About: Tanguy Crollen

Recent Posts by Tanguy Crollen

Emonds-Alt Adrien, Maurice et Xavier

Ils sortirent du Collège Saint-Michel (rhétorique), respectivement en 1916, en 1912 et 1911, les deux derniers accomplissant leur CSS l’année suivante. Ils étaient les fils du professeur de mathématiques du Cours scientifique supérieur au même Collège Saint-Michel. Lors du premier conflit mondial, Adrien était porteur du Mot du Soldat et de journaux clandestins, tenta deux fois le passage de la frontière et favorisa plusieurs évasions de Belgique. Membre d’un service d’espionnage, il fut emmené comme prisonnier politique du 25 mars 1916 jusqu’au 23 novembre 1918.  Maurice se battit sur le front. Il fut nommé adjudant, puis devint sous-lieutenant auxiliaire du 9e de Ligne. Il mourut à Moorslede, le 14 octobre 1918. Xavier participa également aux combats en 1914-1918 s’y signalant par sa bravoure. Après la guerre, Adrien entra aux Soieries de Tubize. Secrétaire de la Fédération des Prisonniers politiques, il distribua à partir de 1941 La Libre Belgique et L’Insoumis à la fondation duquel il eut part. Il dirigeait un service de renseignements appelé « réseau des pipes » et hébergeait et aidait à se cacher des personnes traquées par la police allemande. Il abrita aussi des parachutés de Londres, ce qui lui valut d’être arrêté le 12 octobre 1943. Condamné et déporté, il mourut au camp de Gross-Rozen, le 9 décembre 1943.  Xavier devint professeur de mathématiques, d’abord au collège francophone Albert à Anvers, puis à partir de 1934 au collège Saint-Stanislas à Mons. Mobilisé en 1938, puis encore en 1939, il fit la campagne des 18 jours. Démobilisé, il revint à Mons où il entreprit de résister par la presse, distribuant Le coup de queue, La Voix des Belges ou La Libre Belgique. En octobre 1941, il créa l’unité montoise du Front de l’Indépendance et recruta des membres pour les Milices patriotiques dont il faisait partie. Participant à la mission Manfriday, opération de propagande menée par les services de Londres, il fut arrêté le 10 avril 1942. Condamné et déporté, il passa par de nombreux camps avant d’aboutir à Gross-Rosen. Il y créa le club de la Fauvette avec le père Gérard Collart et le professeur Halkin. Il y mourut le 28 novembre 1943, quelques jours avant son frère Adrien.
(Sur la photo, symbolisant la fratrie, Xavier Emonds-Alt)

Fallon Hubert

Il sort du Collège Saint-Michel (2e latine) en 1947. Il devient docteur en droit. Le 20 juillet 1958 à Breukelen aux Pays-Bas, il fait de la voile quand la bourrasque jette à l’eau une jeune fille qui est à bord de son bateau. Celle-ci, emportée par le courant, ne parvient pas à rejoindre l’esquif et s’épuise rapidement. Il se jette à l’eau, la rejoint, la soutient le temps de l’arrivée des secours, mais, à bout de force, il coule à pic. Il reçoit à titre posthume la médaille du Carnegie Hero Fund des Pays-Bas.

Goemaere Henri et Joseph

Goemaere Henri (1892-1914) et Joseph (1896-1917) sortirent du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1911 pour le premier et en 1914 pour le second. Henri fut incorporé en qualité de soldat de 2e classe au 9ème régiment de Ligne. Etudiant en droit à Saint-Louis, il fut tué par la balle perdue d’une sentinelle affolée à Slijpe (Flandre Occidentale), le 8 octobre 1914. Joseph, voulant se porter volontaire de guerre, tenta de franchir la frontière néerlandaise. Il mourut électrocuté à la clôture électrique à Achel, le 16 juillet 1917. L’avenue des Frères Goemaere à Auderghem les associe dans un souvenir commun.

Gueur Antoine

Il sort du Collège Saint-Michel en 1943 au terme de son Cours scientifique supérieur (CSS), après avoir fait ses humanités dans les collèges jésuites du Sacré-Cœur à Charleroi et Saint-Stanislas à Mons. Il entre premier à l’UCL en facultés des sciences appliquées. Scout, puis routier, il fait partie du clan Jean Nibelle de la troupe scoute du collège Saint-Stanislas. Vers la fin de 1943, il fonde avec son frère un mouvement de propagande et de renseignement à Maurage où son père dirige un charbonnage. Il se fait membre de l’Armée secrète et devient ‘courrier’ au sein du groupe Nola. Le 3 septembre 1944, il tombe dans les combats de Ittre, les armes à la main, en protégeant la fuite de ses compagnons, pris à partie par une unité SS supérieure en nombre.

Hambresin Emile

Il fait son CSS au Collège Saint-Michel en 1924-1925, venant de l’institut Saint-Boniface, puis se classe 9e au concours d’entrée en ingénieur au grade légal à l’UCL. Il conquiert son diplôme, mais est également rédacteur du quotidien des étudiants de l'université, L'Avant-garde. Il est un journaliste de la gauche catholique. Il collabore à...

Lire la suite

Hecht Léopold

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 2014. Au collège, il joue dans la troupe du théâtre des Trois Portes et gagne le prix Lambrette du concours d’éloquence en rhétorique. Il entame des études de droit à Saint-Louis où il se montre brillant. Il est grièvement blessé dans l’explosion de la rame de métro dans la station Maelbeek, lors des attentats terroristes qui ensanglantent Bruxelles le 22 mars 2016. Il meurt dans la nuit qui suit. Le don de ses organes permettra à quatre personnes de vivre.

Henrard Xavier

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1933 et fit son CSS en 1933-1934. Il fut scout à la 2e troupe des Ardents de Saint-Michel. Sous-lieutenant aviateur, on l’appelait le ‘Sioux’. Il pilotait un Hawker Hurricane H26 non armé, le 2 mars 1940, quand il voulut contraindre un Dornier 17 qui violait l’espace aérien belge à atterrir. Celui-ci ouvrit le feu et abattit son avion. Il fut le premier soldat belge tué du second conflit mondial. Une rue de Woluwe-Saint-Pierre rappelle son souvenir.

Jooris Antoine, Christian, Emmanuel, et Pierre

Ces quatre frères, avec leur sœur Maria, dite Marie-Thérèse (1915-2004), sont un cas unique dans l’histoire de la Résistance en Belgique, puisque tous furent actifs dans des services de renseignements et que quatre d’entre eux y jouèrent un rôle dirigeant. Partis de Belgique en décembre 1940 pour rejoindre la Grande-Bretagne, les avocats Antoine (Rhétorique 1928) et Pierre (Rhétorique 1927) ainsi que l’ingénieur Emmanuel (Rhétorique 1931-CSS 1932), sorti avec la médaille d’or) ne parvinrent à Londres qu’entre janvier (Emmanuel et Pierre) et mars (Antoine) 1942. Parachuté en mai 1942, Emmanuel mit sur pied le réseau BB. A son arrestation le 3 septembre 1943, le service fut intégré dans le réseau Bayard fondé par Antoine, parachuté en août 1942 en même temps que Pierre. Ce dernier fut attaché au service Zéro-France comme chef du secteur d’Arras. Arrêté le 6 janvier 1943, il fut fusillé à la prison d’Arras, le 5 novembre 1943. Le seul frère resté en Belgique, l’ingénieur Christian (Rhétorique 1922-CSS 1923), avait quant à lui commencé à rassembler des renseignements dès 1941. Son groupe travailla comme secteur de BB à partir de juillet 1942 avant de constituer le service Zig en septembre 1943. Enfin, Marie-Thérèse assista Emmanuel dans BB, puis Antoine dans Bayard. Comme Pierre, Emmanuel ne survécut pas à la guerre, mourant d’épuisement dans le camp de concentration de Dora-Nordhausen, le 20 mars 1945. Emmanuel fut fait lieutenant-colonel ARA (à titre posthume), Antoine et Christian, majors ARA, Pierre, capitaine ARA (à titre posthume) et Marie-Thérèse, lieutenant ARA.
(Sur la photo, symbolisant la fratrie, Emmanuel Jooris)

Legrand Louis

Il fit son CSS au Collège Saint-Michel en 1919-1920, après avoir fini ses humanités au collège jésuite Notre Dame de la Paix à Namur. Déjà très actif dans la campagne des 18 jours comme major au 22e d’artillerie, il décida de rejoindre la Grande-Bretagne pour continuer le combat. Grâce à un passeport habilement falsifié par son épouse, il passa les Pyrénées à Cerbère et, après un passage par le Portugal, il finit par rejoindre Londres. Il reçut d’abord le commandement de la première compagnie de ce qu’étaient alors les Forces belges cantonnées dans le Pays de Galles. Un peu à son corps défendant, il fut nommé chef de cabinet du ministre de la Défense nationale. Puis, il s’en alla en Syrie afin d’y retrouver des compagnons de combat belges dans les Forces françaises libres. De là, il partit en Égypte pour rejoindre les troupes de Montgomery. Il participa avec succès à la bataille d’El Alamein avec les chars du 10e Royal Hussars, détruisant lui-même cinq chars ennemis. Il reçut pour ce fait d’armes la Distinguished Service Order. Après Tripoli, il retourna dans le Kent pour y préparer le débarquement allié. Ayant rejoint le 23e Hussars, il mena son dernier combat près de la route allant de Caen à Villers-Bocage, le 27 juin 1944. Assis sur la carapace de son Sherman et dirigeant lui-même le tir, il parvint à écarter un char Tigre, mais, immobilisé par une batterie allemande et pris sous ses tirs, son char prit feu.

Liétart Maurice

Il sortit du Collège Saint-Michel en poésie en 1911 après y être entré en dernière primaire. Sous-lieutenant auxiliaire au 13e de Ligne, il mourut à Langemarck le 19 avril 1918. Il était chevalier de l’Ordre de Léopold et croix de guerre, Il obtint la médaille de l’Yser. On rebaptisa la portion de la rue André Fauchille jouxtant le collège à son nom.

Belevitch Vitold

Il sortit du Cours de scientifique supérieure (CSS) du Collège Saint-Michel en 1937. D’origine russe, il devint un mathématicien et ingénieur électricien belge. Il a réalisé un travail important dans le domaine de la théorie des réseaux électriques. Il est l’auteur d’un certain nombre de théorèmes sur les circuits et il a introduit le concept des paramètres de diffusion. Il s’intéressa aussi aux langues et a proposé un calcul mathématique de la loi de Zipf. Il publia plusieurs articles sur les machines linguistiques. Un autre de ses intérêts concerne les lignes de transmission. Il a travaillé sur la téléconférence et introduit la construction mathématique de la matrice de la conférence. Il fut chargé de cours, puis professeur extraordinaire, de 1953 à 1985 à la Faculté des sciences appliquées de l’Université catholique de Louvain, où il enseigna la théorie des circuits et d’autres questions mathématiques liées à l’électricité. Il accomplit un brillant parcours dans les laboratoires de la Bell Telephone (ITT), puis chez Philips.

de Wouters d’Oplinter Jean

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1922. Après ses études, qui le motivent peu, il travaille dans un bureau d’études techniques. Chez lui, il passe son temps à bricoler. Dans les années 20, il se passionne pour le vol à voile et devient l’un des premiers moniteurs belges de ce sport. Dès 1931, il se lance dans la construction d’avions : planeurs d’abord, avions motorisés ensuite dont le fameux « Tipsy », avion léger équipé d’un moteur de 12 CV seulement. Il déposera plusieurs brevets dans ce domaine. En 1948, il adhère au CASM, apprend à plonger avec Henri Broussard et se lance, entre autres, dans la stéréophotographie sous-marine. Il travaille sur un prototype à partir de juillet 1948. C’est en mai 1949 qu’a lieu la première plongée de son appareil baptisé « Bathyscope ». Jacques-Yves Cousteau en a vent assez vite et lui demande de lui prêter son appareil. Mais après avoir écouté ses explications, il lui propose simplement de l’accompagner en Mer Rouge pour le premier voyage de la Calypso. Il va travailler quelques années avec Cousteau, améliorant le célèbre détendeur Cousteau-Gagnan et contribuant au développement du scooter sous-marin et de la soucoupe plongeante. Le Calypso Phot sera fabriqué en France jusqu’en 1963, année où la Spirotechnique vend ses brevets à Nikon qui engage Jean de Wouters pour perfectionner l’appareil, lequel devient le « Nikonos ». Il travaille deux ans chez Nikon au Japon, puis rentre en Europe et se penche sur des technologies diverses : vélos de course aérodynamiques ou turbovoiles.

Lotin Thierry

Il sort du Collège Saint-Michel en poésie en 1981. Il est premier lieutenant au 2e bataillon commando de Flawinne quand il est envoyé au Rwanda comme casque bleu dans le cadre de l’opération ‘Green Beam’. Il dirige le peloton mortiers quand, désarmé avec ses hommes, il est pris sous le feu de militaires ruandais et sauvagement assassiné à Kigali le 7 avril 1994. Une rue d’Uccle rappelle son souvenir.

Dhaeyer Paul

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1914. Il fait des études d’architecture. Il sera un grand spécialiste des bâtiments scolaires. On lui doit les bâtiments du Lycée La Retraite, ancien pensionnat des Dames de la Retraite du Sacré-Cœur (rue des Confédérés à Bruxelles), de l’Institut Sainte Agnès (rue Hap à Etterbeek), de...

Lire la suite

Waterkeyn André

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1935 avant d’y suivre le CSS l’année suivante. Il devient ingénieur civil mécanicien UCL. Il travaillait à la Fédération des industries métalliques belges lorsque le commissariat général de l’Exposition Universelle de 1958 demanda de créer un monument qui symboliserait la compétence technique de la Belgique. Il conçut lui-même l’Atomium qui reproduit la structure d’un cristal de fer agrandi 165 milliards de fois. On dit qu’il imagina l’Atomium en enfilant des aiguilles à tricoter dans des balles de tennis. Les aspects architecturaux de cette construction furent gérés par les architectes André et Jean Polak, par ailleurs beaux-frères de l’ingénieur. L’Atomium était pensé pour être un édifice temporaire. Il frappa tellement les esprits qu’il fut conservé comme emblème de la toute jeune capitale du « Marché Commun ». A la fin des années 1990 l’Atomium bénéficia d’une rénovation profonde dont son auteur fut encore partiellement le témoin. Il détenait tous les droits de reproduction sur l’Atomium et les céda à la Société de l’Atomium lors de la rénovation de l’édifice en 2000. Il siégea au conseil d’administration de l’Atomium jusqu’à l’âge de 85 ans (en 2002). Il était un joueur de hockey réputé. Il joua à la Rasante et participa aux Jeux Olympiques de Londres en 1948 avec l’équipe nationale belge. Elle se classa alors en cinquième place.

Plissart Jacques

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1934. Routier du clan du Feu des Ardents de Saint-Michel, il était aussi chef de la 28e BP Saint-Antoine de Padoue. Il fit son service militaire comme sous-lieutenant de réserve. Il embrassa la carrière d’avocat. Pendant la guerre, il devint résistant dans les services FFC et S.R. Air Lyon. Arrêté en...

Lire la suite

Renkin Paul

Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1939. Ayant suivi la formation des SAS en Grande-Bretagne, il devint lieutenant parachutiste et fut à ce titre le premier soldat belge à mettre pied sur le sol belge. Il fut tué avec les occupants de sa jeep à Bure en Ardenne le 31 décembre 1944 lors d’un accrochage. Il reçut la croix de guerre 1940 avec palmes et fut cité à l’ordre du jour de l’armée.

Vernieuwe Anselme

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1934. Officier pilote militaire breveté en 1937, il est affecté à la 3e escadrille de l’aéronautique militaire lors du déclenchement des hostilités le 10 mai 1940. Fait prisonnier, il s’évade. Il s’engage activement dans des mouvements de résistance à l’occupant allemand, notamment comme agent du réseau de renseignement Zéro où il travaille avec William Ugeux et Charles de Hepcée. Avec eux, il participe à l’organisation et au fonctionnement de la filière d’évasion vers l’Angleterre via Mendive, en Pays basque français. Il effectue 19 missions avec passages de la ligne de démarcation française et franchit les Pyrénées aÌ cinq occasions. La Croix de Guerre 1940/1945 lui est attribuée. Passé en Angleterre, il s’engage dans la Royal Air Force et vole pour le Bomber Command sur Wellington, Halifax et Lancaster. En août t 1944, aux commandes d’un Lancaster, il conduit une difficile mission de bombardement de nuit sur l’Allemagne qui lui vaut l’attribution de la Distinguished Flying Cross et d’une palme supplémentaire à la Croix de Guerre. Il assurera des missions de guerre jusqu’en janvier 1945. Après le conflit, il est commandant de bord, puis directeur des opérations de la Sabena. A ce titre, il lance le projet de circuit postal par hélicoptère qui deviendra le tout premier réseau international régulier par hélicoptère. Il est détenteur du brevet n°1 de pilote civil d’hélicoptère, inscrit au registre belge. En 1953, lors de l’inauguration de l’héliport de Bruxelles-Allée Verte, aux commandes d’un Sikorsky S-55, il assure l’ouverture de la ligne vers Rotterdam avec Igor Sikorsky lui-même comme passager. Il est aussi secrétaire général de l’Association des compagnies aériennes de la Communauté européenne. Après son départ de la Sabena en 1969, il devient vice-président de la Compagnie de promotion de Charlie De Pauw, chargé d’y développer une section de transport aérien de passagers, et senior vice-président d’Abelag. Il est aussi administrateur chez Philips, Brussels Airways, au World Trade Center et chez Auto-Taxis de Bruxelles. Il décède dans un accident de circulation.

Annez de Taboada Jean

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1932. Il devient lieutenant de réserve dans les Lanciers, puis suit les cours de l’Ecole coloniale. Il s’embarque en mars 1940 pour rejoindre son poste d’agent territorial au Congo. Au début de 1941, il est mobilisé dans la Force publique au Congo belge. Une section congolaise de la RAF se créant en Afrique du sud, il la rejoint en voiture après un périple de 15 jours. Il devient Flight Captain à la South African Air Force. Sur son B26 Marauder du 12e Squadron basé à Malte, il participe à des campagnes, notamment de bombardement, en Sicile, Italie, Yougoslavie et Autriche. Il reçoit la Distinguished Flying Cross. Il sera blessé lors d’un atterrissage forcé vers la fin de la guerre. Il est après la guerre brièvement commandant de l’escadrille de la Force publique au Congo, puis devient directeur de la SABENA en Afrique, enfin vice-président de Air Congo.

Baudine Jules

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1920 et accomplit dans la foulée son CSS. Il devient ingénieur civil des mines, non sans avoir interrompu ses études pendant la campagne 1914-1918 pour prendre du service comme volontaire au Génie. En 1919, il entre comme ingénieur aux Hauts-Fourneaux de Montignies-sur-Sambre et en novembre 1920 il s’engage comme ingénieur à la Forminière. Attaché tout d’abord au Service des études de l’administration centrale, il est nommé ingénieur au Service des expériences et recherches en mars 1924. En février 1925, il occupe les fonctions de directeur de la Société minière du Kasai. En février 1927, il est nommé ingénieur en chef des sociétés diamantifères au Kasai. En 1931, il devient le représentant des Sociétés minières au Kasai en même temps qu’ingénieur-conseil de l’administration centrale. En juillet 1938, il est nommé directeur technique de la Forminière à Bruxelles. Mais dès septembre 1939, il reprend le chemin de l’Afrique et assume pendant toute la guerre une charge rendue plus lourde par la rupture de tous liens avec l’administration centrale et par le poids des exigences d’un programme inspiré uniquement par le souci de la victoire finale. Il assure ainsi la participation des mines de diamant (promu matériau stratégique de premier ordre) à la politique de guerre du Congo belge. En août 1943, il devient administrateur de complément, puis en mars 1945 administrateur délégué de la Forminière qui, à ce moment, assure toujours l’entreprise de la Minière du Bécéka et des Sociétés de l’Entre-Kasai-Luebo. Il décède tragiquement à Léopoldville, le 27 août 1949, dans un accident d’avion. Un mémorial est érigé à sa mémoire dans son quartier général de Tshikapa. Et une réplique est édifiée à Bakwanga au centre de la « Cité Baudine », une des réalisations sociales auxquelles il attachait un intérêt particulier et qui suscitait l’admiration des visiteurs.

Recent Comments by Tanguy Crollen

    No comments by Tanguy Crollen yet.

Cotisations

Notre mailing d’appel à cotisations 2024 te parviendra à la mi-mars. Nous te remercions par avance d’y répondre favorablement, même si la cotisation n’est pas obligatoire. Elle est en effet importante car elle traduit la solidarité que tu manifestes envers l’association ainsi que le soutien à nos projets et ton attachement à notre Collège…  Clique ici.