Il suit le CSS au Collège Saint-Michel en 1910-1911, après avoir fait ses humanités au collège jésuite du Sacré-Cœur à Charleroi. Il est ensuite admis à l’école des mines de l’Université catholique de Louvain en 1911. En 1914, il s’engage dans le 5e corps des volontaires et participe à la bataille de l’Yser. Après quatre ans de guerre, décoré de la croix de guerre, il quitte l’armée en tant qu’adjudant et reprend ses cours de mathématiques et de sciences physiques à l’Université catholique de Louvain en 1919. Cette même année, il obtient son baccalauréat en philosophie thomiste et entame son doctorat avec La Vallée Poussin. Afin d’obtenir une bourse de voyage, il rédige en 1922 un mémoire sur La Physique d’Einstein, lui permettant de remporter la distinction. Il écrit son premier article scientifique en août 1923. Il est admis cette même année à l’université de Cambridge comme étudiant-chercheur. Il passe l’année suivante au Harvard College Observatory de Cambridge (États-Unis), puis au Massachusetts Institute of Technology où il travaille sur plusieurs sujets : la relativité générale, l’étude des étoiles variables et une théorie d’Eddington tentant de relier l’électromagnétisme à la gravitation. En 1926, il soutient sa thèse sur le calcul du champ gravitationnel d’une sphère fluide de densité homogène. Il revient comme enseignant à la section francophone de UCL. Il fait ensuite de nombreux voyages aux États-Unis, rencontrant plusieurs fois Albert Einstein à Pasadena. Il est invité dans de nombreuses universités prestigieuses et gagne une réputation dans le grand public. En 1934, il reçoit la médaille Mendel de l’université Villanova, réservée aux scientifiques catholiques de haut niveau, et la même année, le prix Francqui. Sa « théorie de l’atome primitif », visant à expliquer l’origine de l’univers, constitue le fondement de sa théorie du Big Bang. Il la présentera dans une article de la Revue des Questions scientifiques. Parallèlement, il entre au séminaire (maison Saint-Rombaut de Malines) en 1920 pour être ordonné prêtre en 1923. Il entre dans la Fraternité sacerdotale des amis de Jésus à partir de 1922. Il réussira par la suite à concilier ses vocations scientifiques et religieuses, prônant, en particulier, une interprétation symbolique et non pas littérale de la Genèse. À partir de 1926, il est l’aumônier d’une maison d’étudiants chinois. Il est nommé chanoine honoraire en 1935. En 1960, il est nommé prélat domestique par Jean XXIII ainsi que président de l’Académie pontificale des sciences, dont il essaie de préserver la relative autonomie, au moins vis-à-vis de la Curie romaine.
Monthly Archives: mai 2020
Thibaut de Maisières Maurice (ou Maury)
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1918. Bachelier en théologie du séminaire Léon XIII à Louvain, il étudia au collège pontifical belge de Rome en 1923-1925. Devenu ensuite docteur en philologie romane et licencié en archéologie et histoire de l’art de l’UCL, dès son entrée dans la vie professionnelle en 1927, il...
Coppens Paul
ll sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1910. Quand éclata la guerre, il était versé au bataillon universitaire où il suivait des études de droit à Saint-Louis, puis à l’UCL. Prisonnier à Paderborn, il fut relâché et s’engagea pour le théâtre d’opération africain où il séjourna jusqu’en 1919 et à propos duquel il...
Cornil André
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1925. Prêtre du diocèse de Malines, il est vicaire de 1937 à 1944. Il est professeur de 1931 à 1939 au collège Saint-Pierre à Uccle et aumônier militaire. Il est aumônier des « Amis du septième art » à Tournai. Il part pour le Congo en 1949 et y reste jusqu’en 1960, séjour interrompu par deux retours en Belgique en 1953 et 1958. Il y tourne 77 films (dont 54 films éducatifs, 11 fictions et 12 reportages pour des sociétés comme l’OTRACO, l’Union minière et Symétain ou sur les villes de la colonie). Les films de fiction mettent en scène des acteurs congolais dans des films courts s’inspirant des contes naïfs et pittoresques congolais. A la tête de la production cinématographique coloniale officielle, il réalise aussi de nombreuses actualités sur des événements locaux. Ces réalisations marqueront le genre du film colonial. Il est ensuite le créateur de homes d’enfants ou pour handicapés, comme le Foyer Claire Fontaine à Lustin, dont il sera aumônier et directeur. Il devient aussi Monsieur Sport-Senior à l’Association du 3e Age.
Declève Henri
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1941. Il suit une candidature en philosophie et Lettres à Saint-Louis, puis une licence pontificale en théologie à Innsbruck et une licence en philosophie et lettres au jury central. Il entre dans la Compagnie de Jésus qu’il quittera après quelques années. Il fait un doctorat en...
de le Court Robert
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1918. Il décrocha le diplôme de docteur en philosophie et lettres de l’Université catholique de Louvain (1935), de licencié en philosophie et en théologie, à Leuven et à Rome. Il se signala ensuite par ses qualités de pédagogue vivant et érudit auprès des élèves de 3e, de poésie et de rhétorique au collège jésuite Saint-Servais à Liège, pendant neuf ans (1927-1929, puis 1935-1942). Dès 1938, ses activités pédagogiques s’élargirent et se modifièrent (avec un intermède à Rome où il est appelé à Rome par le père Général dans un secrétariat pour la lutte contre le communisme). Il devint membre du nouveau Conseil des études de la province méridionale, avant de devenir le premier préfet des études en 1942 et le rester jusqu’en 1962, long temps où il prônera la nécessaire réforme des études dans les collèges jésuites et où il dut affronter les tempêtes de la guerre scolaire. Il était membre du bureau de la Fédération de l’enseignement catholique. On lui doit de très nombreux articles dans Famille et Collège, Humanités chrétiennes, et d’autres revues de pédagogie. Il rédigea aussi des livres d’histoire à l’intention des élèves Histoire contemporaine, à l’usage des collèges, athénées et pensionnats. et Histoire contemporaine, à l’usage de la seconde des humanités. Il fut encore recteur de l’Institut Gramme en 1965, archiviste et socius (secrétaire) du père provincial en 1971 et supérieur de la communauté d’Arlon en 1979. Il fut également vice-président de la commission belge de l’Unesco, de 1962 jusqu’à sa mort en 1986.
Delooz Pierre
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1938. Il fit une première candidature en droit à Saint-Louis. Il y écrivit dans Chantiers. Il était avec les scouts de la FSC à Castelnau-le-Lez en mai 1940 lors de l’exode, alors qu’il était chef de troupe dans une paroisse bruxelloise. Devenu jésuite, il fit une...
Deweert Willy
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1956. Il entra dans la Compagnie dès sa sortie du collège. Il en sortit en 1968, après avoir décroché deux diplômes, une licence en philologie classique et une en philosophie thomiste. Pendant cette période, il enseigna dans les collèges jésuites au Congo et à Verviers. Il fut ensuite professeur à l’ITSSEP (un institut d’humanités sportives), puis professeur de rhétorique au collège Saint-François à Marche-en-Famenne. Il finit sa carrière par un long mandat de professeur de rhétorique au Collège Saint-Michel, entre 1984 et 1996. En parallèle, il écrivit un premier roman L’Etrangère de Mantinée et deux essais Eduquer pour l’éternité (qui connut un beau succès) et La Tunique de Nessos. Retraité à 60 ans, il écrivit encore Les Allumettes de la sacristie, roman qui lui donna la notoriété. Dans la foulée, il écrivit Mystalogia et Le Prix Atlantis. Il publia encore Le Manuscrit de Sainte-Catherine en 2010 et Le Maître de la vigne en 2011.
de Woot de Trixhe Philippe
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1948. Il devient docteur en droit et docteur en sciences économiques. Il sera longtemps professeur à l’UCL où il deviendra un spécialiste du management des entreprises. Il présidera l’IAG. Il sera aussi le moteur des réflexions sur l’éthique des affaires et la responsabilité sociale des entreprises. Il contribuera à créer le Louvain CSR Network. Il sera membre de l’Académie Royale de Belgique où il crée la classe ‘technologie et société’. Il sera aussi correspondant de l’Académie des Sciences Morales et Politiques de l’Institut de France, membre de l’Académie Européenne des Sciences et des Arts et membre de l’International Academy of Management. En 2010, un prix interuniversitaire portant son nom fut créé. Ce prix, décerné tous les deux ans, vise à promouvoir durablement la RSE en récompensant un mémoire de fin d’études qui constitue une contribution originale à la compréhension et à la réflexion sur le sujet.
Fouarge Georges (ou Georgy)
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1932 avant de suivre le CSS l’année suivante. Il est en 1940 un des dirigeants du Service des Volontaires du Travail de Wallonie (SVTW) en charge de l’éducation. Après la guerre, ayant une formation acquise à l’Institut Militaire d’Education Physique, il devient enseignant au collège de Bonne Espérance. Il y donne des cours de gymnastique aux jeunes séminaristes, cours qui s’inspiraient des nouvelles théories de l’époque, comme l’‘hébertisme’ (méthode d’éducation physique consistant à faire des exercices naturels en plein air, prônée par Georges Hébert). En parallèle, en septembre 1944, ce qui deviendra l’Ecole d’Aulne, prend définitivement ses quartiers dans les ruines de l’abbaye. Il y crée, grâce à la rencontre de plusieurs idéalistes comme lui, une école d’éducation physique et d’éducateurs. Il crée la Ligue Nationale pour Handicapés en 1954. Il sera aussi vice-président du Conseil supérieur pour l’enseignement spécial.
Gathy Georges
Il sortit du Collège Saint-Michel (Ière moderne) en 1916. Il revint au collège dès 1921 comme secrétaire pendant deux ans du père Mertens alors préfet de discipline, puis comme professeur pendant 46 ans. Il donnera cours en primaire de 1930 à 1969. Devenu résistant dans l’Armée secrète dès janvier 1941, il fut arrêté le 4 mai 1944 pour avoir aidé à l’hébergement d’un aviateur américain dans le cadre de la ligne Comète, condamné à mort en août 1944 par le tribunal de la Luftwaffe et déporté en Allemagne, d’où il revint à la fin de la guerre. Il fut reconnu agent ARA.
Goreux Frans
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1922 et fit son CSS en 1923. Il fut reçu premier à 17 ans au concours d’entrée à l’Ecole royale militaire, mais choisit d’entrer dans la Compagnie de Jésus. Il devint docteur en sciences de l’UCL, puis fit de la recherche à l’Université de Dublin. Il...
Joset Camille-Jean
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1929. Fils du résistant de la Première Guerre, Camille Joset, il entra dans la Compagnie de Jésus en 1929. Il décrocha son doctorat en philosophie et lettres. Sa thèse portait sur les Villes au pays de Luxembourg (1166-1383). Par la suite, il obtiendra son doctorat en droit à l’université de Nancy. Dès 1940, il entra en résistance en créant avec son père le Mouvement National Belge et son prohibé la Voix des Belges qu’il dirigea après l’arrestation de son père. Il fut reconnu résistant par la presse clandestine. De 1943 à 1977, il fut professeur aux FUNDP. En 1948, il est élu secrétaire général des Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix et administrateur général en 1949, charge qu’il occupera jusqu’en 1970. En 1961, il fonde la faculté des sciences économiques et sociales. Il se montrera notamment un bâtisseur entreprenant pour donner aux Facultés l’aisance immobilière rendue nécessaire par la forte expansion de ses effectifs étudiants. Historien et géographe, il a laissé de nombreuses publications touchant au Moyen Age ou à l’espace Meuse-Moselle, tel son Atlas historique Meuse-Moselle.
Kervyn de Lettenhove Albert
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1933. Il devint docteur en droit et licencié en sciences économiques. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il entra en résistance au sein de la branche Les Amis de Charles du réseau Zéro. Il fut arrêté et passa deux ans en prison et un an au camp...
Myle Robert
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1960. Devenu jésuite, il suivit jusqu’à la licence les cours de philologie romane à Namur (1965-1967), puis à Louvain (1969-1971). Excepté pendant le troisième an, son activité fut essentiellement celle d’un enseignant : d’abord au collège de Mons durant sa régence (1967-1969), puis à celui de Bruxelles de 1976 à 2007 où il fut entre autres titulaire de poésie et de rhétorique. Au gré des requêtes des différents directeurs, il enseigna le français, la religion, l’histoire et le latin, préparant ses cours avec un très grand soin. A ce ministère principal, il ajouta notamment celui d’assistant des CVX et de communautés de l’Arche. Il fut aussi engagé dans diverses œuvres de publications, comme les revues Espérance et Echos, ou encore dans les Editions Lessius auxquelles il consacra la majeure partie de son temps à partir de 2007, comme lecteur ou traducteur de manuscrits et correcteur d’épreuves. Il aimait écrire. Il livra une excellente contribution au livre consacré aux collèges jésuites de Bruxelles depuis 1604, retraçant avec minutie l’histoire de la construction de l’actuel collège Saint-Michel. Il avait en chantier un ouvrage consacré à Joseph Surin, déjà étudié durant ses études de philologie : son mémoire de licence avait fait l’objet d’une publication alors remarquée des spécialistes.
Schröter André
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1935 avec la médaille d’or. Il remporta le tournoi d’éloquence de l’AESM. Il était chef scout d’une troupe VVKS (il est d’origine malinoise) lors de l’exode des CRAB. Il devint ensuite prêtre. Il fut notamment un très apprécié professeur de rhétorique à l'institut Saint-Boniface, de 1950...
Wanty Jacques
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1935, puis fait son CSS en 1935-1936. Fils du général et écrivain Emile Wanty, il devient ingénieur civil AIA à l’ERM, puis plus tard ingénieur à l’Institut d’organisation industrielle et commerciale, détenteur du certificat en sciences nucléaires de l’ULB. Il s’évade en s’embarquant à bord du Léopold II à Bayonne en juin 1940. Il dirige les premiers sauts en parachute dans l’armée belge en janvier 1942 où il est blessé. Il entre dans la First Motor Unit de la Brigade Piron, débarque en Normandie le 7 août 1944, est blessé le 14, arrive à Bruxelles le 4 septembre, combat en Hollande, puis participe à l’occupation de l’Allemagne. Après la guerre, il devient un économiste réputé. Il est consultant en organisation, administrateur délégué de firmes de consultance et professeur au Conservatoire des arts et métiers de Paris. Il est l’auteur de nombreux livres et publications dont Combattre avec la Brigade Piron et La naissance des Forces armées belges en Grande-Bretagne. Tenby. 1940.
Beauduin Edouard
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1924. Il est envoyé au Collège belge de Rome pour accomplir à l'Université Grégorienne des études de philosophie et de théologie, couronnées par le doctorat dans ces deux disciplines. A partir de 1931, il enseigne au Collège Saint-Hadelin de Visé, puis à l'athénée royal de Liège...
Braun Antoine (François-Marie en religion)
Il sortit du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1911. Il entra chez les dominicains sous le nom de François-Marie. Profès en 1915, il fut ordonné prêtre en 1919. Elève du père Lagrange à l’Ecole Biblique de Jérusalem en 1921, il fut professeur d’Ecriture Sainte au Studium théologique dominicain de Louvain à partir de 1923, puis à l’Université (dominicaine) de Fribourg (en Suisse) à partir de 1937 où il a exercé les fonctions suivantes : doyen de la faculté de théologie, régent des études à l’Albertinum, prieur du couvent de Saint-Hyacinthe, recteur de l’université (en 1946-47). Il fut professeur de religion des enfants royaux d’Italie et de Belgique en exil. Il rentra en Belgique à la demande de la famille royale pour exercer la fonction d’aumônier de la Cour jusqu’en 1979. Il poursuivit son travail d’exégète, en particulier comme spécialiste de saint Jean et publia, à ce titre, une vingtaine d’ouvrages et une centaine d’articles dans des revues exégétiques et théologiques entre 1932 et 1976. Il fut fait docteur honoris causa de l’Université catholique de Louvain en 1967.
Carton de Wiart Etienne
Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1915. Il se voue au sacerdoce et rejoint le petit séminaire de Malines où il étudie la philosophie de 1916 à 1918, avant d’entrer au grand séminaire de Malines pour y poursuivre ses études de théologie. Il est ordonné prêtre par le cardinal Mercier à Malines le 9 octobre 1921 et célèbre sa première messe dans la paroisse de son enfance à Carloo-Saint-Job (Uccle). Repéré par le cardinal Mercier, il est envoyé parachever ses études à Rome au sein du Collegium Angelicum dirigé par les frères Dominicains où il étudie de 1922 à 1923. Il y obtient son doctorat en théologie. À son retour, en septembre 1923, il est nommé directeur du Séminaire de Malines chargé de la formation des séminaristes et devient, à partir de 1929, professeur de dogmatique générale et de théologie morale. Il est l’auteur de nombreux articles, parus entre autres dans la revue Collectanea Mechliniensia, mais aussi de deux ouvrages : L’Église. Sa nature. Sa hiérarchie (1931) et un traité de morale sur les péchés, Tractatus de Peccatis (1932). Le 21 novembre 1933, le cardinal Van Roey l’élève au titre de chanoine honoraire de la cathédrale Saint-Rombaut à Malines. Le 16 juin 1934, il est sacré évêque, avec siège titulaire à Taïum, et promu évêque auxiliaire du cardinal Van Roey, ainsi que vicaire général du diocèse de Malines, pour l’aider dans ses tâches pastorales (cérémonies religieuses, confirmations, ordinations, etc.). Son sacre a lieu en la cathédrale Saint-Rombaut de Malines, le 29 juillet 1934. Le 8 juillet 1945, il succède à Mgr Delmotte comme 97e évêque de Tournai. Son sacre a lieu en la cathédrale de Tournai, le 29 juillet 1945. Il prend pour devise : « In Spe Fortitudo ». Il meurt de manière inopinée à Tournai, le 30 juillet 1949. La presse fut unanime à saluer son action à la tête du diocèse, particulièrement dans l’action sociale, la formation du clergé et l’enseignement populaire. Le quotidien Le Populaire parlait de lui comme « l’évêque des ouvriers » ou encore « un évêque défenseur de l’opprimé ».