mechliniensia, mais aussi de deux ouvrages : L’Église. Sa nature. Sa hiérarchie (1931) et un traité de morale sur les péchés, Tractatus de Peccatis (1932). Le 21 novembre 1933, le cardinal Van Roey l’élève au titre de chanoine honoraire de la cathédrale Saint-Rombaut à Malines. Le 16 juin 1934, il est sacré évêque, avec siège titulaire à Taïum, et promu évêque auxiliaire du cardinal Van Roey, ainsi que vicaire général du diocèse de Malines, pour l’aider dans ses tâches pastorales (cérémonies religieuses, confirmations, ordinations, etc.). Son sacre a lieu en la cathédrale Saint-Rombaut de Malines, le 29 juillet 1934. Le 8 juillet 1945, il succède à Mgr Delmotte comme 97e évêque de Tournai. Son sacre a lieu en la cathédrale de Tournai, le 29 juillet 1945. Il prend pour devise : « In Spe Fortitudo ». Il meurt de manière inopinée à Tournai, le 30 juillet 1949. La presse fut unanime à saluer son action à la tête du diocèse, particulièrement dans l’action sociale, la formation du clergé et l’enseignement populaire. Le quotidien Le Populaire parlait de lui comme « l’évêque des ouvriers » ou encore « un évêque défenseur de l’opprimé ».
de Meeûs d’Argenteuil Xavier
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1942. Il est résistant, puis engagé volontaire comme chef de peloton dans la Brigade Libération. Il est blessé de trois éclats d’obus de ’88’ à Nimègue en 1945. Après plusieurs mois d’hôpital, il prend part à l’occupation de l’Allemagne. Il devient ensuite docteur en droit. Il entre au séminaire et réussit les épreuves de bachelier en philosophie à l’UCL en octobre suivant. Il rejoint alors le Collège pontifical belge à Rome (1948-1952) et suit les cours de l’Université pontificale grégorienne dont il sort licencié en théologie en 1952, quelques mois après avoir été ordonné prêtre à Malines le 30 septembre 1951. Il est ensuite vicaire de 1955 à 1960 à la paroisse Notre Dame du Perpétuel Secours à Watermael-Boitsfort. Parallèlement, il poursuit par un doctorat en théologie qu’il obtient en 1961 à Louvain (il y décrochera aussi en 1968 un diplôme de licencié en philologie biblique). De 1959 à 1963, il est professeur de religion à l’institut de la Vierge Fidèle et à l’Inraci, ainsi que de déontologie et de cours généraux à l’école d’infirmières Sainte-Camille à Uccle. Vicaire émérite, il devient aumônier de l’Aéronautique civile en 1963 et le reste jusqu’à sa retraite en 1988. Dans cette fonction, il va déployer une activité intense. Il fonde en 1967 l’International Association of Civil Aviation Chaplains (IACAC) dont il sera président. Cette année-là, du 17 au 20 octobre, il réunit à Bruxelles ses confrères catholiques des aéroports de Chicago, Dublin, Luxembourg, Madrid, Milan, New York, Paris-le-Bourget et Rome. Par la suite, d’autres réunions, réunissant toujours plus de participants, eurent lieu à Dublin (1968), puis à New-York (1969). Suivirent ensuite Malte, Londres, Vancouver, Manille, Melbourne, Montréal, Minneapolis, Atlanta et Christchurch. Peu à peu les aumôniers protestants se joignirent à l’IACAC, ainsi que le rabbin de l’aéroport de New-York. Après sa retraite, il se charge plus particulièrement des messes pour les réfugiés du centre fermé 127 qui est créé à ce moment. Il était aumônier de réserve honoraire.
d’Oreye de Lantremange Maximilien
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1922, après avoir avoir fait une partie de ses humanités au collège jésuite belge en exil de Hastings au Royaume-Uni. Il est ordonné prêtre en 1930, puis fait sa philosophie à Louvain, avant de partir pour Nice en raison d’un état de santé déficient qui l’accompagnera toute sa vie. Il part ensuite faire ses études théologiques comme étudiant au collège pontifical belge de Rome où il obtient un doctorat en théologie au Collegium Angelicum (1930-1932). Il est ensuite nommé professeur au petit séminaire du diocèse de Nice (1932-1933), avant de devenir vicaire de la paroisse niçoise de Saint-François de Paule (1933-1935). En 1935, l’évêque du lieu le nomme sous-directeur des œuvres de l’évêché de Nice, en charge des œuvres de jeunesse (scoutisme, JOC, JEC, etc.). Pendant la Seconde Guerre mondiale, il aidera des familles juives à fuir vers la Suisse via Saint-Martin-Vésubie. En 1952, il est nommé directeur de toutes les œuvres du diocèse. Il lance la pastorale des migrants et est aussi chargé des relations œcuméniques et des rapports avec le judaïsme. En 1963, il devient responsable diocésain de la pastorale des adultes. Il donne cours de doctrine sociale de l’Eglise au grand séminaire. En près de 60 ans de présence à Nice, il marque deux générations de chrétiens. Il est nommé prélat domestique de sa Sainteté en 1959 et protonotaire apostolique en 1967.
Dumont Georges
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1934 où il a été scout chez les Ardents. Il entre brièvement au séminaire de Malines, puis se lance dans des études de philosophie et lettres à Saint-Louis qu’il termine en 1938 par un doctorat en philologie romane à l’UCL. Mobilisé en 1939, il est fait prisonnier en mai 1940, mais s’échappe. Il est ensuite un an professeur au collège Cardinal Mercier. Attiré par l’élan missionnaire, il suit en 1941-1943 les cours de théologie des jésuites à Louvain, puis en 1943-1944 des cours d’islamologie et d’arabe à l’Institut des langues orientales de Paris. Envoyé au Proche-Orient comme laïc par la Société des Auxiliaires des Missions (SAM), il quitte celle-ci en 1950. Il est ordonné prêtre en 1950 dans le diocèse de Liège. Mais il retourne au Proche-Orient où il devient curé d’Adr, puis d’Aqaba en Jordanie. Il y restera de 1955 à 1996 pour y incarner une forme particulière d’adaptation missionnaire à la culture locale. Au service d’une Église orientale – l’Église grecque-catholique melkite, dont il deviendra archimandrite – mais également en contact proche avec les populations musulmanes de Jordanie, très inspiré par Charles de Foucauld, c’est bien avant Vatican II qu’il envisage à la fois l’œcuménisme, la réunion des différentes Églises dans une Église universelle, et l’ouverture aux autres religions, singulièrement l’islam. Trait d’union entre catholiques et orthodoxes, il est le fondateur et constructeur d’une des écoles parmi les plus renommées de Jordanie. Condamnant le sionisme et défenseur de la cause palestinienne, il verra s’effondrer son rêve d’une cohabitation sereine entre Juifs et Arabes.
Latteur Baudouin (Emmanuel en religion)
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1953. Il devient bénédictin à l’abbaye de Maredsous en 1954. Il étudie ensuite la théologie et l’italien à Rome à l’abbaye Saint-Anselme sur l’Aventin. Il est l’un des fondateurs du monastère Saint-Jean l’évangéliste créé à partir de Maredsous en 1968 à Quévy-le-Grand, près de Mons, et dont les bâtiments dans l’implantation actuelle ont été inaugurés en 1971. Il en sera le supérieur pendant quelques mois 1984-1985. En 1985, il va s’installer à l’abbaye de Chevetogne où il finira ses jours. Il s’intéressera vers la fin de sa vie au théologien suisse Maurice Zundel à qui il consacrera un livre, Les minutes étoilées de Maurice Zundel (2001).
Van Esbroeck Guillaume
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1916. Il devint ingénieur civil des Mines de l’ULB, puis géologue diplômé de l’université Columbia. Après son service militaire comme lieutenant de réserve dans l’artillerie, il passa quelques années dans le secteur privé (1925-1931). Devenu professeur à l’université de Gand en 1931, il y donna plusieurs cours jusqu’à son admission à l’éméritat en 1959 suite à un accident de la route. Il entreprit en 1937 un grand voyage d’études dans les mines du Congo, de Rhodésie, d’Afrique du sud, d’Angola et d’Ouganda. Il fut également expert pour la défense au procès de la catastrophe minière du Bois du Cazier. Il fut le premier doyen de la faculté des sciences appliquées à Gand et membre du CA de cette université. Il fut aussi président de la Forminière, compagnie d’exploitation forestière et minière au Congo. Il était membre de nombreuses sociétés scientifiques. Par ailleurs, passionné par beaucoup de sujets littéraires, linguistiques et scientifiques, il était intéressé par l’origine et la structure de la gamme basée sur les quintes justes (gamme pythagorique). Il conçut en 1939 un orgue expérimental, appelé ‘orthoclavier’, comportant 53 demi-tons, fabriqué par le facteur de Duffel Jos. Stevens, qui se trouve au Conservatoire de musique de Bruxelles. En 1942-1944, grâce à une bourse du FNRS, il put à l’université de Liège mener grâce à cet instrument une étude sur les hauteurs de sonorités utilisées dans les gammes et les performances musicales. Il écrivit en 1972 un livre, Pleine lumière sur l’imposture de Piltdown, dans lequel il innocente tant Charles Dawson que Teilhard de Chardin de la supercherie qui consista à faire prendre comme authentique le crâne du plus vieil homme du monde, chaînon manquant entre le singe et l’homme, soi-disant découvert en 1912. Il était le père de Michel Van Esbroeck.
Massion Jean
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1921 et accomplit son CSS en 1921-1922. Il fut le premier curé de la paroisse Sainte-Alix à Woluwe-Saint-Pierre à partir de 1941 (il écrira à ce sujet une étude en 1956, La paroisse Sainte-Alix. Ebauche de sociologie Religieuse), mais aussi aumônier de la fédération bruxelloise du...
Ponteville Georges
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1935. Collaborateur aux Feuilles familiales, il fut professeur de rhétorique, puis directeur de l'Institut Saint-Louis à Bruxelles de 1964 à 1981. Dès 1965, il y entreprit de grands travaux de rénovation qui verront naître les bâtiments actuels, sous l'œil visionnaire de l'architecte Roger Bastin. Il fut...
Van Esbroeck Michel
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1952. En octobre 1953, il entre au noviciat jésuite d’Arlon. Il entame alors un parcours classique qui le voit diplômé en philologie classique. C’est en 1962, alors qu’il enseigne au Collège Saint-Michel, qu’il entre pour la première fois dans la bibliothèque des Bollandistes et se plonge dans les études hagiographiques et patristiques. Cette année-là, il est autorisé à suivre, à l’UCL, comme auditeur libre, des cours d’arménien et de géorgien. Il prend alors conscience de la complexité des problèmes concernant la littérature hagiographique : le grec, le latin, l’arménien et le géorgien ne peuvent suffire à maîtriser ces questions. Il faut nécessairement étudier l’arabe et le syriaque, le copte, le slavon et le ge’ez. Il part donc pour Beyrouth en 1963, pour étudier l’arabe et le syriaque à l’université Saint-Joseph (en réalité au Centre d’études arabes des jésuites à Bikfaya) et apprendra les autres langues, plus l’hébreu, par lui-même. Devenu docteur en histoire et philologie orientale grâce à une thèse consacrée aux plus anciens homiliaires géorgiens, il est officiellement reçu dans la Société des Bollandistes en 1975. Il part à la recherche de documents anciens notamment en URSS en 1976 où il passe quatre mois, visitant les bibliothèques de Moscou, Leningrad, Tbilissi (Géorgie) et Erevan (Arménie) où il établit de nombreux contacts avec les Académies de sciences. Il en rapporte 150 paquets de livres et revues et quelque 7.000 photos de manuscrits. À l’Institut pontifical oriental de Rome, il enseigne l’histoire de l’Église et les langues arménienne et géorgienne (1979-1990). Il enseigne ces mêmes langues orientales à l’Institut catholique de Paris (1984-1986). À l’université de Munich, il dispense des cours de philologie orientale chrétienne (1987-1998). Servi par une mémoire prodigieuse, il est seul à pouvoir opérer certains rapprochements totalement inattendus, à déceler des filiations de textes et des influences qui auraient échappé à tout autre érudit. Le nombre de ses publications est impressionnant : 10 livres, 235 articles, au moins 177 articles d’encyclopédies et plus de 200 comptes rendus.
Verschuren Jacques
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1943. Il sera résistant, puis officier de réserve. En 1950, il obtient la licence en sciences en zoologie de l’UCL, puis, en 1955, son doctorat en biologie et en zoologie dans la même université. De 1948 à 1991, travaille comme zoologiste pour l’Institut royal des sciences naturelles de Belgique. Ses recherches comprennent des études en laboratoire et sur le terrain, des conseils à diverses organisations nationales et internationales, une collaboration étroite avec les autorités des « nouveaux » États et l’étude de nombreuses zones protégées et non protégées en vue de la création de nouveaux parcs nationaux, principalement en Afrique. Il promeut la création de quatre parcs nationaux au Zaïre, dont ceux de la Salonga et de la Maiko. Il contribue à sauver le parc national des Virunga de la destruction pendant la crise du Congo. Il soutient des mesures de conservation pour le rhinocéros blanc, le gorille de montagne et le rhinocéros de Java. Spéléologue-pionnier, il bague 1500 chauves-souris. De 1957 à 1962, il est biologiste en chef dans le parc national Albert. En 1962, il est nommé au programme de recherche du Serengeti au Tanganyika, qu’il dirige jusqu’en 1964 et où il supervise l’observation scientifique de la migration des animaux à sabots et sa relation avec leurs habitudes alimentaires. De 1969 à 1975, il est directeur général de l’Institut national de la conservation de la nature (INCN) et de l’Institut des parcs nationaux du Congo. En 1976, il fonde l’Institut national pour l’environnement et la conservation de la nature (INECN) au Burundi. De 1978 à 1979, il conseille le gouvernement du Liberia sur la création de nouveaux parcs nationaux en tant que représentant du WWF et de l’UICN. En 1957, il décrit la sous-espèce Hipposideros beatus maximus du nez à feuilles rondes du Benito, que l’on trouve au Soudan, en République centrafricaine et en RDC. En 1970, il est l’un des premiers lauréats de la médaille d’or du WWF pour la conservation de la nature. Il est également titulaire de l’Ordre de l’Arche d’or. En 1977, on nomme en son honneur un rat des marécages (Praomys verschureni) dont il avait recueilli le spécimen-type en 1959. Il publie plusieurs livres sur son travail en Afrique, dont Mourir pour les Eléphants (1970). En 2001 paraît son autobiographie Ma vie, sauver la nature. Il est conférencier à Exploration du Monde.
Wannyn Robert
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1924. Il est à partir de 1931 responsable du personnel indigène pour la Compagnie sucrière congolaise. Il effectue ainsi de nombreuses visites dans les villages du Bas-Congo où il interroge les anciens, consignant ainsi de nombreux témoignages oraux sur les coutumes du pays, dont des proverbes, mais récoltant aussi des objets. Il devient ethnologue de terrain, ce qui ne l’empêche pas d’être admis dans la Société royale belge d’Anthropologie et de Préhistoire. Entre 1931 et 1941, il collectionne une série d’objets provenant de plusieurs tribus Kongo. En étudiant l’art du travail des métaux chez les Bakongo, il remarque que tous les articles en cuivre, laiton, fer et autres alliages métalliques sont d’inspiration chrétienne. Il s’engage comme volontaire dans la Force publique pendant la guerre, puis après celle-ci poursuit une carrière commerciale. Après sa retraite en 1960, il continue ses recherches. Il est l’auteur d’une publication sur les peuplades du Congo, L’art ancien du métal au bas-Congo Sa sœur Jeanne (1908-1995) publiera en 1983 ses écrits posthumes, Les proverbes anciens du Bas-Congo (petit recueil de proverbes anciens du Bas-Congo, notés en 1936 phonétiquement en kikongo du sud, avec traduction, commentaire et découverte du sens. Certains adages sont accompagnés de dessins).
Bastin Robert
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1933. Ses premiers pas dans le scoutisme (totem Cigogne ingénue), il les fait en 1929 aux Ardents de Saint-Michel en même temps que son camarade de classe François Thibaut de Maisières (totem Crevette énigmatique). En 1933, il rejoint les Oblats de Marie Immaculée et, le 2 juillet 1939, il est ordonné prêtre au scolasticat de Velaines par le cardinal Villeneuve, archevêque de Québec et grand protecteur des scouts canadiens. Aumônier du district de Tournai durant la Seconde Guerre mondiale – il le restera jusqu’en mars 1953 –, il veillera également, à partir de 1944, aux destinées religieuses du clan des Cheoncq Clotiers, qui rassemblait les cheftaines de la région. Il sera aumônier fédéral du louvetisme en 1946, fonction qu’il abandonne à la fin de 1957, appelé comme professeur de littérature française à l’université d’Ottawa. Il deviendra aussi supérieur des Oblats de Marie Immaculée en Belgique. On lui doit de très nombreuses publications sur le scoutisme, telles : Petite Histoire de Baden-Powell, Lord Robert Baden-Powell of Gilwell, Citoyen du Monde, Baden-Powell, le Maître de l’Aventure, Le petit Pauvre d’Assise, Paul, Routier de Christ, Notre beau Livre d’Images : Assise.
Vander Perre Adolphe
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1940. Il fut ordonné prêtre à 24 ans avant d’être successivement prêtre-étudiant à l’UCL (il devient docteur en théologie), puis aumônier aux armées. De 1951 à 1957, il fut directeur du Séminaire Saint-Joseph à Malines. Lors de la fondation de la Faculté de théologie de l’Université de Lovanium au Congo belge, il fut nommé professeur de théologie spirituelle et directeur des étudiants ecclésiastiques de l’Université, avant d’être nommé vice-recteur en 1959, fonction qu’il exerça jusqu’en 1961 lorsque le Cardinal Van Roey le rappela en Belgique. Il présida alors le Collège pour l’Amérique latine de 1961 à 1982. Après le déménagement à Louvain-la-Neuve, il fut appelé à la tête de la Maison Saint-Paul tout en administrant la paroisse Saint-Hubert à Boitsfort. Enfin, il fut curé à La Hulpe avant de s’installer dans la très traditionnelle communauté Christus Sacerdos à Maleizen (Overijse). Il était proche de cénacles conservateurs, comme ce séminaire alternatif qui se référait à Rome plutôt qu’à Malines. Devenu chanoine, il suivit aussi de près l’évolution des séminaristes du Collège pour l’Amérique latine mais beaucoup parmi eux abandonnèrent leur vocation pour embrasser la cause marxiste. Ceci l’amena à s’investir d’autant plus dans la formation des séminaristes néolouvanistes où il succéda à André Léonard. En même temps, il devint le conseiller religieux des Scouts d’Europe, ce qui fut source de quelques tensions avec la hiérarchie catholique et avec le scoutisme éponyme. A l’âge de la pension, il devint directeur spirituel au séminaire d’Ars, ce qui lui valut le titre de monseigneur pour services rendus.
Brifaut Henry
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1925. Il entre chez les Lonescouts en 1922 et y reste jusqu’en 1928. En 1927, Sanglier des Frontières fonde les Ardents de Saint-Michel dont il sera le chef de troupe jusqu’en 1933. En 1929, il devient chef de district de la branche scoute du groupe des collèges de Bruxelles. Devenu D.C.C., en octobre 1031, il est nommé commissaire à la formation des chefs de la F.S.C., poste qu’il tient jusqu’en 1934. En 1932, il fonde une unité à Brûly, près de Couvin. En janvier 1936, il fait partie de l’équipe Formation de Pierre Cambier comme D.C.C. pour le routisme. Il est breveté des trois branches et du camp-école de route de Gilwell. Il sera cofondateur et premier chef de la meute royale de Laeken (et Akela du futur roi Baudouin) en septembre 1939 et chef de clan de la 2e Extension, clan pour handicapés, jusqu’en 1942. Adjoint du commissaire Léon Van der Beken, il le remplace momentanément au poste de commissaire fédéral de la F.S.C. lors de son emprisonnement au cours de la guerre, jusqu’à la nomination de Paul Mesureur dont il sera également l’adjoint. Il occupe la fonction de chef de camp du camp-école de la Fresnaye de 1938 à 1958 avec René Weverbergh. Il est l’auteur de diverses publications scoutes. Pendant la guerre, il est résistant, membre du Groupe G. Puis, il est volontaire de guerre. A l’âge de 61 ans, il relève le pari de faire renaître de ses ruines le château de Callian dans le Var dans lequel il s’est retiré. Laissant s’exprimer l’artiste qui sommeille en lui, il rend à l’édifice son allure prestigieuse et le décore de plus de 500 œuvres, sorties droit de son imaginaire. C’est qu’il aura été sculpteur tout au long de sa vie, notamment de totems scouts.
Demain Roger
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1928. Girafe sympathique est avec Henri Brifaut un des fondateurs de la première troupe des Ardents de Saint-Michel en 1928. Deux ans plus tard, il fonde la 2e troupe (dont il devient l‘assistant) avec Roger de Menten de Horne comme chef de troupe. A partir de...
Morel de Westgaver Georges
Il sort du Collège Saint-Michel (2e latine) en 1925. Il accomplit des études d’ingénieur civil et de philosophie à l’UCL. Routier à la 42e St-Henry, Bouc bafouilleur est assistant de son aumônier en 1935. Ordonné prêtre en mai 1937, il devient professeur à l’Institut Saint-Louis en 1937. Fin 1937, il est adjoint de l’aumônier d’unité de la 42e; il en sera l’aumônier en 1947. Collaborateur occasionnel du Boy-Scout Belge dans les années 1935-1940, il devient membre de l’équipe de rédaction après la guerre et rédacteur en chef de 1951 à 1954. Il participe à l’élaboration des ouvrages techniques Pistes et aux fiches techniques de la F.S.C. de 1953 à 1963. Comme aumônier fédéral scout de 1962 à 1976, il contribue au lancement de la pédagogie Eclaireurs-Pionniers. En 1976, il quitte l’animation fédérale, mais reste actif au niveau local et prend en charge le service de documentation de la F.S.C. On lui doit un livre sur l’histoire de la FSC : Notre histoire… ou 75 ans de scoutisme FSC-SBPB. Essai historique.
Biver Fernand
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1936 et enchaîne avec le CSS. Ancien élève officier de l’Ecole royale militaire, il rejoint l’Angleterre après la capitulation de son pays, moyennant un périple clandestin de Vichy à Gibraltar (qu’il racontera dans un Journal de route. Itinéraire de Vichy à Londres), et intègre la R.A.F. comme officier pilote. Le 18 juillet 1942, alors qu’il rêve de participer à la libération de l’Europe et de son pays, la Belgique, et qu’il se prépare pour rejoindre les escadrilles alliées, il s’écrase accidentellement, lors d’un entraînement, au Saskatchewan, Canada, avec son Harvard Mk II. Auteur d’une pièce de théâtre dès ses douze ans, il écrit son premier (et unique) roman en pleine débâcle alliée. Tornades, resté inédit pendant plus de soixante ans, appelle à la résistance face à l’occupant et respire l’optimisme volontariste d’un jeune patriote.