Il sort du Collège Saint-Michel (rhétorique) en 1908. Après une carrière dans plusieurs journaux et venant de l’extrême-droite catholique belge, il adopte ensuite un profil plus centriste. Catholique fervent, il a été rédacteur en chef de La Nation belge, un journal quotidien d’union nationale fondé en 1918 par son oncle, Fernand Neuray, grand nom du journalisme belge. Il prend en 1931 la direction de L’Indépendance belge et devient également rédacteur en chef. En 1935-1936, il devient chargé du service de presse puis chef de cabinet du Premier ministre Paul van Zeeland. Pour consolider le soutien affiché de L’Indépendance belge à Paul Van Zeeland, il redevient journaliste et constitue en 1937 un consortium regroupant plusieurs journaux, entre autres, L’Étoile belge, le Neptune d’Anvers et le Moniteur des Intérêts matériels. Sous sa direction, L’Indépendance belge devient le “quotidien officieux des gouvernements d’Union nationale” et est en 1938, avec 20.000 exemplaires, l’un des principaux quotidiens de Bruxelles. Lors de l’invasion allemande de la Belgique le 10 mai 1940, il se réfugie aux États-Unis. À New-York, il fonde Belgium (journal), un bulletin de liaison qui rassemble des personnalités belges exilées, en liaison avec les Gouvernement belge en exil. Lorsque Théo Fleischman lance l’émission de programmes par Radio Belgique, en français et en néerlandais, destinés à la Belgique, une section est créée à New-York sous sa direction. Il sera ensuite correspondant du quotidien Le Soir après la guerre. Il était membre du Rotary de Bruxelles.
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