Compte-rendu de l’inauguration du Collège Matteo Ricci

Pour son inauguration officielle, le Collège jésuite Matteo Ricci a voulu marquer le coup en conviant à sa fête de nombreux amis, des personnalités du monde sociopolitique bruxellois, de très nombreux acteurs du monde de l’enseignement, et tous ceux qui ont apporté un soutien substantiel à son développement, au premier rang desquels nous trouvons les Anciens élèves du Collège Saint-Michel. C’est aussi la première fois que leur association royale, qui souffle en 2020 ses cent bougies, sortait de sa forteresse d’Etterbeek pour donner rendez-vous à ses membres, extra-muros. Retour sur un moment fort qui, tel un symbole, témoigne des liens durables entre le nouvel établissement secondaire jésuite francophone1 du paysage bruxellois et les Anciens de notre Collège.

Le 25 octobre 2019, l’excitation était à son comble dans la cour de récréation longitudinale qu’on ne devine pas, au premier abord, cachée derrière les grandes et lourdes portes blindées du numéro 67 du boulevard Poincaré à Anderlecht. Et pourtant, après le Lycée français (1907-1965), puis l’Athénée Maïmonide (1965-2017), c’est d’abord la fresque imposante du Collège jésuite Matteo Ricci ornant la façade à rue qui vous accueille. Cette création unique, qui s’étend sur toute la longueur inférieure de celle-ci et qui fut réalisée par des artistes locaux de renom, met non seulement beaucoup de couleurs dans un quartier jugé à maints égards sombre et difficile, mais raconte aussi une histoire avec ses acteurs, les élèves, et des symboles qui mettent en exergue la destination du lieu.

C’est donc, portes grandes ouvertes, que les membres du corps professoral ainsi que certains élèves du nouvel établissement accueillaient près de 300 invités. Parmi ceux-ci, on retrouvait des amis du Collège, des donateurs, des personnalités des mondes socio-politique et éducatif bruxellois et – last but not least – des Anciens du Collège Saint-Michel. Hôtes et visiteurs arboraient un large sourire, mélange de fierté, de joie et de reconnaissance pour le travail accompli. Tout le monde fut invité à monter au 1er étage du bâtiment central, pour rejoindre la salle Pierre de Coubertin, une salle des sports impressionnante par sa taille qui, spécialement pour l’occasion, était scindée en deux parties.

Quatre personnes se succédèrent alors pour un mot d’accueil chaleureux et pluriel en raison de la diversité des fonctions qu’elles occupent. Tout d’abord, le Père François Boëdec sj, Père provincial de la Province d’Europe occidentale francophone de la Compagnie de Jésus; puis Arlette Dister, ancienne directrice du Collège jésuite liégeois Saint-Benoit-Saint-Servais, coordinatrice des Collèges jésuites francophones et déléguée du Père provincial en Belgique francophone ; Anne L’Olivier ensuite, directrice du Collège Matteo Ricci ; et, pour terminer, Monseigneur Jean Kockerols, évêque auxiliaire de notre diocèse de Malines-Bruxelles. Ces interventions choisies, très bien accueillies par le public, firent ensuite place à un débat autour du thème intitulé « Que peut représenter l’ouverture d’un Collège jésuite à Bruxelles ? ». Celui-ci, modéré par notre ami Alain Deneef (Ads 1978) en sa qualité de président du pouvoir organisateur du Collège Matteo Ricci, donnait alternativement la parole, à Diego Canga Fano, ancien élève du Collège San Ignacio de Oviedo et haut fonctionnaire européen ayant directement secondé l’ancien président du Parlement européen Antonio Tajani, et Philippe Van Parijs, philosophe et économiste bruxellois, professeur émérite à l’Université Catholique de Louvain. Au terme de ce panel, ponctué par un mot de conclusion d’Alain Deneef – lequel incarne un véritable pont entre les deux Collèges, puisqu’à la fois ancien président de l’AESM et président actuel du pouvoir organisateur du Collège Matteo Ricci – et l’acclamation d’un public conquis et convaincu, nous fûmes tous conviés à descendre dans la salle Mandarine, une salle polyvalente de restauration et de spectacle (dont la scène est un vestige du premier Lycée français de Bruxelles), où une première réception se tenait.

C’est un endroit où régnait une ambiance intimiste, rendue possible grâce au travail de l’entreprise audio-visuelle Audeo (animée par des Anciens de Saint-Michel) dans laquelle des écrans donnaient à voir des vidéos présentant les intuitions, l’histoire, les acteurs et les options pédagogiques du nouveau Collège jésuite. De cette salle partirent ensuite plusieurs vagues de visites guidées des locaux de cette nouvelle école anderlechtoise, emmenées par ses propres élèves, pas peu fiers de montrer à leurs visiteurs tous les recoins de leur lieu de vie quotidienne. En définitive, ces élèves mettaient tout simplement en pratique l’idée maîtresse du Collège Matteo Ricci : être une école où on développe le goût d’apprendre pour être au service de la société Si la salle Pierre de Coubertin était scindée en deux ce soir-là, c’est que de l’autre côté s’y préparait la seconde partie de soirée. En effet, à côté de l’inauguration officielle, le Collège accueillait les Anciens du Collège Saint-Michel hors d’Etterbeek.

Sur le coup de 20 heures, les premiers invités conviés à la partie inaugurale s’en allaient et, montant à nouveau vers la salle Pierre de Coubertin, les Anciens se retrouvaient pour leur soirée de retrouvailles. La société Markt s’occupait de tenir le bar pendant que se succédaient de nouvelles interventions : celle d’Etienne Rigo, président de l’AESM, ainsi que celles d’Anne L’Olivier, directrice, et d’Alain Deneef. Après de chaleureuses acclamations des Anciens élèves, heureux d’être là pour soutenir « le petit frère Ricci », la soirée se poursuivit dans la joie des retrouvailles, entrecoupée çà et là de visites guidées emmenées par des membres du conseil d’administration de l’AESM parmi lesquels Fabio Corna, Pierre Charles de la Brousse et Christophe Poncelet, jusque tard dans la nuit.

L’équipe du Collège Matteo Ricci et l’AESM adressent un grand merci à tous les Anciens et à toutes les Anciennes qui ont fait de cette inauguration un jour mémorable, tant pour les Anciens élèves d’Etterbeek que pour les nouveaux élèves d’Anderlecht.

1 Francophone, parce que la loi oblige les institutions scolaires à choisir un camp, mais le Collège Matteo Ricci se veut avant tout bilingue

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