Leysbeth Albert

Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1934. Après un passage à Malonne et à Saint-Louis à Bruxelles, il est admis à l’Ecole royale militaire en 1937. Toutefois, plutôt que d’embrasser la carrière militaire, il devient jésuite. En 1949, il part en mission au Congo belge. Il y dirigera successivement la maison d’édition « La Bibliothèque de l’Etoile » à Leverville, puis à Léopoldville (1949-1965), y écrira nombre de monographies puis, après l’indépendance, le magazine Route de Lumière (1960-1965). En parallèle, il a d’autres responsabilités religieuses (vicaire dominical à Kwenge entre 1949 et 1959, confesseur puis aumônier militaire) et scolaires (professeur de religion à Limete de 1960 à 1962 et à Lubumbashi de 1966 à 1969 et de 1973 à 1974). Malade, il rentre en Belgique en 1979 et la Maison Notre-Dame du Travail de Fayt-lez-Manage l’accueille comme ministre. Il accepte aussi la charge de vicaire dominical dans la paroisse des Saintes-Catherine et Philomène de Manage et celle d’aumônier auprès des malades et des étudiants étrangers (1981-1997) de la région du Centre. En parallèle, il s’intéresse à l’histoire en général et l’histoire locale et l’histoire religieuse en particulier, en fréquentant de nombreux centres d’archives, des historiens locaux et en signant de nombreux articles dans des journaux (Le Rappel et L’Echo du Centre) et des revues diverses. A partir de 1992, il participe activement aux démarches de béatification de la stigmatisée Louise Lateau (1850-1883) de Bois-d’Haine, lesquelles furent définitivement arrêtées par Rome le 22 juin 2004.